mardi 27 février 2007

politique à la lueur de la lexique

lundi, février 26, 2007 2007: Bayrou sur un nuage François Bayrou a de bonnes raisons d'y être, sur un nuage, vu sa progression spectaculaire de ses derniers jours. J'attendais, pour parler de son vocabulaire qu'il ait fait un grand discours programmatique comme Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal. C'est fait depuis vendredi, où il a présenté en détail son programme autour du thème de la «social-économie».Voici le nuage de son discours : activité création dette emploi emplois entreprise entreprises environnement etat europe fiscalité formation france français impôt jeunes monde pays politique projet propose recherche social social-économie sociaux taux travail économie économique On voit que son discours est centré sur l'économie, la réduction de la dette. Il est le seul candidat à mettre la recherche au centre de son programme...Je me suis livré à un exercice de comparaison tripartite, comme je l'avais fait entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy (ici).Voici tout d'abord le nuage des mots communs (c'est-à-dire qui apparaissent dans des proportions comparables chez les trois) : avenir besoin compte créer donne droit enfants européenne français grandes histoire jeune loi monde pays personnes peuple pouvoir première propose responsabilité salariés service sociale société temps travail vivre école état Mots clés communsOn voit que le travail est au centre des préoccupations communes.Voici maintenant les mots spécifiques (c'est-à-dire qui apparaissent de façon notablement plus fréquente dans le discours de chacun) : activité charges chercheurs concurrence croissance création dette déficit dépenses emploi emplois entreprise entreprises environnement fiscalité formation impôt modèle niveau partenaires projet protection recherche salarié situation social sociaux taux économie économique Mots clés de François Bayrou afrique aide citoyens colère crise développement effort engage europe familles femmes jeunes justice logement nombreux pacte parents permettre place plan quartiers renforcer régions rôle santé scolaire sécurité violence violences également Mots-clés de Ségolène Royal aller changé crois cœur dira dois droite droits démocratie france gauche homme hommes irréprochable liberté libre morale moyens peur politique possible pouvons président réelle république valeurs vie visage voix vérité Mots-clés de Nicolas SarkozyJe vous laisse comparer, soupeser, commenter... En cliquant sur les mots vous pouvez accéder aux extraits des discours.Bonne promenade linguistique. extrait de AIXTAL .BLOGSPOT.COM

un parangon de vertus?

notre soutien à François Bayrou et aux idéaux de rassemblement qu'il incarne. Nous, socialistes et Français de gauche... Par SPARTACUS QUOTIDIEN : jeudi 22 février 2007 Spartacus collectif de 30 hauts fonctionnaires en activité dans l'administration centrale. Nous, socialistes et Français de gauche, revendiquons hautement notre soutien à François Bayrou et aux idéaux de rassemblement et de redressement qu'il incarne. Notre détermination, déclarée dès l'automne 2006, s'est encore renforcée depuis les déclarations de candidature de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Les annonces de programme des uns et des autres témoignent d'une erreur de jugement de la situation réelle de notre pays. La candidate du parti socialiste a formulé, le 11 février, 100 propositions en voulant sans doute imiter les 110 propositions de François Mitterrand. Mais la situation de la France en 2007 n'est pas la situation de la France en 1981. Notre pays est endetté et nous vivons déjà, sans nécessairement en être conscients, aux dépens de nos enfants et de nos petits-enfants : près de 1 200 milliards d'euros d'endettement de l'Etat ; 900 milliards d'euros de financement à prévoir pour les retraites ; enfin les collectivités locales elles aussi glissent peu à peu d'une situation saine vers un déficit chronique. Madame Royal fait des chèques en blanc. Ces cent propositions sont autant de traites tirées sur le «compte France» déjà largement à découvert. Comment seront-elles financées ? Rien n'est précisé. Rien n'est indiqué non plus sur le réaménagement pourtant indispensable de la fiscalité ou sur la question cruciale des retraites. Rien enfin sur les moyens de relancer la croissance qui, seule, permettrait de réduire chômage et déficits publics et de financer l'ensemble de son programme. Mme Royal compte donc gérer la France comme on gère une région ou un département : en augmentant les prélèvements et en créant toujours plus de charges pour la collectivité. Ou bien elle ne s'intéresse guère au chiffrage de son projet donc à son réalisme. La démission d'Eric Besson, secrétaire national du parti socialiste à l'économie, en est une démonstration éclatante. Sa seule réponse consiste à dire que la croissance de l'économie fournira le carburant nécessaire dès son élection. Comme avec une baguette magique, alors même qu'aucune de ses propositions ne prévoit un soutien à la création et au développement des entreprises. Aucune. Cet oubli témoigne d'une méconnaissance vertigineuse de l'économie de notre pays. A moins que cela ne corresponde à une méfiance systématique vis-à-vis des centaines de milliers d'artisans, de professions libérales, de responsables d'entreprises agricoles et commerciales qui sont dans l'attente de mesures simples comme celle proposée par François Bayrou avec l'exonération de charges sociales pour la création de deux emplois par entreprise. Que dire des propositions de Nicolas Sarkozy ? Sa prodigalité électoraliste vient d'être démentie et corrigée par ses propres amis de l'UMP qui n'en peuvent plus des promesses ciblées et sectorisées par catégories électorales avancées par le ministre-candidat. Sa mesure phare qui consiste à baisser de quatre points les prélèvements obligatoires par rapport au PIB représente 78 milliards d'euros à financer. L'économiste Thomas Piketty a démontré que cela correspondait à la suppression conjointe de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur la fortune et de l'impôt sur les sociétés. M. Sarkozy nous prépare bien une France sans foi ni loi, une France ultralibérale. Nous constatons que ce programme, Nicolas Sarkozy l'étend maintenant sur dix ans. Nous, socialistes et Français de gauche, croyons à la voie proposée par François Bayrou. Pourquoi ? Il a été le seul et le premier à poser les vraies questions pour l'avenir de notre pays et à apporter les bonnes réponses : ­ Notre dette publique nous engage vis-à-vis des générations futures. Il faut revoir le processus de la dépense publique pour plus d'efficacité et donc plus de justice. Et inscrire dans la Constitution le principe d'interdiction d'un déficit des dépenses de fonctionnement de l'Etat. ­ Notre Education nationale repose sur un corps d'élite. Nos enseignants, de formation initiale et continue, doivent disposer des moyens nécessaires à leur mission. Et plus que tout de notre reconnaissance. ­ Nos besoins collectifs de tous ordres ; santé, défense, culture, diplomatie... doivent eux aussi faire l'objet d'une protection et d'une sérénité que seul l'idéal de rassemblement de François Bayrou peut incarner dans les circonstances présentes. Enfin, nous, socialistes et Français de gauche, estimons que le choix incohérent et erratique du parti socialiste conduit la gauche française à son échec pour l'élection présidentielle. Inexorablement. Pour toutes ces raisons, et malgré notre fidélité à un parti qui a été pendant longtemps un modèle de démocratie interne, nous persistons à penser que seul François Bayrou incarne aujourd'hui l'esprit de courage, de responsabilité et de clairvoyance nécessaire pour redresser la situation de la France. Nous lui faisons confiance pour rassembler enfin les Français autour des valeurs républicaines qui nous sont chères. Pour les électeurs de gauche, le véritable vote utile pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, c'est Bayrou. Lui seul sera en mesure de battre le candidat UMP au deuxième tour de la présidentie

