samedi 29 novembre 2008

Elections: Quel syndicalisme choisir?

Les élections professionnelles vont donner leur verdict.

Les bateleurs syndicaux n’auront pas manqué de faire l’article sur la qualité de leurs produits .

Ils n’auront pas failli au devoir de vous vanter les mérites des militantes et des militants qu’ils vous proposent de nommer comme commissaires paritaires nationaux ou académiques.

Ils auront souligné, à juste titre, leur dévouement, leur disponibilité, leur écoute, leur compétence pour défendre votre promotion ,votre mutation, votre carrière et vos autres droits de salariés fonctionnaires .

Toutes choses au demeurant importantes mais qui réservent à l’action syndicale le rôle de négocier dans les marges des espace du possible concédés par l’ETAT employeur et qui tendent ainsi à construire un syndicalisme à la marge .

L’enjeu de l’élection est ainsi confiné dans les colifichets ;

D’abord parce que le paritarisme ne saurait se borner à être à parité numérique autour d’une table avec un jeu qui prévoit que l’un dispose des propositions et des rênes de la négociation tandis que l’autre sollicite ;

ce qui donne aujourd’hui à penser au gouvernement qu’il pourrait y mettre fin d’un simple trait de plume !

Ensuite parce que moins que jamais il existe bien, n’en déplaise aux réformistes de tous poils, des formes de rapport de classes entre les salariés de la fonction publique et d’autres salariés qui jouent les employeurs pour le compte de l’Etat .
En ce domaine la notion de rapport de force exige certes de choisir un syndicat avec un nombre de représentants autour de la table autour de la table, ce qui lui confère l’apparence de la puissance.

Mais il lui faut surtout la volonté de se battre pour les intérêts d’ensemble des personnels de leur renvoyer, en priorité en direction de ses mandants, les acquis de la force syndicale que leur confiance électorale a construite.

Un tel constat s’accompagne mal d’un syndicalisme d’accompagnement qui prend acte des volontés ministérielles, en facilite l’application et parfois même les devance pour donner à croire que le bilan ministériel est en fait le bilan syndical .

On peut donc se demander si les signataires du protocole d’accord sur le BAC PRO qui se sont engagés dans la destruction de l »emploi, accru la dimension aléatoire des carrières et des postes, autorisé le retour de lourdes menaces statutaires sur les services et hypothéqué durablement la spécificité de l’enseignement professionnel ,ont méritent au fond votre confiance .

agamemnon

vendredi 28 novembre 2008

crise financière et récession: les salariés paient la facture.

http://maps.google.com/maps/ms?hl=fr&ptab=2&ie=UTF8&oe=UTF8&msa=0&msid=106468196104779563781.00045a2a5e1c2cf69d5d4&ll=46.988988,1.955652&spn=8.033979,11.664219

PLANS SOCIAUX / Mediapart.fr

Les suppressions d' emplois annoncées depuis septembre 2008

Information ministérielle

Réunion informelle des ministres européens en charge de l'enseignement et de la formation professionnels et des ministres européens en charge de l'enseignement supérieur
Communiqué de presse - Xavier Darcos 26/11/2008

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Dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, une réunion informelle s’est tenue à Bordeaux, le 26 novembre, entre les ministres en charge de l’enseignement et de la formation professionnels (E.F.P.) et de l’enseignement supérieur.

Cette réunion associait les pays participant au processus de coopération dit de Copenhague (les États membres de l’U.E. auxquels se sont joints la Norvège, la Croatie et la Turquie), la Commission européenne et les partenaires sociaux européens. Le processus de Copenhague a été lancé en novembre 2002 par les ministres chargés de l’enseignement et de la formation professionnels de l’Union européenne, les États de l’Espace économique européen (E.E.E.), l’Association européenne de libre échange (A.E.L.E.), les partenaires sociaux européens et la Commission européenne.

La matinée était présidée par le ministre de l’Éducation nationale, Xavier Darcos.

Durant la matinée, les participants ont adopté le « communiqué de Bordeaux ». Celui-ci procède à l’état des lieux de la mise en œuvre des différents instruments créés dans le cadre du « processus de Copenhague » et fixe les priorités à venir. Feuille de route, il décrit les perspectives et les actions pour la coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels.

Le processus de Copenhague a permis la création d’outils majeurs qui facilitent la mobilité des jeunes et des adultes suivant une formation professionnelle, la reconnaissance des formations et des diplômes, le portfolio Europass, le cadre européen des certifications (C.E.C.), le futur système de crédits d’apprentissage pour l’enseignement et la formation professionnels (E.C.V.E.T.) et le futur cadre européen d’assurance qualité pour l’E.F.P.

Cette coopération européenne en matière d’enseignement et de formation professionnels a contribué à faire évoluer les politiques nationales. Les instruments européens soutiennent la modernisation des systèmes, la transparence des qualifications et favorisent le développement de la mobilité. Au service des citoyens européens, un espace européen de l’E.F.P. se construit, fondé sur la transparence et la confiance mutuelle, en coopération étroite avec tous les acteurs, notamment, les partenaires sociaux. Pour les prochaines années,  le communiqué identifie les priorités suivantes:

  • mettre en œuvre, au  niveau national et au niveau européen, les outils et les dispositifs de la coopération en matière d’enseignement et de formation professionnels ;
  • renforcer la qualité et l’attractivité des systèmes d’enseignement et de formation professionnels ;
  • renforcer les lieux entre l’enseignement et la formation professionnels et le marché du travail ;
  • renforcer les modalités de la coopération européenne.

Ces priorités s’inscrivent dans le contexte du futur cadre stratégique de coopération européenne dans le domaine de l'éducation et de la formation.

Le Commissaire Figel et les ministres ont aussi remis, au cours de cette matinée, leurs prix aux lauréats du concours Euroskills des différents pays.

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présidé les travaux de l’après-midi.

Ceux-ci ont été consacrés à la présentation par Georg Winckler, président de l’association de l’université européenne (E.U.A.), de la Charte des universités européennes pour l’apprentissage tout au long de la vie que l’E.U.A. a adoptée à Rotterdam le 25 octobre 2008.

Cette charte répond à une proposition que le Premier ministre, François Fillon, avait adressée à l’E.U.A. en janvier dernier à la Sorbonne.

Cette charte exprime la volonté des universités européennes d’accroître leur contribution à la formation tout au long de la vie et à l’Europe de la connaissance. Ceci suppose une élévation du niveau des compétences au profit du plus grand nombre des adultes et l’exploitation de tous les talents par une réelle validation des acquis, afin de donner à l’Europe un avantage compétitif dans la concurrence induite par la mondialisation.

Ce texte ambitieux met en avant une série d’engagements auxquels les universités sont invitées à souscrire, chacune dans le cadre de sa stratégie d’établissement. Il constitue un appel en faveur du développement d’universités inclusives élargissant le public d’apprenants, validant les acquis et proposant des programmes innovateurs. La charte propose aux Etats de soutenir cette initiative forte, notamment en matière de politiques d’orientation, d’information et d’assurance-qualité.

Valérie Pécresse a ensuite animé un débat sur les modalités possibles de mise en œuvre des principes énoncés par la charte, par les universités comme par les Etats.

