lundi 26 mai 2008

une réunion de famille

 

 

photo protocole 

Un PLP "en dimanche", deux "chefs ",et un ministre content de ses personnels.

c' était vraiment un grand moment!

Pour qui?

vendredi 23 mai 2008

Les nouveaux godillots

Godillot : se dit de « celui qui obéit aveuglément sans se poser de questions »

(Dictionnaire sensagent.com)

Se dit aussi, dans la même veine de «  celui qui avance sans discuter »

Mot à la mode médiatique, s’il en est, puisque le projet de réforme de la constitution viserait, dit-on, à éviter à l’avenir aux élus des partis au pouvoir de se prendre pour des GODILLOTS.

Le godillot serait il donc en perdition ?

Rassurez vous, certainement pas !

Il suffit en effet pour s’en convaincre de s‘intéresser un peu à l’actualité, pour constater que le godillot a en effet la particularité, comme le phénix, de renaître aisément de ses cendres

Ne le voit-on pas aujourd’hui même surgir , par exemple dans un syndicalisme, qui pourtant devrait mal s’en accommoder  au vu des batailles en cours ;celui des enseignants ?

Ne voit-on pas ainsi un cénacle de responsables du SNETAA signer, en tête avec le ministre, un protocole sur les baccalauréats professionnel en trois ans , contesté par tous les autres syndicats d’enseignants et sans doute, honni aussi soit qui mal y pense, quelque peu dans le leur ?

Seuls, mais vous n’y êtes vraiment pas !

lls seront en effet accompagnés d’un syndicat dont la culture godillot d’accompagnement ministériel dans l’enseignement professionnel n’est plus à célébrer: le SNPDEN.

Droits dans leurs bottes et fiers d’être seuls contre tous, après avoir court-circuité leurs instances délibératives et cultivé le négationnisme sur les mandats votés par leurs instances contre le BAC PRO en 3ANS !

Est ce ainsi, main dans la main avec le ministère, que ces nouveaux phénix entendent se présenter devant les personnels lors des prochaines élections professionnelles de décembre prochain ?

Sans doute !

Pascal Vivier ,responsable de l’organisation du Snetaa , ne déclare t-il pas, urbi et orbi, « tout ne fait que commencer ! »(propos rapportés par l’AEF)

POUR ALLER OU ?

Mais avec la certitude de séduire les PLP !

Peut-être en les achetant a coup de primes ministérielles ?

Politique pour s‘attirer la complaisance que le Snetaa qualifiait naguère de « carotte à l’âne ».

Tout s’use disait on dans ma campagne, le fromage et la gratuse !

Mais suffira t-il pour convaincre, d’échanger de l’argent contre de l’emploi , dés lors que dans un tel marché ceux qui passeront à la caisse du pouvoir d’achat ne sauraient oublier qu’ils seront peut être aussi ceux qui pour payer leur prime passeront le lendemain à la casse de leur propre emploi ou de leur qualification ?

Décidément, c’est un bien mauvais tour que le SNALC, le SGEN et le SE ,signataires à leur cotés du protocole de décembre2007 sur l’ouverture de discussion sur le démantèlement des bacs pro 4 ont joué au quintet de direction du SNETAA !

C’est peut-être un bien mauvais tour mais intelligemment joué en les laissant écoper seul, à l’orée des élections et sans aucune chance de succès, une barque qui prend l’eau de toutes part, singulièrement en matière de programmation des suppressions d’emplois.

J’en avais pour ma part le pressentiment logique et m’en était ouvert dans ce blog, il y a quelques jours.

Autistes peut-être….

Mais seuls contre tous et droits dans nos bottes…..

B.Pabot

mardi 20 mai 2008

cinq contre deux,un contre solitaire, et une abstention?

Extrait de la lettre de l'éducation du 14 mai de vousnousIls.fr

 

"Bac pro en 3 ans : Une intersyndicale demande un moratoire


Une intersyndicale de l'enseignement professionnel (Unsen-CGT, FO, Snep-FSU, Snuep-FSU et Sud-éducation) a demandé mardi 13 mai 2008, un moratoire sur la généralisation du bac pro en 3 ans. Les syndicats réclament qu' "une évaluation soit menée sur les trois années à venir afin de connaître les effets négatifs et positifs de cette réforme".
Ils dénoncent la teneur du relevé de conclusions rédigé à l'issue du protocole de discussions sur la rénovation de la voie professionnelle entre le ministère de l'Education nationale et six syndicats (Snetaa-EIL, Sgen-CFDT, SE-Unsa, Snalc-CSEN, SNPDEN-Unsa, I&D-Faen).
Ce document a été rendu public le 2 mai dernier. Pour Alain Vrignaud, secrétaire nationale de l'Unsen-CGT, la rentrée 2008 va être chaotique. "Rien n'a été mis en place pour l'orientation, les parents n'ont pas été clairement informés, sans parler des professeurs principaux de 3ème", explique-t-il."