lundi 26 février 2007

béat de silence

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne j’aime bien que le syndicat puisse ouvrir et piocher les champs de réflexion ,décrire des enjeux. En bref solliciter ma pensée ; Après la vacuité du texte d’orientation ,il me semblait que l’élection présidentielle allait être un aiguillon pour relancer une pensée syndicale nationale exsangue et bousculer le confort bourgeois d’une reconduction du quotidien sans vagues intellectuelles . J’avais le sentiment que pour des syndicalistes, voire même pour notre syndicat , il y avait et il y a encore ,dans les effets d’annonce des candidats matière à réflexion et à initiative, à approbation ou à contestation ; De quoi, syndicalement, tenter de vivre éveillé. Par exemple sur l’éducation, les services publics, les fonctionnaires, le pouvoir d’achat la fiscalité, les droits sociaux, l’Europe, la laïcité, les valeurs républicaines, les jeunes, la justice sociale. …. On a aussi de quoi s’interroger sur ce qu’il est convenu d’appeler le malaise des classes moyennes, autour de la précarité et du chômage,,sources de leur incertitude politique et de leur glissement à droite , On ne peut nier le pessimisme des jeunes qui en sont issus et qu’ont révélé par exemple les mobilisations contre le CPE ,le refus de la réforme Fillon ; leur retournement électoral sur l’Europe .. ; On peut parler de ces enseignants qui ont vu s’éroder en continu à la fois leur pouvoir d’achat et la considérations sociale dont ils étaient l’objet dans la société ,dans l’école ;et dans leur propre classe , Ceux la mêmes qu’un futur proche classera parmi les nouveaux SMICARDS d’une France proclamée de la connaissance, de l’intelligence et de la capacité à concevoir, qu’ils continuent sans nuances, sans discernement et sans vision perspective à appeler béatement de leur vœux Certains syndicats ne s’y sont pas trompés ; Avec le tous ensemble, la montée en ligne des syndicats généraux et de la fédéralisation tous azimut ,ne se sont –ils pas placés dans la perspective de la fusion ,en une seule des classes moyennes, ? Vers, dans un demain très proche, un nouveau prolétariat des temps modernes dont un contour économique commun souderait l’unicité , et tracerait les frontières d’intérêt avec d’autres couches sociales ? L’accélération d’une telle évolution vers un nouveau prolétariat du 21°siècle est sans doute le principal critère d’une saine grille de lecture des programmes des candidats, à l’aune de leurs intérêts idéologiques et électoraux A juste ou mauvais titre, il semble que l’électorat menacé,,les profs , les ouvriers qualifiés et les cadres techniques, les ingénieurs de ces nouvelles usines de la pensée qui se construisent autour de l’informatique et de la communication , estime qu’il à plus à craindre des choix d’une gauche anti-corporatiste à la recherche d ‘une nouvelle base électorale que d’une droite individualiste et libérale ; Que tente de dire le cabinet de direction du Snetaa sur une question aussi centrale que multiforme ? Rien Que dit le SNETAA autour des nouveaux discours sur la mixité sociale dans l’école et la carte scolaire des collèges qui entraîneraient pour de nombreux enfants la déportation scolaire et des heures de transports et justifieraient la dénaturation des CES conçus en leur temps, pour être des établissements de proximité éducative Tout cela pour masquer le prurit des ghettos urbains et sociaux et le communautarisme des quartiers, favorisés par des dizaines d’années de laisser faire des politiques d’urbanisme et de gestion de l’immigration ; Rien Que dit notre syndicat sur des propositions d’augmentation de pouvoir d’achat ,sans références à des augmentations de salaires et qui fleurent bon « le travailler plus pour gagner plus 3 Rien ; Que disons nous sur la proposition de supprimer massivement des fonctionnaires ,comme s’ils étaient les coupables de la faillite morale et financière d’un état qui n’a jamais eu autant de recettes fiscales, Que disons nous sur la laïcité ? Que disons nous ,pour répondre aux discours sur une école privée dont l l’excellence serait refusée à 30000 élèves . Que disons nous pour dénoncer l’émission « envoyé spécial pour son sournois et scandaleux prosélytisme en faveur de l’école privée ; Rien ? Que disons nous quand aucun candidat ne dit un seul mot sur l’enseignement professionnel ;à l’exception du favori dont le principal cheval dans la course des jeunes vers la qualification est l’Apprentissage ? Que disons nous quand dans le même temps sa principale adversaire fait rengaine de la formation tout au long de la vie et de l’école de la seconde chance professionnelle .en faisant manifestement l’économie de la première ? Désespérément rien ; Faut-il se borner à être béat, ? A force pour le national de se taire par nonchalance ou commodité, à défaut de l être par choix , de quels justificatifs pourrons nous au SNETAA nous réclamer pou exister demain ?