En savoir plus
Site à consulter

Site de la Présidence française de l'Union européenne
Événements, actualités
Accueil_U.E.
www.ue2008.fr

Mise à jour : novembre 2008

Communiqué des ministres européens de l’éducation et de la formation professionnels,
des partenaires sociaux européens et de la Commission européenne
réunis à Bordeaux le 26 novembre 2008
pour revoir les priorités et les stratégies du processus de Copenhag
ue

http://www.ue2008.fr/webdav/site/PFUE/shared/import/1126_informelle_resultats/Communique_Bordeaux_FR.pdf

mardi 25 novembre 2008

A l'heure de la privatisation, du "mérite", de la performance, de la diligence ou de..la collaboration jaune....

Le premier  mode d' emploi officiel et tarifé  du mérite(lecture:liens ci dessous)

un bel outil pour l' appréciation du  mérite des PLP :une globalisation du service à la grâce du chef d' établissement.!.

Du coté du  SNETAA silence dans les rangs sur une mesure fonction publique dont on ne doute pas qu' elle se prolongera  sans plus attendre dans les motivations gouvernementales pour éclairer, sous des formes adaptées,  de futures négociations des statuts des enseignants.

Par exemple celles que l' on dit en cours sur  la globalisation  du service des PLP(article 30 du statut) et dont le résultat pourrait, dit-on,  être annoncé dans les prochains jours.

Dont le SNETAA craignait avant les élections qu' elles puissent être entravées....

Le SNETAA n' affichait-il pas sa crainte dans un communiqué de presse,il y a quelques jours, d' un éventuel rejet par le Conseil supérieur de l'Education des décrets statutaires qui en découleraient?

Est ce à dire qu' il y serait par avance favorable?
Ce serait pour le moins, en cas de publication avant le 2 Décembre,  une affaire à très grand risque électoral pour le ou les syndicats lancés dans l' aventure;

Un accompagnement  et une  collaboration jaune pour une globalisation qui, au même titre que la réforme des Bacs Pros, annonce de lourdes déconvenues pour les  PLP et fait couler bien des sueurs froides dans le dos de certains dirigeants syndicaux imprudemment trop avancés sur ce terrain.

Mais après le 20 novembre et l' affichage de ses conceptions du syndicalisme le ministre ne peut se permettre un tel croc en jambe.

D' autant plus que les champs de recul à décliner sur des avancées syndicales passées que le gouvernement pourrait proposer aux syndicats de PLP   sont nombreux.

Augmentation du nombre hebdomadaire ou annuel  d' heures supplémentaires obligatoires,service hebdomadaire variable et obligations annualisées avec report éventuel du déficit d' exécution sur l' année suivante, retour à un arbitraire total du mérite pour l'accés à la hors classe, élargissement des obligations de service complémentaires dans d' autres établissement ou en dehors de sa spécialité de recrutement voire de sa discipline de formation,obligation de service à coefficient minoré en heures d' éducation en substitution à des heures d' enseignement  et à leur détriment, , service pendant les vacances scolaires grâce au jeu de la globalisation et de l"application du seul régime des congés annuels de la fonction publique d'Etat, renforcement de l' arbitraire dans les mutations et premières affectation, contraintes de zèle hiérarchiques  diverses et variées au nom du nécessaire accroissement de l' autonomie des établissement et de renforcement de l' autorité et des pouvoirs de leurs chefs ...

Toutes choses contre lesquelles le SNETAA avait ferraillé avec ténacité  par le passé....

A trop caresser le ministre dans le sens du poil, on peut rapidement se faire prendre  le bras dans la nouvelle machine à broyer les "acquis" des personnels.

Le Snetaa est parvenu  a sauver la face syndicale en trouvant refuge le 20 novembre sous l' unité syndicale.

Que fera t-il le 10 décembre?

Agamemnon

 

http://www.lexpress.fr/actualite/economie/les-fonctionnaires-payes-au-merite-mode-d-emploi_658983.html

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sarkozy-propose-un-pacte-aux-fonctionnaires_466707.html

http://afp.google.com/article/ALeqM5g5HZXnZSn6ynwoSCdLabhNUhOoHw

http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/01/485625-Fonctionnaires-faut-il-les-payer-au-merite.html

http://www.francesoir.fr/politique/2008/11/01/prime-au-merite-200-000-fonctionnaires-bientot-concernes.html

dimanche 23 novembre 2008

prime contre salaire

Lu sur:http://www.lesechos.fr/patrimoine/famille/300309086-fonctionnaires-une-prime-de-740-euros-brut-avant-la-fin-de-l-annee.htm

Fonctionnaires : une prime de 740 euros brut avant la fin de l'année

Fonctionnaires : une prime de 740 euros brut avant la fin de l'annéePlus de 130.000 agents de l'Etat dont le traitement a progressé moins vite que l'inflation entre 2003 et 2007 vont recevoir, en moyenne, une prime de 740 euros brut avant la fin de l'année. Eric Woerth ne souhaite pas rouvrir la discussion sur l'évolution du point d'indice, fixée à 0,8 % pour 2009.   

Cliquez ici

vendredi 21 novembre 2008

Bis repetita placent...

(Les choses répétées plaisent....)

Seconde publication  d'un textes paru sur le BLOG le 9 novembre sous le titre "LA MAIN DANS LA MAIN" 

"Avec 20 % de candidats supplémentaires cette année, selon les chiffres du ministère de l'éducation nationale, le baccalauréat professionnel en trois ans, très contesté en 2007, semble plaire aux élèves. Après une expérimentation menée avec soixante-dix mille lycéens en septembre, cette réforme doit être généralisée à la rentrée 2009. Ce sera la fin du parcours en quatre ans, avec d'abord deux ans en BEP, puis deux ans pour préparer le baccalauréat professionnel. A la sortie de la troisième, les collégiens auront donc désormais le choix entre le baccalauréat professionnel en trois ans et le CAP en deux, un diplôme en général plus adapté aux métiers de l'artisanat. Mais ils pourront toujours entrer en première professionnelle après un CAP, s'ils le souhaitent.

Pour réfléchir sur ce "bouleversement", l'Association française pour le développement de l'enseignement technique (Afdet), qui regroupe des acteurs de l'enseignement et du monde de l'entreprise, organisait mercredi 12 novembre des "assises de l'enseignement professionnel". L'occasion pour le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, de défendre sa réforme. "Le bac en trois ans doit faire changer les regards" sur l'enseignement professionnel en assurant "une égale dignité" entre baccalauréats professionnel et général, estime-t-il.

Le ministre est apparu d'autant plus satisfait que sa réforme semble maintenant acquise. Notamment parce que le Syndicat national de l'enseignement technique action autonome (Snetaa), premier syndicat d'enseignants en lycée professionnel, a fini par la soutenir. "Après avoir présenté cette mesure pour des raisons purement budgétaires, Xavier Darcos a accepté de négocier", explique Christian Lage, son secrétaire général, qui souhaiterait même désormais "une généralisation plus rapide". Le ministère a en effet assuré qu'aucune suppression de postes n'interviendra dans le cadre de l'application de cette réforme et que quatre mille places supplémentaires en CAP ont été ouvertes, pour continuer d'accueillir ceux qui veulent n'étudier que deux ans......."