 

Le SNETAa va t-il se retrouver seul à signer?

dimanche 18 mai 2008

relevé de conclusions :Ce qu'ils en disent.

les publications de l'AEF ....si vous trouvez un abonné à cette agence!

CONFIDENTIEL. Le projet de protocole d'accord sur la rénovation de la voie professionnelle ne convainc pas tous les syndicats
16/05/2008
(96227)

Une intersyndicale de l'enseignement professionnel réclame un moratoire sur la généralisation du bac pro en 3 ans
13/05/2008
(95972)

Déclinaison de la réforme du bac pro en 3 ans pour l'apprentissage: la position du ministère de l'Éducation nationale
13/05/2008
(95928)

Le relevé de conclusions sur le bac pro en 3 ans en ligne sur le site de l'AEF
02/05/2008
(95668)

Relevé de conclusions sur le bac pro 3 ans: les syndicats attendent un texte "plus global" et des garanties politiques sur les moyens
30/04/2008
(95591)

URGENT. Bac pro 3 ans: le Snalc-CSEN ne signera pas le relevé de conclusions
30/04/2008
(95569)

Bac pro 3 ans: les CFA s'inquiètent de la réaction possible des employeurs d'apprentis
24/04/2008
(95289)

Bac pro en 3 ans: le relevé de conclusions du protocole de discussions pourrait s'insérer dans un "mini-livre blanc"
21/04/2008
(95105)

Les nouveaux programmes des enseignements généraux de la voie professionnelle en consultation sur Éduscol
18/04/2008
(95011)

 

Le SGEN franchira t' il le col en danseuse?

 

Le Sgen-CFDT attend des garanties sur les moyens de la rénovation de la voie professionnelle.

mardi 6 mai 2008

Après douze réunions, le groupe de travail, issu du protocole de discussion signé le 18 décembre sur la rénovation de la voie professionnelle, est arrivé le 30 avril à un relevé de conclusions. Ce texte a fait l’objet de longs débats entre les positions de chacune des organisations syndicales présentes et les représentants du ministre. Plusieurs amendements du Sgen-CFDT y ont été intégrés. Globalement, son contenu nous apparaît comme compatible avec l’essentiel de nos revendications, notamment la possibilité d’effectuer le parcours en quatre ans, mais nous attendons des précisions importantes sur ce point.
Cependant, comme texte issu d’un compromis, il ne peut en aucun cas constituer un protocole d’accord que le Sgen-CFDT pourrait signer. Il manque de nombreux éléments sur la mise en oeuvre et plus précisément les moyens. Dans sa déclaration lors de la réunion du 30 avril, le Sgen-CFDT a demandé la traduction de ce relevé de conclusions en un protocole d’accord.
Pour cela il faudrait : 
  -que le texte intègre impérativement des éléments précis concernant les moyens attribués aux équipes pédagogiques pour mettre en oeuvre cette rénovation ; 
  -qu’il contienne des précisions importantes concernant la prise en compte de toutes les tâches, notamment le Contrôle en Cours de Formation, les effectifs compatibles avec une pédagogie individualisée, et le contenu de la 4e année de formation.

C’est en fonction des réponses apportées par le ministère et dans la vérification que cette rénovation de la voie professionnelle sera positive pour les élèves et pour les personnels, que le Sgen-CFDT se déterminera.

Paris, le 6 mai 2008

Relevé de conclusion sur le BAC PRO:Ce qu'ils en disent.....