Libelle..

Faire sens avec les propos . Pour la candidate du parti socialiste ,sa candidature est celle de la gauche du 21°siècle moderne et efficace . Cela m’a rappelé dans un passé récent les ritournelles sur la laïcité moderne ,aujourd’hui déclinées dans la foulée en abandons et en falsifications de valeurs En toute rationalité on ne peut alors qu’en déduire que la gauche précédente ,celle du 20 °siècle était archaïque et inefficace. On aura compris qu’il s’agit d’un coup de pied à l’âne pour tenter de se démarquer des ardoises passées et de faire oublier sa propre carrière . ,Mais sans doute pas seulement ! Ce n’est, de plus pas très gentil pour la mémoire de l’ancien président de la république ,pour les anciens premiers ministres ,pour son préposé à paraître jack Lang mais surtout pour tous ceux qui ont fait 1981 ou ont ramé depuis, en haut ou en bas de la France , pour tenter de construire une société de progrès d’équité et de justice ! Mais alors si « du passé faisons table rase » pourquoi aller chercher au même moment les piliers symboliques de cet archaïsme qu’elle vilipende : :les éléphants du PS ? Vrais sorties et faux soutiens , conflits de couloirs et portes qui claquent.. ; La campagne présidentielle s’enlise t-elle dans le thêatre de boulevard?

essai technique

essai euclide


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dimanche 25 février 2007

un intellectuel n'a pas à se ranger derrière un candidat...

"Moi je pars du principe qu'un intellectuel n'a pas à se ranger derrière un candidat quel qu'il soit mais devant ...". ."IL faut que l'homme ou la femme qui sera au pouvoir sache qu'il y aura en face d'eux des gens qui vont crier. c'est celà mon role. Or en me rangeant sous telle ou telle bannière ,mon cri perdrait un peu de sa force" Marek HALTER écrivain .professeur d'université