Extrait d'un article du journal Le Monde

Merci à ce journal de nous révéler le degré de la collaboration idéologique syndicale du Snetaa et le degré de compromission  co-gestionnaire à laquelle elle conduit!

 

Ce texte a été suivi plusieurs jours aprés d' un démenti  de circonstance de la direction du SNETAA, publié sur le site de l' organisation ,qui laisse rêveur et dont le BLOG a publié l'intégralité du contenu'(Intox ou dérapage? 14 novembre 2008)

Pourquoi en effet la direction du  SNETAA n' t-elle pas demandé au journal LE MONDE un droit de réponse, autrement plus crédible,  auxquels les enregistrement du colloque auraient donné un crédit infaillible?

 image PHOTO DE LA SIGNATURE DU PROTOCOLE SUR LES BACS PRO:   la main dans la main?

(un ministre, un syndicat d'enseignants, deux syndicats de direction)

Agamemnon

jeudi 20 novembre 2008

Grève réussie:.... surenchères verbales et provocations du ministre!

Revue de presse:ne la laissez pas rancir!

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jKm9kjcC7tnW3xB3j-pEiiwrwAuA

http://www.leparisien.fr/societe/enseignants-en-greve-toutes-vos-reactions-20-11-2008-316002.php?xtor=SEC-7

http://actualite.aol.fr/education-forte-greve-dans-le-primaire/article/20081120070030139481279

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/null/917/0/292538

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5if28ccPd_P3e6oxtV9KMgKSE4zwQ

http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/11/20/6F7VNygvBnQ1Q/index.xml

http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200847/education-une-greve-qui-mobilise_166208.html

http://www.soseducation.com/rw_rubrique_529_l-ambiguite-des-revendications-syndicales-conduit-sos-education-a-renoncer-a-participer-a-la-manifestation-du-20-novembre.php

http://www.rfi.fr/actufr/articles/107/article_75087.asp

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20081120.OBS1852/darcos__les_suppressions_de_postes_se_poursuivront.html

http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-grogne-des-enseignants-prend-de-l-ampleur_81996.html

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081120&key2=081120172312.w7am8w9n.xml

http://www.liberation.fr/societe/0101267415-les-maux-des-profs-au-pied-de-la-lettre

http://paris.evous.fr/La-greve-des-enseignants-et-les,2425.html

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/3_questions_a/20081120.OBS1944/xavier_darcos_emploie_la_mauvaise_methode.html

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gSmZa3TUViMxS3wZ4rTBIrfW6GUA

http://www.terrepolitique.com/2008/11/20/%C2%ABjai-envie-de-dire-a-ceux-qui-font-la-greve-quil-faut-quils-fassent-attention-parce-que-le-monde-la-france-avancent-plus-vite-que-les-corteges%C2%BB/

comment contourner l' augmentation de la valeur du point indiciaire!

Avertissement de la rédaction: la reprise pour l' information des lecteurs d' informations parues sur "la lettre du service public" ne  vaut pas approbation du dispositif présenté ,lequel a pour objet de contourner l' augmentation de la valeur du point indiciaire et les droits ds personels inscrits dans les  statuts des trois  fonctions publiques

 

Une garantie individuelle du pouvoir d’achat pour les fonctionnaires

(17/11/2008)

"Les agents de la fonction publique de l’Etat mais aussi de la fonction publique territoriale et hospitalière peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’une indemnité au 2ème semestre 2008, appelée "garantie individuelle du pouvoir d’achat" (Gipa).

La situation individuelle des agents en poste sera examinée sur l’ensemble de la période s’étalant du 31/12/03 au 31/12/07 afin de savoir si ces agents ont eu une évolution moyenne de leur traitement indiciaire brut inférieure à celle de l’inflation (indice des prix à la consommation hors tabac). Selon les estimations du ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique, près de 130 000 agents de la fonction publique d’État font partie des bénéficiaires de la Gipa pour un montant moyen de 740 euros bruts.

Un décret publié au Journal officiel du samedi 7 juin 2008 a fixé l’entrée en vigueur de la Gipa. Un autre décret publié au Journal officiel du mercredi 17 septembre 2008 prévoit également la prise en compte de la Gipa dans la retraite additionnelle des fonctionnaires".

La garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA)

"La GIPA ou Garantie individuelle du pouvoir d’achat du traitement indiciaire des fonctionnaires concerne tous les fonctionnaires titulaires civils, des trois versants de la fonction publique, les magistrats et les militaires appartenant à des grades dont l’indice sommital est inférieur ou égal à HEB (hors échelle B), et les agents non titulaires employés de manière continue. Cette indemnité fait partie des éléments de rémunération soumis à cotisations au régime de retraite additionnelle de la fonction publique.

Son mécanisme repose sur une comparaison entre l’évolution du traitement indiciaire brut (TIB) détenu sur une période référence de quatre ans (2003-2007) et celle de l’indice des prix à la consommation (hors tabac).

La situation des fonctionnaires des trois fonctions publiques en poste pendant l’ensemble de la période (2003-2007) a été examinée dès 2008. Les agents dont l’évolution moyenne de leur traitement était inférieure à celle à celle de l’inflation, ont reçu une indemnité au second semestre 2008".

En 2011, un nouvel examen de l’ensemble des situations individuelles sera réalisé. La garantie portera sur la période de référence allant du 31/12/2006 au 31/12/2010".

- Consultez la brochure présentant l’intégralité du dispositif de la GIPA

- - Décret n° 2008-964 du 16 septembre 2008 relatif aux modalités de prise en compte dans la retraite additionnelle de la fonction publique de l’indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat

- Décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 relatif à l’instauration d’une indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat

- Circulaire n° 2170 du 30 octobre 2008 additif à la circulaire n° 2164 du 13 juin 2008 relative à la mise en œuvre du décret n° 2008-539 du 6 juin 2008.

- Circulaire n° 2164 du 13 juin 2008 relative à la mise en oeuvre d’une indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d’achat.

- Simulateur de calcul GIPA

- Dispositif en faveur du pouvoir d’achat des fonctionnaires

- - Les relevés de conclusion du 21 février 2008

mercredi 19 novembre 2008

comités de la loi du 9 décembre 1905

valoriser  la pensée laïque:

L'Etat chez lui, l'Eglise chez elle."

Victor Hugo (1802-1885)


"Même si je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, je suis prêt à me battre pour que vous puissiez le dire"

Voltaire (1694-1778)


"La République c’est le droit de tout homme, quelle que soit sa croyance religieuse, à avoir sa part de la souveraineté"

Jean Jaurès - (1859–1914)


"Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire, c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques"

Jean Jaurès - (1859–1914)


"Le spectacle du ciel paraît à tout le monde une preuve de l’existence de Dieu. Je le croyais à dix-neuf ans ; aujourd’hui je n’y vois que de la matière et du mouvement."