BAC PRO en 3 ans : le SNALC refuse de signer

                                                                                                        Paris, le 30 avril 2008
DECLARATION LIMINAIRE
En dépit des réserves qu’il éprouvait face au projet initial, le SNALC-CSEN a souhaité participer au protocole de discussion, estimant qu’il était de son devoir, en tant qu’organisation syndicale responsable, de s’impliquer dans le cadre de la négociation plutôt que de préconiser un affrontement sur la base d’un refus pur et simple.
Cependant, au terme du processus de discussion engagé par l’administration - processus qui s’est toujours déroulé dans une atmosphère de cordialité -, le SNALC a le regret d’annoncer qu’il n’approuve pas, et donc ne signera pas, le relevé de conclusions dont la version définitive a été connue ce matin. Ce texte étant appelé à devenir une référence dans l’élaboration des textes réglementaires pour la voie professionnelle, le SNALC-CSEN ne saurait y souscrire, compte tenu des risques qu’il fait courir aux élèves, aux professeurs et à l’ensemble de l’institution scolaire.
Les propositions, en effet, se sont focalisées sur le bac professionnel en trois ans et sur les remédiations afférentes, sans véritablement envisager les conséquences globales du dispositif. Cette préoccupation unique exclut, en effet, toute diversification des parcours prenant en compte les besoins réels des élèves. En particulier, le dispositif ne s’inscrit jamais dans le cadre d’une volonté véritable (autre qu’affichée), de faire de la voie professionnelle une voie d’excellence. Si tel avait été le cas, le SNALC-CSEN ne se serait pas vu opposer un refus systématique d’admettre des élèves de quatrième et de troisième au sein du lycée professionnel, afin d’y suivre l’enseignement du socle fondamental. Une fois de plus, une réforme du système éducatif qui aurait dû améliorer les chances d’élèves issus de milieux sociaux défavorisés, se voit sacrifiée au profit de considérations de pure idéologie.
Pour répondre à la préoccupation purement statisticienne, économique et démagogique de supprimer les redoublements, le dispositif préconise un véritable empilage de mesures pédagogistes, dont toutes les expériences antérieures ont démontré l’inutilité, l’inanité et l’inefficacité. Outre leur caractère éminemment coûteux, ces dispositions ne manqueront pas d’induire une dénaturation de la mission des professeurs ainsi qu’une aggravation importante de leurs conditions de travail. On voit se dessiner ici, par le biais de la voie professionnelle, les premières applications des conclusions du rapport POCHARD, instituant une première étape vers l’instauration du futur « flexi-prof ».
Le SNALC-CSEN estime que la frontière entre l’enseignement technologique et professionnel se verra mise à mal par l’ensemble de ce nouveau projet, premier pas vers le démantèlement de la voie technologique, exception française jusqu’à ce jour reconnue.
Cette étape vers le lycée unique conforte la volonté politique de suppression des postes, tout en s’inscrivant dans le droit fil des réformes antérieures issues de la loi Jospin de 1989. En lieu et place d’un changement radical de politique éducative, il est certain que de tels choix sont de nature à provoquer une crise sans précédent au sein du système d’éducation. A la veille de la fête du travail et du muguet, le SNALC-CSEN est, aujourd’hui, plus enclin à se réjouir de l’avènement du printemps météorologique, que de la poursuite des « froides ténèbres » dont l’Education Nationale ne semble pas prête à sortir.

UNSEN-CGT

Analyse du relevé de conclusions suite au protocole de discussion

Suite au protocole de discussion du 18 décembre 2007 que l’UNSEN s’est refusé de signer, un relevé de conclusions vient d’être transmis. Pour l’instant aucune organisation n’a signé.

Ce texte servirait de référence au moment de la rédaction de la réglementation qui « instituera la voie professionnelle rénovée » à compter de l’année scolaire 2009-2010.

Il y est fait, pour commencer, références à quelques éléments statistiques : 32 % des jeunes non diplômés sont au chômage, ils sont 17% lorsqu’ils sont titulaires d’un cap OU d’un BEP, et 13% lorsqu’ils sont bacheliers professionnels. Le taux d’emploi est à l’identique, plus le diplôme est élevé et mieux on s’insère dans l’emploi. Une appréciation spécifique est portée sur les formations du secteur tertiaire, particulièrement sensibles à cette réalité.

L’enjeu de la rénovation consiste donc à hausser le niveau général de formation en développant le bac professionnel en 3 ans et à donner la possibilité d’obtenir un diplôme de niveau V à tous les élèves.

La réforme (plutôt l’appeler par son nom), se veut en cohérence avec les objectifs de Lisbonne « Education et formation 2010 » :

v diminuer le taux de jeunes quittant prématurément l’école (ils sont 17 % actuellement, l’objectif est de baisser le taux à 10 %),

v augmenter le taux de réussite dans l’enseignement supérieur, et pour cela amener un maximum de jeunes au niveau bac. La voie professionnelle doit jouer un rôle important, 100% au niveau V et 80 % au niveau IV.