décret de1950/ un peu d'histoire

pour la petite histoire... .....Le statut des profs... à diffuser largement.... */ Un petit peu d'histoire nous aiderait à arrêter de tomber dans le piège de la culpabilité que l'on nous tend année après année.... /*//*/ Petit récapitulatif à savourer.... /*/IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS! LEDECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX ! Actuellement, le temps de travail d'un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C'est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé.Il a été fixé par une décret datant de 1950. Rendez-vous compte!18 heures par semaines! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d'aussi bons salaires?Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux? En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu'un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline.Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires.En effet, le temps de travail légal de l'époque s'il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50 semaines. Mais que s'est-il passé depuis pour les enseignants?. .......................Rien! Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteintes au début des années 70 (elles étaient un droit depuis 1936)Mais ça n'est pas fini: il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %.Mais les enseignants doivent toujours le même service. C'est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur éclairé! Certes je l'avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances? Eh bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons:D'abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c'est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Donc notre temps de travail était annualisé.Mais, et les deux mois d'été alors?Là, c'est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d'ailleurs.... Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12.(Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 euros par mois il recevra 24000 euros par an, alors que, pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000€ par mois mais sur 10 mois, soit 20 000euros par an.Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 euros par mois .Eh oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances. Oui bon d'accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne sommes pas à plaindre!Eh bien soit, comparons:Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu'on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l'exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant:Le salaire de départ d'un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd'hui, il n'est plus que 1,2 fois plus élevé. Autrement dit si comme le PS l'a écrit dans son projet le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l'UMP l'a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation?Alors oui le décret de 1950 est vieux! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants! Mais dans quel sens?Est-ce en faisant en sorte que devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M de Robien? Laurent TARILLON, enseignant de sciences économiques et sociales à Grenoble.PS: Ce texte est libre de droits. Vous pouvez le faire circuler autant que vous le vous le voulez.

jeudi 22 février 2007

vote utile le retour de l'elastique

Cette campagne présidentielle est décidément bien curieuse ! IL y a quelques mois dans les milieux de l’éducation où les ministres de l’intérieur ,de surcroît de droite, ne sont pas vraiment « persona grata ,« Nicolas Sarkosy n’est pas très populaire . On y est plutôt pour l’essentiel « Ségoléniste » par culture professionnelle et accessoirement alter mondialiste ou gauchiste par rêve personnel, Dans notre milieu, donc, il semblait se dessiner un argument électoral choc unique , répété à la cantonade pour convaincre les hésitants:« Il faut voter Ségoléne, c’est la seule en capacité de battre SARKOSY !Il faut donc voter utile dés le premier tour pour éviter2002! » N’était ce pas comme cela d’ailleurs que la candidate ,longtemps en cour dans les médias, avait imposé sa candidature à son propre parti ? En bref il n’y avait pas d’autre expression sérieuse possible pour assurer le changement politique que de voter ROYAl . Aujourd’hui c’est le choc ! Les sondages ,ces affreux, divulguent qu’au second tour BAYROU BATTRAIT à la fois Nicolas SARKOSY ET Ségoléne ROYAL DANS TOUS LES CAS DE FIGURES et QUE dans un tête et à tête Sarkosy –Royal cette dernière serait battue dans tous les cas ! Quel Imbroglio ! Faut–il proclamer que pour faire élire SARKOSY à coup sûr ,iL faut voter Ségolène ROYAL? ou que pour battre SARKO, le vote utile est de se prononcer en faveur de BAYROU dés le premier TOUR ? Que sont devenues les idées et les différences quand d’aucuns peuvent ,sans être ridicules , classer F BAYROU au centre gauche et renvoyer la candidate du PS au centre droit. ? C’est bien sûr un anathème ! Mais avouons que d’année en année, de recul en recul sur le rôle de l’Etat, les services publics et les fonctionnaires, la liberté du marché, les privatisations, l’Europe, l‘indépendance nationale, la précarité, la laïcité, les droits et la couverture sociale, les retraites, les concessions au capital au détriment du travail et du pouvoir d’achat,, les rhétoriques pour justifier l’élagage de l’emploi ,….on en finirait plus d’énumérer les questions où les différences entre candidats relèvent plus de la rhétorique que du fonds. Tous ceux qui pensent que la politique est une science exacte sont une nouvelle fois pris à contre-pied ! Quand à ceux qui croient que la démocratie permet à chacun de s’exprimer simplement pour le candidat de son choix, c’est évidemment moins simple, et moins démocratique que cela ! Du coup, il sera de plus en plus difficile de ne pas se faire tenir la main au moment du vote . Concilier sa pensée et ses valeurs de syndicaliste avec son analyse politique et ses devoirs de citoyen, en toute indépendance, reste un exercice singulier et redoutable. !

lundi 19 février 2007

Libres dérapages : Deee…mandez le programme !