Jérôme Lalande (1800)


"Descendre d'un singe, mon cher, espérons que cela n'est pas vrai, et si cela était, prions pour que cela ne se sache pas !"

confidence de l'épouse de l'évêque de Worcester en 1860, l'année suivant la publication de "L'Origine des espèces" par Charles DARWIN


"Être laïque, ce n’est point vouloir violenter, ce n’est point vouloir mépriser les consciences détenues dans les vieilles chaînes des croyances, c’est refuser aux religions qui passent le droit de gouverner l’humanité qui dure. Être laïque, ce n’est point consentir la soumission de la raison à un dogme immuable, ni l’abdication de l’esprit humain devant l’incompréhensible : c’est ne prendre son parti d’aucune ignorance ni d’aucune misère, c’est livrer bataille au nom de la justice"

le précepte d’Ernest Lavisse, l’un des artisans de l’enracinement dans la société de l’esprit républicain

revendications en berne?

(se rapporter au communiqué de presse diffusé sur le site du SNETAA en date du 26 septembre 2008):

accés au site:http://www.snetaa.org/accueil.html

http://www.snetaa.org/cariboost_files/com_20email_2026_2009.pdf

Mais ou sont les revendications?

Telle est la question que soulève la lecture du communiqué mentionné découvert sur le site du SNETAA, et dont la rédaction dans une langue de bois racoleuse masque l' absence d' un réel contenu syndical.

Tout bon réformiste se doit dés le premier abord  de contourner le premier étage de toute réforme, à savoir son objet même:est-elle nécessaire, fondée et utile?

En d' autres termes est-il nécessaire, fondé et utile, de porter le recrutement de TOUS les enseignants  au niveau MASTER, et est ce une exigence pour l' enseignement professionnel ?

En bon suiveur de réformes, le SNETAA nous laissera sur notre faim . Sa réponse est ainsi tacite et acquise; c' est oui!

Seconde question de fond que se doit de poser tout syndicaliste:l' accroissement et  le relèvement du niveau des exigences de l' employeur en matière de qualification s' accompagneront  t-ils  d' une meilleure considération matérielle et professionnelle pour les personnels concernés?

Seconde attitude d' un bon réformiste: ne pas poser la question pour ne pas entraver la "modernisation" voire le "modernisme",celui qui entend susciter un"nouveau regard ",par exemple sur le baccalauréat professionnel .

Troisième  question non posée  et qui ne saurait être contournée: Quelles  seront les exigences  pour les personnels en place et qu'en sera t-il  par exemple des conditions des concours internes qui autorisent la promotion des personnels?

Quatrième question redoutable et non moins  spécifique à l' enseignement professionnel;Qu'en sera t' il des entrées  concours dans le corps des PLP par le métier et ainsi par  par une voie non universitaire?...Condamnées ,rétrécies comme le donne à penser la théorisation recherchée de l' enseignement professionnel,la volonté de le "technologiser" et de le rapprocher de l' enseignement technique.

Cinquième question; quels contre feu le SNETAA revendique t-il  pour éviter qu' un tel choix de recrutement ne débouche sur une fusion des corps des certifiés et des PLP qu' appelle, et il n' est pas besoin d' être grand clerc pour le comprendre  le rapprochement  par le Bac Pro en 3ans du Bac Pro et des autres bacs ,la dilution de la pratique professionnelle, la fermeture des BEP, l' extension des cap 2ans largement ouverts sur l' apprentissage ou offerts à ce dernier?

Toutes questions rejetées en principe par les mandats du SNETAA ...

Sixième question...quelles sont les revendications sur l' énumération des titres de chapitres affichés que la rédaction du blog a souligné dans le texte.

Il y aurait bien d' autres points à relever et à commenter!

Ne s' agit-il ,par exemple, que d' améliorer les débuts de carrière? S' agirait-il d' écraser l' amplitude de la grille de rémunération des PLP, dans une démarche à l' opposé de celle qui a été revendiquée et obtenue dans un passé récent avec la création des PLP2 et de  la hors classe  pour  l' élever et de l' étirer  pour tous avec en outre un  profit pour chacun ?

Quels sont les dessous et les méandres de idéologiques de pensée de la phrase abscone" qui prend quelques libertés avec la langue française l' enseignement général préempte la spécificité de la voie professionnelle"

Est ce à dire que le coeur de l' enseignement professionnel ne résiderait plus dans le métier mais dans l' enseignement général?

La préemption n' est-elle pas en effet "un droit donné à quelqu'un d' acquérir un bien par préférence à tout autre,"

Quelle volte-face pour le syndicat en faveur d' une position idéologique qui ruinerait tous ses mandats sur la spécificité de l' enseignement professionnel et sa propre spécificité syndicale!

Ne pas poser les questions permet  évidemment d' éviter d' y répondre et de prendre le risque de s' engager!

La parole est d' argent et le silence est d' or ....mais qui ne dit mot consent.

La direction du SNETAA nourrit -elle l' illusion d' une nouvelle jeunesse syndicale dont elle espère qu' elle conduira à un soutien massif et exprimé des personnels aux prochaines élections  et à une relance de syndicalisation ?

Ou  se borne t-elle, dans une stratégie  calculée,  à jeter  subrepticement  mais pas nécessairement discrètement sa gourme syndicale?

La réponse appartient aux personnels.

 

Agamemnon 

A l' heure des comptes budgétaires pour 2009 ( dossier)

extrait du rapport CENSI à l' Assemblée Nationale sur le budget de l'Education :

http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/budget/plf2009/b1198-a22.pdf

1 COMPARAISON INTERNATIONALE DES COÛTS DES ÉLÈVES
(ANNÉE 2005)

(en équivalents dollars)

Pays

Élémentaire

Second degré

Supérieur (incluant les dépenses de
R et D)

Australie

5 992

8 408

14 579

Belgique

6 648

7 731

11 960

Finlande

5 557

7 234

12 285

France

5 365 élémentaire

8 927 cecond degré

10 995 supérieur

Allemagne

5 014

7 636

12 446

Grèce

5 146

8 423

6 130

Italie

6 835

7 648

8 026

Japon

6 744

7 908

12 326

Pays Bas

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6 266

7 741

13 883

Espagne

5 502

7 211

10 089

Suède

7 532

8 198

15 946

Royaume Uni

6 361

7 167

13 506

États Unis

9 156

10 390

24 370

Moyenne OCDE

6 173

7 804

11 512

Commentaires.de la rédaction ..Le second degré européen le plus cher évidemment parmi les résultats des pays affichés....

Source : OCDE, Regards sur l’éducation, édition 2008

–2 La maîtrise des compétences et l’efficacité du système éducatif

L’efficacité de notre système éducatif a connu un recul sur la période 2001-2006, selon les enquêtes comparatives menées par l’Association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire (IEA).

En juin 2001, les élèves de CM1 évalués en France par l’enquête PIRLS (Progress in international literacy study) obtenaient un score nettement supérieur à la moyenne internationale, mais dans un rang médian parmi les pays comparables sur la moyenne OCDE. La dernière évaluation, réalisée en mai 2006, laisse apparaître que la France se trouve dans le peloton de queue des pays européens, puisque sur 21 pays, 15 ont des scores moyens supérieurs et qu’elle voit sa place reculer.