Suit l’affichage d’un certain nombre d’objectifs et de mise en œuvre :

Lutter contre les sorties sans diplôme

En développant des démarches et des organisations permettant de lutter contre le décrochage scolaire. Pas trop de précisions à ce sujet mais une attention particulière est portée aux élèves de 3ème de SEGPA et aux liens SEGPA/EREA/LP.

Augmenter le nombre de bacheliers

En agissant sur leur motivation. Pour le ministère, il semble que la perspective directe du bac professionnel en 3 ans soit, en elle-même, un critère décisif de motivation…

Le texte insiste sur la possibilité du parcours en 4 ans sans vraiment préciser, le redoublement fera sans doute, le plus souvent, office de 4e année.

Les BEP actuels disparaissent

Le travail confié aux Commissions Professionnelles Consultatives est rappelé à savoir la redéfinition des secondes professionnelles par champs professionnels ou par filières. Les CPC travaillent sur 17 champs et 13 filières (35 aujourd’hui).

Les BEP actuels vont totalement disparaître, on peut donc sérieusement s’interroger sur la nature du diplôme de niveau V qui sera validé dans le cursus en 3 ans. Le document indique que ce sera un diplôme de niveau V (sans préciser BEP ou CAP) qui devra être reconnu par les professionnels et défini nationalement. L’évaluation pourra être mixte CCF et ponctuelle. Le conditionnel est de rigueur dans le texte. L’improvisation est totale.

Diversité des parcours

Le document insiste sur la diversité des parcours possibles avec des passerelles tout azimut. De la voie générale ou technologique à la 2nd professionnelle par exemple. La possibilité d’intégrer une 2ème année de CAP après une 2nd professionnelle avec le retour en 1ère bac pro à l’issue du CAP est un autre parcours (théorique) proposé.

Le texte préconise des modalités pédagogiques adaptées en énonçant des organisations qui existent déjà : travail en groupe et PPCP et des modalités de prise en compte du rythme des élèves (dispositifs de soutien, aide individualisé, module de remédiation, tutorat…)

Le texte signale que les modules seront intégrés dans le temps scolaire.

Le temps scolaire

De ce point de vue, il est proposé de laisser la mise en place de ces dispositifs d’aide ou de soutien à l’initiative des équipes pédagogiques. Ces dispositifs souples pouvant être de durées variables tout au long du parcours de l’élève. Il est indiqué qu’ils seront inscrits dans les grilles horaires.

L’offre de formation

Une offre de formation de niveau V doit être garantie au moins dans chaque bassin de formation, qui plus est dans le champ professionnel correspondant aux secondes professionnelles proposées.

Enseignement supérieur

Le document indique par ailleurs la nécessité d’augmenter le nombre de titulaires du bac professionnel dans l’enseignement supérieur, essentiellement en BTS, en préconisant des modalités pédagogiques permettant d’améliorer la réussite des élèves.

Personnel

Le volet personnel est assez court. Il se résume à l’affirmation d’un effort particulier sur leur formation et leur condition d’exercice sans plus de précision. En dernier lieu, il est indiqué qu’il devra être reconnu expressément aux PLP, la possibilité d’exercer en BTS.

Conclusion

Ce texte doit servir de base au dispositif réglementaire de la réforme. Le relevé de conclusion ne révèle rien de nouveau et ne fait que de confirmer ce qui se met en place depuis des mois, c'est-à-dire la généralisation des bacs pro 3 ans. Il confirme la restructuration des diplômes professionnels et la disparition des BEP actuels.

Du point de vue de l’organisation des études il fait référence à des dispositifs et des possibilités qui existent déjà (module, travail en groupe, tutorat…), sans toutefois s’avancer concrètement sur ce qui sera possible de faire. Ce n’est qu’à l’aune des moyens mis en œuvre que nous pourrions porter un jugement positif sur le dispositif proposé.

Or, rien n’est dit sur les moyens nécessaires à la mise en place de ces dispositifs. Au regard de la politique d’emplois dans la Fonction publique, on ne peut qu’être sceptique sur leur mise en œuvre.

L’UNSEN revendique le maintien des parcours en 4 ans ce qui implique le maintien des BEP existants qui ont été tous rénovés. La stratégie du bulldozer utilisée par Xavier Darcos peut s’avérer destructrice. C’est pourquoi, l’UNSEN CGT et sa confédération ont demandé un moratoire de 3 ans. Moratoire qui serait suivi d’une évaluation menée conjointement avec les personnels et leurs organisations syndicales, les Régions -qui ont aujourd’hui des compétences partagées avec l’Etat dans la définition des Plans Régionaux de Développement des Formations Professionnelles- et l’Education nationale.

