samedi 9 février 2008

points de vue

extraits de :

régime sec

« Le socle commun de connaissances s'installe de la 6e à la 3e. Les élèves en difficultés en 6e n'ont plus d'aides possibles et seront orientés en 3e vers l'apprentissage. Car, à terme, ce que veut le gouvernement c'est orienter 50 % des élèves vers un bac général unique, 25 % vers l'apprentissage (qui ne cesse de gagner du terrain). Enfin les derniers 25 % vers l'enseignement professionnel. La réforme du Bac pro en trois ans va dans ce sens et supprimera les BEP et les Bacs technologiques ».

laîcité et islam

"Ces laïcités autoritaires se définissent également par la tentative avortée de circonscrire l'influence de l'islam dans un cadre bien défini. Différence fondamentale avec la laïcité à la française, à partir de sociétés aux parcours historiques il est vrai bien différents, "aucun processus de laïcisation n'a jamais débouché sur une laïcité de séparation de l'Eglise et de l'Etat". Mais, en dépit des efforts déployés pour enserrer la religion dans un système contrôlé par en haut, cette cohabitation va souvent tourner au cauchemar pour ces régimes, comme le détaille avec minutie Pierre-Jean Luizard. Parce que la religion va devenir à la fois un refuge et une contestation silencieuse, souvent la seule possible. Et parce que la réislamisation va devenir le fait d'Etats en délicatesse avec leurs sociétés, réduits à utiliser l'islam comme béquille identitaire pour potentats affaiblis."

la laîcité ne dort que d'un oeil

"Chaque fois que la séparation du spirituel et du temporel, telle qu'elle est comprise en France, a paru menacée, dans les dernières décennies, il en est résulté un affrontement majeur, qui même, en 1984, a failli dégénérer en crise de régime. Un nouvel affrontement de ce type est bien la dernière chose que l'on puisse souhaiter aujourd'hui."

 

RAPPORT ATTALI : DEMAGOGIE ET CONTRADICTIONS SOUS OPTIONS ULTRA-LIBERALES

 

"Bien au contraire, il propose, au nom de la libération des rigidités et des blocages, de redoubler de pression sur les salaires et les dépenses publiques et sociales, ainsi que de mise en concurrence entre les salariés et entre les capitaux pour la rentabilité financière, afin de mieux se placer dans les rivalités au plan national comme au plan international".