En ce qui concerne les élèves de 15 ans, en compréhension de l’écrit, les résultats semblent s’être dégradés puisque la France (488 points) passe au-dessous de la moyenne OCDE (492 points) alors qu’elle était restée dans la moyenne des pays de l’OCDE de 2000 à 2003. Comme en 2000 et 2003, la France est restée dans le groupe des pays autour de la moyenne OCDE mais en descendant vers le bas de ce groupe. De plus, en 2006, les élèves des niveaux très bas pourraient représenter 21,8 % des élèves français alors qu’ils étaient 15,2 % en 2000 et 17,5 % en 2003.

Les élèves les moins performants sont 8,5 % de l’ensemble des élèves français alors qu’ils étaient 6,3 % en 2003 et 4,2 % en 2000. Pour l’ensemble des pays de l’OCDE, cette proportion est passée de 6,2 à 7,4 % en six ans. La plupart de ces élèves sont capables de lire dans l’acception technique du terme mais éprouvent de sérieuses difficultés à utiliser la lecture pour étendre et améliorer leurs connaissances.

En mathématiques, l’évaluation 2006 fait apparaître une chute de 15 points des jeunes français qui peut alerter : elle montre une tendance à la baisse dans la mesure où celle-ci concerne chacun des aspects de l’évaluation. Comme pour la compréhension de l’écrit, on constate donc un glissement de la population vers les bas niveaux.

Votre Rapporteur spécial approuve la mise en place par le ministère de nouveaux outils d’évaluation dès la rentrée 2008-2009, sur la base de protocoles nationaux élaborés en référence aux nouveaux programmes d’enseignement de l’école primaire. Cette première phase devra être suivie de la mise en place de nouveaux outils d’évaluation également pour le secondaire.

commentaires de la rédaction

Sans enfermer l' enseignement professionnel dans une mission exclusive au profit des élèves en difficulté,et alors que leur nombre s' accroît ,force est de constater que c' est le moment que choisissent le Ministre et le SNETAA pour supprimer  plus de 100000 places de BEP par à peine 4000 de CAP;

Il est vrai qu' il est créé  une certification bidon en cours de parcours scolaire, dite de BEP, dont la seule mission sera simplement de"positiver" un échec au BAC PRO en 3 ans.

Voilà de quoi faire et élargir le lit de l' apprentissage...

Il faut être frappé de cécité aiguë et/ou avoir un cynisme absolu pour ne pas saisir les dimensions de la  réforme et refuser de comprendre qu'il s'agit de permettre une distillation fractionnée et un dégraissage du système éducatif à la sortie de la scolarité obligatoire .

A l'heure où l' on réduit l' Etat à ses seules missions régaliennes ,le soutien syndical à la réforme de l' enseignement professionnel est un cadeau inestimable pour les artisans d' un rétrécissement du système éducatif proclamé  trop onéreux

 

3 La diminution du plafond d’emplois en 2009

Le présent projet prévoit le non-remplacement de 13 500 ETP à l’occasion des départs à la retraite ; rappelons que 11 200 ETP n’ont pas été remplacés en 2008.

Ce nombre d’ETP correspond à 4 500 ETPT. Cette diminution est calculée de la manière suivante :

– extension en année pleine des mesures d’emplois opérées à la rentrée 2008 : – 7 079 ETPT ;

– schéma d’emploi pour 2009 : – 4 500 ETPT. Ce schéma d’emplois génére une économie de 503 millions d’euros.

Ce schéma d’emplois comporte des contreparties pour les personnels : une enveloppe catégorielle de 258 millions d’euros permettra de financer les mesures de revalorisation des enseignants, notamment en début de carrière, et des personnels administratifs des services déconcentrés. À ces économies d’emplois s’ajoutent des transferts (– 11 309 ETPT, dont 11 360 au titre de la décentralisation) pour un montant total de 364 millions d’euros.

S’agissant des personnels du premier degré, 10 600 départs en retraite sont prévus en 2009. Avec 3 000 enseignants titulaires non remplacés, le taux de remplacement s’élève à 72 %.

En ce qui concerne les personnels du second degré, 15 760 départs en retraite sont prévus, dont 5 500 enseignants titulaires non remplacés ; le taux de remplacement s’élève à 65 %.

Le plafond d’emplois des programmes de la mission relevant du ministère de l’Éducation nationale diminue, de 1 000 754 à 977 863 ETPT.

Le tableau ci-dessous présente en ETPT les effectifs rémunérés de 2006 à 2009.

ENSEIGNEMENT SCOLAIRE : EFFECTIFS HORS ENSEIGNEMENT TECHNIQUE AGRICOLE

Programme

2006 (exécution)

2007
(exécution)

2008
(prévisions)

2009
(plafond d’emplois)

ETPT

ETPT

Évolution / 2006
(en %)

ETPT

Évolution / 2007
(en %)

ETPT

Évolution / 2008
(en %)

Enseignement du 1er degré public

332 932

332 561

– 0,11

333 074

0,15 %

332 027

– 0,31

Enseignement du second degré public

478 467 Execution 2006

474 807  Execution 2007

– 0,76     Evolution

466 975  Prévision 2008

1,65 %

457 592 plafond d'emplois 2009

– 2,01

Vie de l’élève

125 664

75 567

– 39,87

43 048

43,03 %

33 723

– 21,66

Soutien de la politique de l’éducation nationale

26 553

26 639

0,32

25 404

4,63 %

25 447

0,18

Enseignement privé

131 648

131 388

– 0,20

130 427

0,73 %

129 074

– 1,04

Total mission

1 095 264

1 040 962

4,96

998 928

4,04 %

977 863

2,11

Enfin, 300 emplois d’infirmières sont créés par transformation de 300 emplois vacants de maîtres d’internat et surveillants d’externat (MI/SE) à la rentrée 2009.

On soulignera que d’autres économies seront obtenues grâce à la rationalisation de l’organisation des services au niveau déconcentré, ainsi que par la mutualisation de la gestion de certaines dépenses, telles les bourses et les examens et concours. Ces économies intervenant sur les moyens de fonctionnement des services devraient s’élever à 8 millions d’euros.

Commentaires de la rédaction  ; supprimons, supprimons...

aidons à supprimer!

.

–4 La progression régulière du pouvoir d’achat des personnels

La prise en compte de l’évolution du point fonction publique prévue en 2009 représente une augmentation de 1,13 % par rapport à la valeur retenue en loi de finances pour 2008. Les crédits inscrits à ce titre pour 2009 s’élèvent à près de 176 millions d’euros.

Les crédits inscrits au titre de la mise en œuvre de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) et de la revalorisation des bas salaires des agents de la fonction publique représentent un total de 97 millions d’euros en 2009.

Une enveloppe catégorielle de 258 millions d’euros (y compris CAS Pensions) est prévue, comprenant l’extension en année pleine des mesures décidées en 2008 à hauteur de 85 millions d’euros, afin de financer la revalorisation du régime indemnitaire des directeurs d’école, la nouvelle indemnité d’entrée dans le métier pour les personnels enseignants, d’éducation et d’orientation, la nouvelle prime pour les enseignants du second degré effectuant au moins 3 HSA, la revalorisation des primes des personnels non enseignants. Le financement des mesures catégorielles nouvelles prenant effet en 2009 s’élève à 173 millions d’euros.