Le temps de travail des personnels et son organisation dans l’année est à nouveau un enjeu revendicatif. Le relevé de discussion indique la possibilité d’une part d’autonomie des équipes éducatives. Cela peut constituer une avancée, reste à savoir sur quoi portera cette autonomie, sur quelle amplitude du temps de travail, avec des heures supplémentaires ou non… ?

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Relevé de conclusions sur le Bac PRO:la direction du SNETAA verrouille sa signature.

On s' en souvient: le SNETAA  avait signé en décembre, sans aucune consultation directe préalable de ses instances délibératives élargies(conseil national ou conseil national élargi), un protocole ministériel de discussion sur la "rénovation de la voie professionnelle".

La diffusion de la position favorable du syndicat, adoptée par son BN, avait d' ailleurs valu à l' auteur de cet article d' être traîné en référé, en pure perte d' ailleurs pour la direction plaignante du syndicat.

Aujourd'hui le fruit est pour le ministère arrivé à maturité

Les syndicats sont donc invités à signer un relevé de conclusion, porté à leur connaissance le 30 avril ; dont tout PLP  pourra prendre connaissance ci dessous.

Les syndicats non signataires du protocole de disussion n'ont fait état d'aucun changement de cap.

Parmi les signataires, le SNALC semble t-il initialement piégé par ses bonnes relations avec le SNETAA, a fait savoir que l'on ne l'y reprendrait pas deux fois .Le snalc reléve notamment qu'"on voit se dessiner les premières applications des conclusions du rapport Pochard, instituant une première étape vers l' instauration du futur "flexi-prof""

Le silence du SNETAA et celui du Se tendent à accréditer l' idée que ces syndicats vont accompagner le ministre et le gouvernement dans leur  choix et leur  apporter leur soutien pour la lise en application à contre-emploi dans les prochaines années.

Il serait question au SNETAA de parapher le dit relevé de conclusions au début de cette semaine.

Sans plus attendre

Pour le SNEAA cette démarche précipitée  est en effet d'autant plus étonnante que le conseil national élargi aux secrétaires départementaux est convoqué du 26 mai au 29 mai dans l' académie de LIMOGES  en instance délibérative ,le conseil national élargi .

Autant dire que la direction du SNETAA n'a  donc pas l 'intention de leur demander leur avis.

Ils sont pourtant les premiers au front pour apprécier les dégâts éventuels et gérer la contestation.

Il est vrai que le secrétariat national du SNETAA a convoqué en amont en bureau national le 17 mai , pour encens de signature, les dignitaires de la tendance unique du syndicat .

Compte tenu des fortes protestations que soulève la suppression des BEP et le démantelèrent des bacs PRO en 4ANs ;

Compte tenu des suppressions massives d'emploi auquel le protocole ouvre la voie ;

Compte tenu de  l'absence dans ce protocole de tout grain à moudre et d' engagements ministériels positifs, réels et concrets;

La démarche peut interroger et la conception de la démocratie surprendre

 

Le texte ci dessous ,emprunté à un tiers, est publié sous réserves d' inexactitudes ou de modifications ministérielles.

Mise en œuvre du protocole de discussion du 18 décembre 2007

Relevé de conclusions du 30 avril 2008

Le processus en cours de rénovation de la voie professionnelle traduit l’investissement de l’Etat en faveur de la réussite des élèves qui choisissent le lycée professionnel : il s’agit tout à la fois de hausser le niveau général de formation en développant fortement l’accès au baccalauréat professionnel en 3 ans, et de donner à tous les élèves la possibilité d’obtenir un diplôme de niveau V.

Le présent relevé de conclusions résulte des discussions poursuivies entre, d’une part, le ministre de l’Education nationale, représenté par le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale et le directeur général de l’enseignement scolaire et, d’autre part, les organisations syndicales signataires du protocole de discussion du 18 décembre2007. Ces échanges ont été conduits sur la base d’un programme de travail concerté. Le texte, élaboré en commun, définit les objectifs de la rénovation de la voie professionnelle et en trace les principales modalités. Il fait une part essentielle à l’accompagnement pédagogique des élèves quel que soit le type de formation choisi ; cet accompagnement, indispensable à l’atteinte des objectifs fixés, se traduira nécessairement par un engagement fort de l’Etat et de ses personnels. Ce relevé de conclusions constituera une référence au moment de la rédaction des textes réglementaires qui institueront la voie professionnelle rénovée à compter de l’année scolaire 2009-2010.