Pour accéder au balcon présidentiel face au petit boulanger qui pétrit la farine et le levain pour le pain de la France qui se redresse Mme ROYAL vient de nous mitonner cent propositions Un peu dans l’indifférence, il faut bien en convenir, au point de devoir changer son équipe de campagne. Vous connaissez pourtant le dicton : on ne change pas une équipe qui gagne ! Est ‘elle parvenue à captiver l’attention de ceux que le numéro de duettiste SARKO-SEGO commence sérieusement à « fatiguer » , depuis deux ans qu ’il est engagé avec la complicité de quelques préposés du journalisme, ,On peut avoir l’insolence d’en douter.; Alors,je me suis fait violence, et je me suis rendu sur les comptes rendu de sa conférence de Dunkerque sur l’éducation J’ai découvert que sa proposition phare était de réaffecter à l’éducation les crédits qui pourrait être dégagés pour le porte avion nucléaire. Moins de porte –avions et plus d’éducation ,c’est une proposition qui pour les enseignants fait chaud au cœur , et il faut sans doute la remercier de dire ce que nombre d’entre nous voulait lui entendre dire Pour autant est ce que cela peut sonner juste ? Faites l’éducation pas la guerre, j’ai l’impression de m’être déjà fait rouler ! Moi, le vieux, cela m’a rappelé la belle époque de la guerre froide et du mur de Berlin où les camarades de UNITE ACTION de LA FEN , unis au mouvement communiste comme les deux doigts de la main se réclamaient en permanence du MOUVEMENT pour LA PAIX pour combattre la construction atlantiste de l’OTAN!et les dépenses militaires ! Les socialistes de l’époque de la majorité UID pensaient alors évidemment rigoureusement l’inverse. et défendaient le mouvement pour la paix comme la corde soutient le pendu Alors sachons entendre, mais ne vous y trompons pas, il ne s’agit pas aujourd’hui d’être pacifiste mais simplement de refiler à l’Europe la facture du porte avion !, comme i nous n’aurions pas à y verser notre obole ! Certes mieux vaut bien sûr l’éducation à la guerre et .on comprend aussi bien sûr et sans indulgence pour autant que ce discours, à peine démago, peut rapporter gros ! J’ai découvert également qu’on allait en cinq ans rembourser à l’Education les 125000 emplois que la droite lui a piqué ! On peut toujours faire semblant de le croire. ! : On n’a pas en effet vraiment le sentiment que les coupes sombres dans les emplois, par exemple, chez les agents ou lors de la disparition des surveillants datent du départ de Ségoléne du ministère de l’Education ! Comment disait-on à l’époque. ? Redéploiement ? C’est cela ? AJOUTONS par ailleurs ce n’est pas d’hier que les personnels de l’éducation sont des créve-la faim ,rémunérés au lance pierre et dépourvu au sein de leur ministére du moindre avantage social ! Enfin ne vous plaignez pas trop ,vous avez les vacances…. Ségolène découvrirait elle aujourd’hui seulement que les jeunes enseignants sont d’ores et déjà des salariés pauvres et de vrais traines misère lorsqu’ils sont affectés dans la région parisienne,ou dans certaines zones frontalières ? A moins qu’il ne s’agisse d’éviter qu’ils ne soient SMICARDISER par le futur SMIC à 1500 euros ? Augmenter le pouvoir d’achat des enseignants(eux seuls ?), ce n’est pas vous le savez augmenter les salaires. Va t’elle leur proposer comme Sarko de travailler plus pour gagner plus ?, 35 heures ? Une augmentation de pouvoir d’achat, elle le sait, pourrait cependant être du bon pain électoral… Mais que ne les a t-elle revalorisé pendant qu’elle était ministre, ?. Faut- il rappeler, et je le fais ici pour avoir été acteur de cette épisode de notre histoire syndicale, que pour passer la main dans le dos de certains de nos prétendus amis syndicaux, Ségoléne Royal avait fait connaître à ALLEGRE, son opposition aux 18 HEURES pour tous lesPLP.. Faut il rappeler qu’il y a quelques mois à peine la candidate d’aujourd’hui se proposait de mettre les profs à 35 heures hebdomadaires,( et dans l’établissement s’iL vous plait !) C’est peut être ce qu’elle appelle aujourd’hui « l’ ordre juste » à l’école ? MAIS puisque nous savons maintenant que le cabinet du SNETAA à écrit à Ségolène ROYAL et aux autres candidats à la présidentielle, peut être pourrait t-il dans sa grande mansuétude nous faire diligemment connaître les questions qu’il a posées et les réponses qu’il a obtenu. ! Mais leur à t-elle seulement répondu ? Vous savez pour Ségolène, l’enseignement professionnel n’était pas sa tasse de thé. ! Elle préférait d’ailleurs, et il y a encore au secrétariat des témoins de ces propos d’audience, qu’on diffuse une « culture » aux élèves de SEGPA pour leur permettre l’accès à l’OPERA plutôt que de leur voir apprendre un métier ! J’’ai pour ma part perdu l’age d’ entrer en religion sur la seule base d’un catéchisme que l’on veut bien me réciter. ;, Non obstant l’action de quelques responsables auxquels je persiste à réserver mon respect , je n’ai en effet guère connu comme enseignant de l’enseignement professionnel autre chose que la vache enragée et parfois le mépris Cela laisse une expérience au demeurant fort précieuse. Curieuse campagne présidentielle ! Pour être en matière politique un eurosceptique convaincu, je n’accepte guère par exemple que la quasi totalité des candidats vienne me dire aujourd’hui qu’il faudra , comme la majorité des français d’ailleurs, que je revote dans le bon sens parce que d’aucuns ont décidé à notre place que le premier vote émis était pour du beurre !; Je ne sais pas vous ,mais moi je n’aimes guère qu’on essaie de me tenir la main pour mettre mon bulletin dans l’urne ! Bien curieuse élection que cette présidentielle! comment les militants politiques du syndicalisme du « tous ensemble » ,qui prétendaient hier encore,,au nom de la construction d’un grand soir, imposer leur charia à tout le monde syndical et à toutes les forces progressistes de ce pays peuvent-ils ne pas parvenir à s’unir sur une candidature commune ? Avec pour corollaire et pour chacun de leurs représentants des scores annoncés qui relèvent du confetti ; Et l’on s’ étonne qu’au vu d’un tel panier de la ménagère de nombreux français soient troublés au point pour trois électeurs sur quatre d’espérer que l’élection ne soit pas jouée? Je crois que pour nombre d’entre nous, il sera difficile de conjuguer harmonieusement nos convictions de citoyens, notre engagement syndical et le rêve dont, comme tout enseignant nous nous berçons, de faire encore partie des classes moyennes de notre pays !