Pour l’essentiel, ces crédits permettront de financer les mesures arrêtées dans le cadre du chantier sur la revalorisation de la fonction enseignante et la poursuite de la revalorisation des régimes indemnitaires des personnels non enseignants de services déconcentrés de l’éducation nationale qui font, depuis plusieurs années, l’objet d’un effort particulier.

L’intégration des instituteurs dans le corps des professeurs des écoles, qui est en voie d’achèvement, se poursuivra à un rythme moins important.

Depuis 2008, la possibilité pour les enseignants de prendre en charge des heures supplémentaires défiscalisées ou de participer à l’accompagnement éducatif contribue à la progression de leur pouvoir d’achat. Pour 2009, une enveloppe de 143 millions d’euros, s’additionnant aux moyens inscrits en 2008, est prévue pour le paiement d’heures supplémentaires. Elle se décompose entre l’extension en année pleine des mesures inscrites en 2008 à hauteur de 71 millions d’euros (transformations d’emplois et accompagnement éducatif) et 72 millions d’euros au titre des mesures nouvelles prévues pour l’accompagnement éducatif.

4.– Les nouvelles mesures en faveur de l’amélioration de la condition matérielle des enseignants

Une réflexion globale a été engagée sur les conditions d’exercice et de rémunération des enseignants, et s’est notamment traduite par les recommandations formulées par la commission sur l’évolution du métier enseignant instituée en 2007. En particulier, seront recherchés l’amélioration des conditions matérielles du début de carrière et le renforcement des rémunérations complémentaires des enseignants.

Commentaires de la rédaction;

Travaillons plus pour essayer de maintenir notre pouvoir d'achat

5L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE PUBLIC DU SECOND DEGRÉ

Une réforme d’ensemble du lycée général et technologique devrait entrer en vigueur à la rentrée 2009 et concerner d’abord la classe de seconde, puis la classe de première en 2010 et la classe de terminale en 2011.

Cette année, l’enseignement du second degré a vu la mise en place de l’accompagnement éducatif proposé à tous les collégiens volontaires, à raison de deux heures quatre jours par semaine. Cet accompagnement est assuré par des enseignants volontaires, et une dotation de crédits destinés à leur rémunération en heures supplémentaires est inscrite au présent budget.

L’enseignement scolaire public du second degré a accueilli 4,24 millions d’élèves en 2007. La baisse des effectifs se poursuit en 2008 (4,20 millions d’élèves) et en 2009, année pour laquelle les effectifs devraient s’élever à 4,17 millions d’élèves. Cette baisse représente 25 000 élèves de moins, après une baisse de près de 27 000 élèves en 2008.

1.– Présentation des crédits

Le programme 141 sera doté en 2009 de 28,68 milliards d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Cette dotation progresse donc de 364 millions d’euros par rapport à 2008.

La répartition des crédits entre les actions est présentée dans le tableau suivant.

PLF 2009 : CRÉDITS DU PROGRAMME 141, EN CRÉDITS DE PAIEMENT

(en millions d’euros)

Numéro et intitulé de l’action/sous action

Titre 2
Dépenses de personnel

Titre 3
Dépenses de fonctionnement

Titre 6
Dépenses d’intervention

Total pour 2009

01 – Enseignement en collège

10 115,77

4,19

66,70

10 186,66

02 – Enseignement général et technologique en lycée

6 317,63 

2,16

21,08

6 340,87

03 – Enseignement professionnel sous statut scolaire

3 785,68 crédits de paiement

0,88 

19,86

3 806,43

04 – Apprentissage

3,86

2,33

6,19

05 – Enseignement post-baccalauréat en lycée

1 844,27

0,35

5,27

1 849,89

06 – Besoins éducatifs particuliers

1 069,57

6,44

1 076,02

07 – Aide à l’insertion professionnelle

44,60

6,44

51,04

08 – Information et orientation

280,58

1,58

9,28

282,16

09 – Formation continue des adultes et validation des acquis de l’expérience

107,23

116,52

10 – Formation des personnels enseignants et d’orientation

450,96

23,31

474,27

11 – Remplacement

1 448,14

1 448,14

12 – Pilotage, administration et encadrement pédagogique

2 883,57

7,54

2 891,11

13 – Personnels en situations diverses

156,39

156,39

TOTAUX

28 508,28

40,03

137,41

28 685,72

b– Le plafond d’emplois en diminution de 2 %

Le plafond d’emplois du programme est fixé pour 2009 à 457 592 ETPT, soit une diminution de 8 300 ETPT par rapport à 2008.

Ce plafond d’emplois a été établi en tenant compte de plusieurs facteurs et éléments de réorganisation :

– tout d’abord, l’adaptation à l’évolution démographique entraîne une économie de 2 000 emplois à la rentrée 2009 ;

– ensuite, comme dans le premier degré, le réexamen systématique des situations de mise à disposition partielle ou totale des personnels enseignants devrait permettre de replacer un millier d’enseignants en face à face pédagogique ;

– est en outre prévue par anticipation la réduction du nombre de postes ouverts aux concours d’enseignants en 2009 et donc une diminution de 1 000 emplois de stagiaires enseignants du second degré à la rentrée 2009 ;

– le ministère escompte par ailleurs une meilleure mobilisation des ressources humaines grâce à une plus grande efficience du remplacement. Cette optimisation conduirait, selon le ministère, à l’économie de 3 000 emplois.

Les charges de pensions en forte progression

Le montant des crédits correspondant à la contribution du ministère de l’Éducation nationale au compte d’affectation spéciale Pensions ont augmenté de 13,89 milliards d’euros en loi de finances initiale pour 2008 à 14,98 milliards d’euros dans le présent projet de loi, soit une progression de 1,09 milliard d’euros.

Cette progression est liée :

– à l’augmentation des taux de contribution, soit un taux de 56,02 % pour 2008 porté à 60,76 % pour 2009, d’où une progression de 1,16 million d’euros ;

– à l’effet des mesures salariales décidées par le ministre du Budget et de la Fonction publique, qui se traduisent par une progression de 47,6 millions d’euros ;

– à l’effet du schéma d’emplois soit 146 millions d’euros ;

– à l’effet attendu sur le CAS Pensions des mesures catégorielles soit 70 millions d’euros ;

– à un ajustement lié à la situation réelle des personnels, d’un montant de 42,6 millions d’euros.

Les tableaux suivants présentent l’évolution du coût des pensions depuis 2002 d’une part, l’évolution du nombre des bénéficiaires des pensions d’autre part.

ÉVOLUTION DU COÛT DES PENSIONS VERSÉES À DES PERSONNELS
DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

(en millions d'euros)

Années

Montant des pensions de l’Éducation nationale

2002

11 896

2003

12 778

2004

13 867

2005

14 940

ÉVOLUTION DU NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES POUR LES ANNÉES 2002 À 2007

Nombre de bénéficiaires

Années

Ayants droit

Ayants cause

Total

2002

526 915

83 257

610 172

2003

556 738

85 689

642 427

2004

585 800

89 392

675 192

2005

609 660

90 575

700 235

2006

636 870

92 706

729 576

2007

667 760

95 678

763 438

Source : MBCPFP – Service des pensions – Base des pensions au 31 décembre 2007.