1 – Eléments de contexte

La situation des jeunes est très sensible à la conjoncture économique, et plus le niveau d’études est bas, plus cette sensibilité est grande. C’est le cas pour la génération2004 interrogée en 2007 par le CEREQ et cela confirme les résultats des enquêtes précédentes (générations 1998 et 2001).

En 2007, trois ans après la sortie du système éducatif, presque un tiers des non diplômés (32%) sont au chômage, contre seulement 17% pour les CAP-BEP, et 13% pour les bacheliers technologiques ou professionnels.

La part des jeunes en emploi qui n’est que de 58% pour les sans diplôme, atteint les trois quarts pour les niveaux V et IV diplômés (76 et 78%). La moitié des jeunes non diplômés est en emploi précaire contre seulement un tiers des diplômés des niveaux V et IV (37 et 35%). Enfin, la part des jeunes en emploi à temps partiel est de19% pour les jeunes sans diplôme contre 14% pour les autres. De manière générale, les CAP-BEP protègent moins contre le chômage que le baccalauréat professionnel: pour les titulaires d’un CAP-BEP, le chômage à trois ans a progressé entre les générations

2001 et 2004 pour atteindre 17%. Il est vrai que certaines spécialités industrielles résistent un peu mieux mais le taux de chômage des CAP et des BEP tertiaires, trois ans après la sortie de formation, a progressé de quatre points (22%) pour la Génération2004 par rapport à 2001. Les causes en sont connues : les emplois tertiaires vers lesquels se dirigent ces jeunes soit sont désormais alimentés par des niveaux de diplômes supérieurs (baccalauréat, voire BTS, c’est le cas du tertiaire administratif), soit appartiennent à des secteurs où la précarité domine (les services aux personnes par exemple).

2 – Les objectifs de la rénovation de la voie professionnelle

Ils s’inscrivent en cohérence avec les objectifs de Lisbonne« Education et formation 2010 » :

- diminuer le taux de jeunes quittant prématurément l’école : ramener à 10% (contre 17% actuellement) le taux de jeunes de 18 à 24 ans sans diplôme et ne poursuivant pas d’études ou de formation ;

- augmenter à 85% le pourcentage de jeunes ayant terminé avec succès l’enseignement secondaire supérieur. La loi Fillon du 24 avril 2005 définit pour la France l’objectif d’amener80% d’une génération au baccalauréat. Ce taux est actuellement de presque 70%, toutes voies de formation confondues (statut scolaire Education et Agriculture + apprentissage) ; le ministère de l’Education y contribue pour 63%, dont10% au titre de la voie professionnelle: ainsi l’enseignement professionnel représente 15% des jeunes parvenus à un niveau IV de formation. La voie professionnelle, qui accueille aujourd’hui 1/3 des jeunes à la sortie du collège, doit elle aussi contribuer à l’atteinte des objectifs de Lisbonne.

3 – Les axes de la rénovation de la voie professionnelle

Il s’agit d’augmenter le niveau de qualification pour tous les jeunes, en offrant la perspective pour un maximum de jeunes d’obtenir un diplôme de niveau IV et, pour tous, d’obtenir un diplôme de niveau V, en tenant compte des perspectives d’insertion selon les domaines professionnels. En complète cohérence avec l’évolution rapide de la demande de compétences à l’horizon 2015, il faut donc :

- lutter contre les sorties sans diplôme (cible : 100% de jeunes qui obtiennent au moins un diplôme de niveau V) ;

- augmenter le pourcentage de jeunes engagés dans la voie professionnelle arrivant au niveau IV (cible : 80%).

3.1. Lutter contre les sorties sans diplôme

Favoriser l’accès et la réussite au CAP et au BEP

- en développant des démarches et des organisations pédagogiques permettant de lutter efficacement contre le décrochage scolaire ;

- en développant, au sein du service public d’éducation, une offre répondant aux besoins particuliers des élèves, notamment issus de 3ème SEGPA ;

- en renforçant les liens SEGPA / EREA / LP afin de favoriser l’accès et la réussite des élèves les plus en difficulté à un diplôme de niveau V dans une offre de proximité suffisante.