On l'a fait hier..; vous le saurez demain....

Points de vue vient de recevoir du secrétariat du SNETAA, la réponse à l artile intitulé INDEPENDANCE N'EST PAS ABSENCE le message ci dessous auquel nous nous devons  de donner le retentissement qui convient :

 

 

Une "lettre aux candidats" avec 20 questions à été envoyée aux candidats
et sera publiée prochainement dans un AP avec les réponses éventuelles.
Cela fait un bon mois maintenant

 

Voilà une bonne chose !

 

Pour autant ,je reste sur ma faim et mes interrogations ;

 

Pourquoi faut-il en effet une publication du Blog pour que le cabinet considère qu'il doit aux adhérents de l'organisation une 'information et un rendu-compte permanent ,ou la réalisation du travail  qu a mon sens d'adhérent ,il  doit faire ?

Faut  il par en permanence  secouer l'arbre syndical  pour en faire tomber le moindre fruit  par exemple une analyse sur le succès nouveau et incontestable  de la mobilisation récente des fonctionnaires et de la grève du 08 février ?

Serait-il honteux ou épuisant d'y réfléchir et en parler ?

L'interpellation de candidats à la présidentielle relève t-elle sur les personnalités interpellées et sur le contenu du dossier qui leur a été soumis, du subreptice ou du catimini ?

 

Mais peut-être que cela ne sert à rien et qu'il ne faut pas déranger les adhérents pour si peu, ou que l'on considère, comme un secrétaire général dela FEN naguère qu'ils ne sont pas suffisamment affûtés pour comprendre ?,.

Il ne faut pas alors se plaindre d'une prétendue i'inertie des adhérents, sauf à vouloir justifier en propre de la sienne !

 

Je note aussi, que ,comme pour le protocole conclu il y a quelques mois  avec l'Autonome , la publication par l'AP  est à venir ..

 

Apres l'élection ?

 

Décidément ce blog a bien son  utilité et il démontre si besoin en était que « qui ne réclame rien' n'a rien §

Si vous voulez du travail syndical …demandez le !

C'est le principe même de la délégation de mandat !

 

agamemnon



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Royal au balcon ,Sarko au fournil?

dimanche 18 février 2007

indépendance n'est pas absence

Indépendance n'est  pas absence.

 

La presse française  a largement relayé la lettre que la CFDT vient d 'adresser à cinq des candidats  à l'élection présidentielle pour les interroger sur le contenu des orientations  qu'ils entendent proposer aux français sur certains thèmes sociaux, la solidarité nationale,   le rôle et les

Missions de l'Etat.

S'agissant de la CFDT cette démarche est ambiguë ;

  Elle faillit au principe de neutralité qui suppose que ,dans un souci républicain de respect et d'équité,   tous les candidats  soient consultés au même titre ;

 Ce qui  n'appelle aucune reconnaissance particulière d'aucun  candidat ni aucune caution de principe au contenu des réponses formulées.

Il est pour le moins étonnant de voir ainsi  la CFDT prompte en leçons sur les droits  de l'homme  s »ériger en censeur, de droits républicains qui autorisent la candidature de tel ou tel candidat , à l'égard desquels elle pratique l'ignorance ou  mépris affiché

 

Mais au nom la CFDT s'adresse t'elle aux candidats ?

 

Au nom de l'ensemble des français et du principe d'universalité du syndicalisme, ?

 Celui là même qui la conduit à plaider  en France pour un sixième pouvoir qui reposerait  sur la généralisation du contractuel à l'ensemble des questions économiques et sociales, voire républicaines et à poser pour  corollaire  qu'un accord contractuel signé par quelques uns au nom de certains   et étendu par l'assemblée sans aucune interrogation des français  prime sur la loi et s'applique ainsi à tous, au même titre que la loi !

Ce qui dispense les élus véritables de la nation d'une responsabilité qui n'entrerait pas dans les attributs républicains de leur mandat ;

Doctrine que relaie  volontiers  aujourd'hui Ségolène Royal au nom des valeurs de son parti !

 

La démarche est d'autant plus ambiguë que si l'interpellation est publique ,son contenu écrit ne l'est pas pour les français, !

Mais pour qui l'est-il, ?