QUELQUES AUTRES EXTRAITS

1.– Une utilisation plus efficace de l’argent public : la « reconquête » du mois de juin

Le ministère a instauré cette année à titre expérimental un dispositif assurant la poursuite des cours dans les établissements centres d’examen du baccalauréat pour les classes de seconde et de première. La correction des épreuves écrites et l’organisation des épreuves du baccalauréat sont considérées comme des tâches supplémentaires pour les enseignants et pour les personnels de direction et administratifs, qui sont donc indemnisés à ce titre.

La rémunération afférente à la correction des copies d’examen a été substantiellement revalorisée, passant de 1,06 euro ou 1,32 euro, après abattement, à 5 euros (décret du 3 juin 2008). Cette majoration a permis de prendre en compte le cumul, pour les enseignants concernés, des activités de correction et de la poursuite de l’activité d’enseignement.

Les indemnités versées aux personnels de direction, aux gestionnaires d’établissements et à leurs collaborateurs, à l’occasion des opérations du baccalauréat dans les centres d’examen, ont été majorées de 100 %.

Cette nouvelle organisation autorisée par le décret du 3 juin 2008 a été expérimentée dans les académies d’Amiens, de Besançon, de Dijon et de Rouen, ainsi que dans les départements de la Lozère et de Vaucluse, pour les épreuves du baccalauréat général et technologique. Ce sont près de 55 000 lycéens, soit 11 % des candidats aux baccalauréats général et technologique, qui ont été concernés par l’expérimentation.

Le gain effectif pour les établissements et les élèves a été de deux à trois semaines de cours, selon les lieux et les niveaux de classes, et l'objectif pédagogique de cette expérimentation est considéré comme atteint. Les établissements ont pu mettre en place une organisation permettant que se déroulent simultanément les épreuves du baccalauréat, les cours et les conseils de classes. Le taux de présence des élèves était compris entre 60 et 80 % et celui des professeurs approchait 100 %. Les professeurs ont pu achever leur programme et ont exprimé leur satisfaction à ce sujet. Nombre d'entre eux ont également profité de cette période pour aider les élèves dans la préparation de leurs examens et développer des bonnes pratiques (aide aux devoirs, révisions).

Cette réorganisation contribue à rendre plus efficace l'utilisation de l'argent public puisque chaque semaine de cours au lycée coûte 250 millions d'euros.

Le présent projet de loi prévoit l’extension de ce dispositif à l’ensemble des académies : 15 millions d’euros sont prévus au présent projet de loi de finances pour revaloriser ces indemnités

.–2Les surnombres disciplinaires au plus bas en 2009

Une réduction progressive des sureffectifs de professeurs a été conduite à partir de 2006. Les surnombres s’élèvent à 3 800 ETP pour l’année scolaire 2004-2005 ; pour l’année 2006-2007, ils ont pu être réduits à 2 662 ETP.

Pour l’année scolaire 2007-2008, une meilleure anticipation des suppressions d’emplois lors du calibrage des concours a permis une nouvelle réduction du nombre des sureffectifs, qui se situent aujourd’hui à 1 789 ETP, soit une diminution globale de 32,8 % par rapport à l’année scolaire précédente. Cette amélioration est particulièrement significative dans les disciplines pour lesquelles le nombre de sureffectifs était élevé, telles que l’éducation physique et sportive
(– 59,7 %), l’allemand (– 48 %) et les lettres (– 35 %).

À terme, le nombre de postes ouverts aux concours enseignants devrait être prévu de manière à limiter le nombre de sureffectifs à 1 000 ETP pour l’année scolaire 2008-2009. Pour cela l’administration s’efforce de mieux anticiper les besoins en emplois, de mieux tenir compte des besoins d’enseignement académiques par la mise en œuvre d’un outil de prévision à trois ans des besoins de recrutements des personnels enseignants du second degré public, d’orientation et d’éducation ; de développer le recrutement de professeurs associés dans les disciplines rares enfin.

On soulignera que depuis 2005, 480 sections d’enseignement ont été fermées. Les académies se sont efforcées de mobiliser davantage les ressources humaines dont elles disposent, aussi 78 % des enseignants en sureffectif ont-ils été mobilisés pour l’année scolaire 2005-2006, 84 % pour l’année scolaire 2006-2007 et 92 % pour l’année scolaire 2007-2008, soit 1 646 ETP mobilisés

3 Favoriser la bivalence

Le décret du 12 février 2007 favorisant la bivalence en lui donnant une base statutaire a été abrogé par un décret du 31 août 2007. Ce retrait a malheureusement mis fin à la mise en œuvre de mentions complémentaires au concours du CAPES, alors que le concours 2007 avait permis à certains lauréats d’obtenir cette mention complémentaire. Il serait souhaitable que l’option de la bivalence soit à nouveau ouverte pour les candidats volontaires. Votre Rapporteur spécial est favorable à une nouvelle ouverture de mentions complémentaires dans les prochains concours afin de disposer à terme d’enseignants bivalents, dont la présence ne manquera pas de contribuer à faciliter une gestion des ressources humaines au sein des établissements.

commentaires de la rédaction;

Une recommandation pour la flexibilité de gestion dans l' utilisation des personnels ou pour une fusion ultérieure des certifiés et des PLP dans la ligne de la recommandation de la LOLF pour une réduction drastique du nombre de corps?

 

Agamemnon

A tout seigneur, tout honneur..

Réforme du lycée : M. Darcos ne convainc pas les lycéens

LEMONDE.FR | 17.11.08 | 09h33  •  Mis à jour le 17.11.08 | 09h33

Les plus sévères parlent de "mascarade", les plus modérés de "rendez-vous manqué". Après la journée de débats sur la réforme du lycée et la vie lycéenne, organisée samedi 15 novembre par le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, l'humeur de la plupart des 600 représentants lycéens oscille entre colère et frustration.

Réveillée à 4 heures du matin afin d'arriver à l'heure dans les locaux de l'école polytechnique de Palaiseau (Essonne), en région parisienne où se déroulaient les débats, Lucie Bousser, présidente de l'UNL (Union nationale lycéenne) et lycéenne dans l'Académie de Bordeaux, a le sentiment d'avoir fait le "voyage pour rien". "Les lycéens ont été répartis par petits groupes de 20 pour plancher sur deux thèmes : "Focus sur un nouveau lycée" et "Vers un lycée campus", explique la lycéenne. Chaque atelier était encadré par des étudiants en communication qui ne connaissaient visiblement rien à la réforme et qui étaient là uniquement pour nous interdire de débattre".

Sur la centaine de propositions débattues, seules deux devaient émerger des ateliers. "Le consensus s'est fait autour de la nécessité d'augmenter le taux d'encadrement et d'alléger le temps de travail", constate Lori Helloco, en terminale ES dans l'Académie de Caen. "La réforme est déjà décidée, le ministère nous a fait venir pour donner notre avis sur des points de détail", poursuit-il avant d'ajouter que la "seule chose positive de cette journée est d'avoir rencontrer d'autres lycéens élus".