3.2. Augmenter le nombre de jeunes validant un niveau IV de formation

3.2.1. En agissant sur leur motivation :

- les placer dans la perspective directe d’un baccalauréat, dans le cadre d’un cycle de formation de 3 ans ;

- donner cependant la possibilité de l’obtenir dans un parcours en quatre ans ;

- donner une meilleure lisibilité à l’offre de formation en l’organisant, à partir des analyses des CPC, soit en filières, soit en champs professionnels élargis, avec des niveaux IV et des niveaux V, en tenant compte des perspectives d’insertion et en permettant une spécialisation progressive, notamment :

- offrir des perspectives et des parcours variés à l’intérieur d’un champ ;

- clarifier l’offre de diplômes de niveau V ;

- sécuriser les parcours scolaires pour tous.

3.2.2. En permettant des parcours individualisés et des passerelles (bifurcations dans le parcours) :

- après une seconde générale et technologique ;

- après une première générale ou technologique ;

- après une seconde professionnelle;

- après un diplôme de niveau V ;

- après une première de baccalauréat professionnel.

Dans ces trois derniers cas, ces parcours s’inscrivent de préférence dans le même champ professionnel ou dans un champ professionnel voisin.

3.3. Favoriser la réussite de tous les jeunes

3.3.1. En leur permettant d’élaborer progressivement leur projet de formation

A cet effet, chaque année depuis la classe de 5ème jusqu’à la terminale, les élèves doivent pouvoir bénéficier des dispositifs mis en place par les établissements, en fonction des besoins : découverte des métiers, visites d’établissements, entretiens personnalisés.

Après une période d’accueil à l’entrée dans la voie professionnelle qui nécessite toute l’attention des équipes éducatives, un dialogue s’instaure tout au long de l’année entre l’élève, sa famille et l’équipe éducative, visant à conseiller l’élève pour la suite de son parcours scolaire. Dans ce cadre, l’élève et sa famille doivent pouvoir faire appel aux compétences spécifiques du conseiller d’orientation psychologue. En fin de seconde professionnelle les élèves précisent leur choix de baccalauréat professionnel.

Il pourra être conseillé une seconde année d’un cursus en deux ans pour préparer un diplôme de niveau V, avec la possibilité de rejoindre ensuite une première professionnelle. Le doublement ne peut être envisagé qu’à la demande des familles.

3.3.2. En leur proposant des modalités pédagogiques adaptées :

- travail en groupe ;

- travail par projet (dont le PPCP) ;

- modalités pédagogiques de prise en compte du rythme des élèves.

3.3.3. En mettant en place des dispositifs de soutien sous forme :

- d’aide individualisée ;

- de modules de remédiation ;

- de tutorat.

- de modules d’accompagnement, soit pour permettre à l’élève de poursuivre le cursus engagé, soit lors d’une bifurcation dans le parcours, qu’il s’agisse d’un changement de spécialité ou d’un changement de voie.

Ces modules seront intégrés dans le temps scolaire. Selon l’ampleur des besoins identifiés, ces dispositifs pourront être mis en place à l’initiative des équipes pédagogiques et constituer des« dispositifs de consolidation » de durée variable tout le long du parcours, notamment en vue de l’obtention d’un diplôme de niveau V ou du baccalauréat ou de la préparation de l’entrée en BTS.

Ces dispositifs souples, adaptés aux besoins des élèves, notamment en difficulté, sont inclus dans les grilles horaires.

La possibilité d’une préparation à un diplôme de niveau V correspondant aux champs professionnels représentés dans les secondes professionnelles doit être garantie au moins dans chaque bassin de formation.

3.3.4. En incluant une certification intermédiaire pour les jeunes engagés dans un cursus de formation vers le baccalauréat professionnel :

- qui soit un véritable diplôme reconnu par les professionnels et défini selon des critères nationaux ;

- qui soit intégrée de façon cohérente dans le cursus ;

- avec des modalités de certification qui pourront être mixtes (épreuves en CCF et ponctuelles).

3.3.5. En faisant évoluer la carte des formations au regard des perspectives d’emploi, tout en proposant une offre de formation de proximité diversifiée :

- en tenant compte d’une insertion professionnelle différenciée (au niveau V ou au niveau IV) selon les secteurs ;

- en prenant en compte les besoins des publics scolaires visés ;

- en anticipant l’évolution de la demande de compétences à l’horizon2015.

3.4. Augmenter progressivement le nombre de jeunes, titulaires d’un baccalauréat professionnel, diplômés de l’enseignement supérieur.