Les électeurs de la CFDT aux prudhommales,

Les adhérents de cette centrale, ?

Les militants de l'organisation ?

La direction,

 

On ne sait !

Mais , sur les bases éclairées de son initiative, on comprend  qu'il fallait  se  faire un coup de pub et récupérer  du crédit sur le dos des français et de la  république ;

 

Sachant que «  la question des35 heures n'a pas été  posée,parce qu'on en connaît la réponse »

On mesure pleinement que la démarche de la CFDT à de la peine à composer avec notre conception de l'in dépendance syndicale

 

 

Mais me dira t-on ; tu causes, tu causes, mais qu' a fait ton syndicat ?

Réponse ; rien !

Et je ne propagerai  pas le blasphème qui consisterait à dire qu'il s'agirait de ne pas encombrer les candidats avec des questions aussi  sottes que :

     -la défense sourcilleuse de la laïcité dont chacun sait qu'elle ne compte que des défenseurs lorsqu'elle est républicaine !

   -, de l'apprentissage dont on sait qu'il est pour tous une valeur sûre pour la promotion de l'emploi et de l'éducation dans notre pays 

 

   de s rapports entre d'une part la culture et les savoirs généraux ,d'autre part la culture professionnels et les savoirs des métiers dont il est acquis sans état d'âme  qu'on ne peut accéder aux second quand on n'a pas les premiers à un niveau qui pourrait être  demain l-demain celui de l'université - !

   -,de la nouvelle orientation que nous propose notre direction d'un niveau bac+2 pour tous et dont on sait que les CAP  et les BEP  seront des éléments déterminants pour y  accéder der ce qui appellerait leur développement !

     -du  SMIC à 1500euros sans révision des grilles de salaire de la fonction publique qui  ne saurait évidemment avoir  pour effet immédiat de smicardiser si ce n'est de clochardiser les enseignant  débutants,  à l'exemple de ce qui à été fait pendant des années pour les agents de nos établissement,  ou de ce que connait la fraction croissante de salariés pauvres de la fonction publique ;;

 

Faut 'il rappeler que le SNETAA s'est adressé aux  candidats en 1995 et en 2002,

Michel CHARPENTIER et Jacques FOURNIER prédécesseurs deB ;PABOT  avaient eux aussi procédé à cette interpellation. Démocratique.

Les uns et les autres l'avaient fait, en toute indépendance syndicale autour de nos valeurs ,de nos mandats de congrès et de la promotion des revendications de nos adhérents

Cela nécessite évidemment un effort ,du travail,  du courage à la tache  et de la réflexion, sans oublier le sens d'une prise de risque collective ;

Et, pour le secrétaire général …..personnelle.

C'est là  le prix de l'indépendance syndicale ;

 

Notre secrétaire général nous aura épargné de telles affres !

On sait ;   ToutcCela ne sert à rien. !

Bien commode, non, ?

 

 

 



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Elles seront ensuite distribuées par le facteur : pratique et malin !

samedi 17 février 2007

éclairage ou persiflage ?