Elever le niveau de formation des jeunes suppose également de faciliter leur accès à l’enseignement supérieur avec les meilleures chances de réussite possibles. A cet effet, il convient de :

3.4.1 Informer les jeunes sur la poursuite d’études la mieux adaptée à leur cursus scolaire

L’accès aux DUT et aux BTS, diplômes de la voie technologique, qui sont préparés respectivement dans les IUT au sein des universités, et dans les STS au sein des lycées, est à recommander aux bacheliers professionnels de bon niveau, de préférence aux autres formations supérieures.

Les IUT leur sont actuellement, de fait, très peu ouverts. Le BTS est, à court terme, le diplôme supérieur qui correspond le mieux à une poursuite d’études après un baccalauréat professionnel. Certains baccalauréats professionnels donnent plus facilement que d’autres accès au BTS. Il faut tenir compte en outre du fait que, dans certains secteurs, les jeunes s’insèrent mieux avec un diplôme d’un niveau plus élevé.

3.4.2 Définir des modalités pédagogiques permettant d’améliorer la réussite en BTS des étudiants issus de baccalauréats professionnels

4- Les enseignants de la voie professionnelle

Les professeurs sont les premiers impliqués dans la rénovation de voie professionnelle. Le volet ressources humaines de cette rénovation doit comporter plusieurs mesures les concernant qui porteront essentiellement sur la formation et les modalités d’exercice du métier.

4.1. La formation initiale et continue des PLP et des enseignants non titulaires exerçant au sein de l’enseignement professionnel.

4.1.1. Pour les stagiaires et les néo titulaires, ce sont les stages en entreprise et les stages en responsabilité prévus par le nouveau cahier des charges de la formation des maîtres qu’il conviendra, en liaison avec les IUFM, de faire vivre en les orientant vers la meilleure connaissance et appropriation de cette rénovation.

4.1.2. Pour les enseignants exerçant déjà au sein de la voie professionnelle, la formation continue doit les mettre en situation d’être partie prenante de la rénovation de la voie professionnelle. Ainsi les plans académiques de formation devront prévoir des modules de formation spécifiques autour des problématiques des parcours différenciés

et de l’aide individualisée, de l’accompagnement à l’orientation, de la prise en charge des élèves en voie de décrochage, et plus simplement, de l’appropriation de la rénovation. Tout enseignant qui, parce qu’il a exercé depuis plusieurs années en BEP ou en CAP, estime qu’il devrait renforcer sa formation continue pour exercer en baccalauréat professionnel se verra offrir une réponse adaptée. Ainsi, les nouveaux outils de la formation continue prévus par la loi du 2 février 2007 pourront être mis en œuvre. De même, des actions de formation spécifiques répondant à l’évolution des métiers seront organisées. Des dispositifs dans le cadre de la formation continue des enseignants doivent faciliter et permettre à tout professeur qui le souhaiterait, d’effectuer une période de formation, plus ou moins longue, en milieu professionnel pour actualiser ses connaissances au regard de l’évolution des métiers.

Par ailleurs, des dispositifs d’accompagnement et de formation seront proposés au niveau académique afin de contribuer à la résorption de la précarité. Il s’agit, en facilitant l’accès à la VAE des personnels enseignants non titulaires, de leur permettre l’obtention des titres universitaires nécessaires à leur candidature aux concours de PLP.

Ces diverses mesures autour de la formation continue, essentielles pour l’adaptation des enseignants à de nouvelles missions ou pour leur permettre d’envisager une évolution professionnelle souhaitée seront la priorité des plans académiques de formation des deux années qui viennent. La DGRH procédera à une analyse quantitative et qualitative approfondie du corps des PLP ; parallèlement, une étude à moyen terme conduite par les services de la DGESCO et ceux de la DGRH permettra d’améliorer la gestion prévisionnelle du corps des PLP en s’appuyant sur la projection de l’évolution de l’offre de formation prévue au sein des académies.

4.2. Les modalités d’exercice des fonctions des PLP seront repensées au moment de la mise en œuvre de cette rénovation qui, en conduisant plus d’élèves au baccalauréat, engendrera plus de poursuites d’études, en BTS notamment. Il s’agira de leur reconnaître expressément la possibilité d’enseigner en post baccalauréat et en IUFM. Il s’agira aussi de reconnaître la spécificité des tâches qu’ils accomplissent.

 

A votre appréciation.

 

Bernard PABOT