De retour sur mon blog .. ;il faut bien porter de la considération aux événements qui s’invitent dans votre existence… ;je suis informé que le secrétaire général de notre syndicat transpirerait sur la rédaction de son rapport d’activité ! Sauf à considérer qu’on ne transpire pas lorsqu’on s’active intellectuellement de gaieté de cœur, qu’y aurait-il d’anormal à préparer un congrès dont la démocratie, bien qu’elle soit par choix de tendance unique, exige encore avant d’approuver ( sans toutefois pouvoir désapprouver) , la production d’un rapport d’activité national ? Mieux , transpirer démontre l’importance de l’effort, en l’occurrence ici cérébral. J’aurais personnellement tendance à trouver que c’est une bonne chose ! D’autant que ce n’est pas tous les jours que le secrétaire général transpire sous l’effort ! Attention! En déduire qu’il n’y a pas toujours effort pourrait relever du persiflage A moins qu’il ne s’agisse en fait d’un éclairage ! L’avantage de notre secrétaire général est d’avoir un secrétariat transformé en cabinet. Je lui suggère donc de refiler à ses collaborateurs le soin de transpirer, une fois n’est pas coutume, et de se borner à collationner leurs copies. Il faut bien que le concept et les propos sur les délégations aient un sens Il faut bien au secrétariat du SNETAA D'AUJOURD'HUI qu’il y ait pour lepremier d'entre eux le siège, l'arbitraire du pouvoir et les égards des édiles; ET celuici offre aux autres autres le devoir, la flatterie et les déboires ! De plus ils seront légitimement flattés de leur propre importance !! Pour faire bon poids, ,il y a en outre un réel avantage à une telle démarche! S’il y a en effet de la contestation dans l’air ,on peut s’en débarrasser ipso-facto au profit des préposés à la plume! N’est ce pas d’ailleurs ,ce que le secrétaire général sait parfaitement faire dans le fonctionnement ordinaire du syndicat au profit d’un BN réduit à l’enregistrement ? Mais il faut aller au delà de ces rapports de cour . Je ne vois que deux cas où un secrétaire général de notre organisation, quelque peu éclairé ,peut être appelé à transpirer sur son rapport d’activité . Le premier c’est lorsqu’il n’ a rien à dire et que pour surmonter le syndrome de la page blanche, il lui faut disserter sur l’infiniment petit du style de « la Culture des petits pois en Finlande » .Cet exercice n'est semble t-il pas hors de la portée de notre secrétaire général et ne saurait lui être redoutable. Le second c’est lorsqu’il y a trop plein et qu’il faut trier dans l’abondance, choisir les priorités , concentrer les écrits, comprimer les paginations….. J’entends d’ici les ricanements !… . Pour autant je peux témoigner que cela a existé Alors quelle est selon vous la vraie situation?. Votre raison balance t-elle entre éclairage et persiflage ?? ? Pour avoir mesuré, depuis le banc de touche que le cabinet m'a respectueusement assigné,le vide de l’activité syndicale nationale ,l’inertie de la réactivité de son duo de dirigeants de sommet, la platitude de l’orientation, l’absence de projet et de lucidité, et la dimension hypocrite et velléitaire des rapports humains internes imposés: Pour avoir mesuré dans un passé proche l’attitude et la passivité syndicale nationale pour assurer la défense militante d’une personne atteinte d’une maladie qui lorsqu’elle s’invite un jour se fait craindre toujours et m’avoir contraint à assurer personnellement sa défense ,hors syndicat ; mon jugement sur l’activité nationale est fait . Mais je dis à tous ,en même temps,QU'il est fort heureux qu’il existe encore dans notre organisation, tout particulièrement dans les académies, des militants et des responsables qui savent encore ce que syndicalisme, solidarité et enjeux collectifs signifient au quotidien d’une organisation comme le SNETAA . Ceux là savent ce qu’était l’auréole du SNETAA et s’inquiètent, en dépit de leurs efforts ,de la voir pâlir. Fort judicieusement, la mise à l’écart des adhérents et l’injonction de se taire qui leur est ainsi notifiée sur le rapport d’activité , planifiées par sa non mise au vote directéviteront au secrétaire général et à son cabinet d’avoir à affronter les affres du gong de l’arène démocratique. Dans une telle situation syndicale, mieux vaut en effet,pour un secrétaire général attaché à sa pérennité ,un vote en congrès encadré par un appareil syndical tenté par la nomenklatura et véritable « vox dei » à celui de la « vox populi » des adhérents ; A propos: savez vous quel a été le score à la ceaucescu ,démocratie unique choisie oblige, du vote d’orientation ? Le nombre de votants en consacre t’il l’assise populaire ou le marque t’elle de la confidentialité du boudoir? Alors, Eclairage ou persiflage ? En toute démocratie…. Bernard Pabot

samedi 3 février 2007

OUT OF TIME

Une fois n'est pas coutume,mes camarades et amis, mais je suis en retard sur ma pensée et mes devoirs;
La vie a aussi ses exigences et nous avons aussi du respect et des devoirs  à son égard
 
Mais je vais pouvoir me retrouver bientôt et me tourner vers ce modest blog dans quelques jours;
 
Bernard Pabot


Retraites: Des préparatifs pour charger la barque

 

 

 

Le rapport du conseil d'orientation des retraites à été remis au premier ministre le 11janvier ;

Il confirme l'univers KAFKAIEN dans lequel  on décrit aujourd'hui ''avenir des retraites.

 

Selon le rapport, le déficit de la caisse d'assurance vieillesse atteindrait  en 2007 3,5  milliard d'euros ;

 

Du coup ses propositions pour rétablir un éventuel équilibre en 2020  sont pour le moins frappante, au sens propre comme au sens figuré§

 

Le menu annonce un singulier banquet pour les futurs tours de table de 2008 :

Recul de 3 ans de l'age moyen de départ à la retraite,

Augmentation de 4 points du taux de cotisation,

Réduction de 20% des futures pensions,.

 

Il convient en outre de rappeler que les caisses de retraites complémentaires ont programmé pour les prochaines années une baisse du rendement financier du point et que la loi de 2003 a prévu  de porter  entre 2008 ET 2012   la  durée de cotisation requise pour une pension à taux plein de '40 à 41 ans

 

Cela donne un relief supplémentaire au débat sur le pouvoir d'achat  qui ne parvient pas à s'extraire de l'ornière présidentielle et  à  la réflexion sur « les classes moyennes » dont le décollage ressemble de  plus en plus à celui d'un gros porteur.

Sans parler bien sûr  de la confusion fracassante sur la fiscalité.

 

Mais rassurons nous, a défaut de solutions françaises , on pourra toujours demander à l'Europe de décider à notre place. Elle ne demande que cela !

 A moins que les modèles sociaux nordiques,  encensés au nom d'une société moderne,  ne  fournissent à certain club politique le prêt à porter de leurs propositions pour les français.