Lycéen dans un établissement de Bayeux, Clément Mauger, 17 ans, non syndiqué revient lui aussi dépité. "Je suis parti content car je pense qu'il est nécessaire de réformer le lycée et que le projet de Xavier Darcos contient des pistes intéressantes. J'avais l'espoir que cette journée allait m'éclairer sur certaines zones d'ombre, il n'en a rien été", regrette le jeune homme.

Au fil de la journée, ses espoirs se sont évaporés. "Le matin, quand Jean-Paul de Gaudemar [recteur de l'Académie d'Aix-Marseille, chargé de préparer la réforme], a présenté la réforme, on n'entendait pas une mouche voler et ses propos ont été bien accueillis, raconte Clément Mauger. Au fil des heures, le climat s'est détérioré et tout à fini dans la frustration et l'énervement".

Cette journée de débats ne devrait pas contribuer à apaiser le climat entre le monde enseignant, les lycéens et le ministre Xavier Darcos, à quelques jours de la grève du 20 novembre pour protester entre autres, contre les 13 5000 suppressions de postes inscrites au budget 2009. Les lycéens de l'UNL et les étudiants de l'Unef ont prévu de se mobiliser ce jour là aux côtés de la quasi-totalité des syndicats du primaire (public et privé) et du secondaire ainsi que le Snessup (premier syndicat de l'enseignement supérieur).

Catherine Rollot

dimanche 16 novembre 2008

Défense des Libertés: un devoir individuel et collectif de tout instant ..

 

Extraits de textes empruntés à ;http://bellaciao.org/fr/

 

Entrons en résistance
jeudi 13 novembre 2008 (12h30)

de Maximilien alias Démocrite

resistance-2-90259Il est plus que nécessaire d’entrer en résistance dans ce nouvel état fascisant que l’on nous concocte soigneusement. Demain, il sera trop tard et nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas....

C’est le journal La Dépêche qui se saisit pour une fois d’un buzz pour et qui après vérification le porte au grand jour....

Darcos va surveiller tous les profs sur Internet

Le ministre veut passer à la loupe blogs et forums de discussion.

La formulation aussi directe que maladroite risque de creuser un peu plus le fossé entre le ministre de l’Éducation et le milieu enseignant. Xavier Darcos vient de lancer un appel d’offre commun avec le ministère de la Recherche intitulé "Veille de l’opinion" qui vise à surveiller toutes les sources d’information, les blogs et autres forums de discussion où s’expriment les profs. Dans ce marché public qui émane de la délégation à la communication de Xavier Darcos, le cahier des charges fixe des règles très claires. Le prestataire qui sera retenu à l’issue de cette consultation se voit fixer plusieurs objectifs : "Repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte, analyser leur potentiel d’influence et leur capacité à se constituer en réseau, décrypter les sources de débats et leurs modes de propagation, anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise…"

En fait, le ministère veut être au courant en temps réel de tout ce qui peut agiter l’opinion et faire germer la contestation. Au-delà de la seule presse écrite, il s’agit de passer au peigne fin les sites de syndicats ou de partis, mais aussi toutes les vidéos, les pétitions en ligne, les appels à démission qui, précise le texte, « doivent être suivis avec une attention particulière et signalés en temps réel ».

En somme, le ministère passe en « mode alerte » en espérant disposer au plus vite de toutes les informations stratégiques en essayant d’anticiper les mouvements de mécontentement pour tenter de les désamorcer plus vite. Cette veille informatique qui doit prendre effet au 1er janvier, sera payée 220 000 € par an à son prestataire. Trop cher, disent les syndicats qui déplorent par ailleurs les milliers de suppressions d’emplois et les coupes claires dans les crédits budgétaires. « Il n’est pas question de ficher les profs, mais de connaître plus finement la façon dont les enseignants perçoivent la politique de leur ministre », a expliqué le cabinet de Xavier Darcos.

Les enseignants, eux, en sont peu convaincus et l’ont rappelé en chœur hier.

 

Zoom. Le Conseil d’état refuse de suspendre Edvige

Le juge des référés du Conseil d’État vient de rejeter la demande de suspension du décret autorisant le fichier policier Edvige, dont le retrait a été annoncé par le gouvernement. La plus haute juridiction administrative a débouté plusieurs organisations (Syndicat des avocats de France, CFDT, CGT, Collectif contre l’homophobie, Cap-21) qui reprochaient au ministère de l’Intérieur de ne pas avoir encore à ce jour retiré officiellement le décret du 27 juin créant Edvige.

Le gouvernement compte bien cependant retirer Edvige pour le remplacer par une nouvelle mouture baptisée EDVIRSP. Ce fichier exclut désormais le recueil de données concernant la santé ou la vie sexuelle ainsi que le fichage de personnalités exerçant un mandat ou jouant un rôle institutionnel, économique, social. Syndicat. «ça ressemble à du flicage»

« Voilà qui va encore ajouter à l’énervement des enseignants. Alors que le ministre essaye de passer en force en nous imposant tout un train de réformes, nous avons maintenant l’impression d’un flicage », souligne Laurent Cadreils. « C’est vécu comme de la provocation par l’ensemble des syndicats. Tout ce qu’on dit, tout ce qu’on pense, va être regardé de près », ajoute le responsable syndical.

samedi 15 novembre 2008

Au moins c'est clair!

: les cursus spécifiques, c’est terminé

Les formations menant à un brevet d’études professionnelles (BEP) vont disparaître : telle est la réponse adressée le 15 octobre par le ministère de l’Education nationale aux chefs d’établissement. A la veille de l’examen des projets de décrets sur la voie professionnelle, le 16 octobre, le syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale avait demandé le maintien des cursus dédiés au BEP. Mais le ministère ne reviendra pas sur cette décision contestée depuis plusieurs mois. En clair, le BEP ne disparaît pas, mais devient une "certification intermédiaire". C’est à la fin de la première professionnelle que les élèves préparant un bac pro valideront un BEP. Seule exception : certaines structures préparant aux carrières sanitaires et sociales seront maintenues.

 

Publié par:http://www.studyparents.com/BEP-les-cursus-specifiques-c-est.html

quand le texte"220000€pour un ministre soucieux de votre opinion" fait flop...

Nous avons publié sur ce blog l' appel d' offres du Ministre de l'Education au service privé pour réaliser, en lieu et place des renseignements généraux,  une enquête très spéciale dans le domaine de l'Education sur les leaders d'opinion, leurs thêmesd'expression, leur écho et les risques de propagation de leurs  idées

Ce type d' enquête qui fait suite à la polémique récente sur l'a création avortée d'un fichier de la vie privée des dirigeants syndicaux, renvoie à des tentatives passées  de même nature fâcheuses et condamnées .

Elle rappelle la tentation ou la propension, de certains régimes à exiger de leurs fonctionnaires une déclaration d'allégeance au Pouvoir, le Mac carthisme, les obligations de Bonne Moeurs ..  

C'est donc à juste titre que tous les grands syndicats ont fait état de leur point de vue, au demeurant massivement réservé;

La direction du SNETAA, elle,  est demeurée coite:

soit que l' énergie qu' elle doit développer pour justifier , prolonger, développer, accélérer la reforme ministérielle de l' enseignement professionnel absorbe toute ses capacités et l' oblige à rétrécir ses priorités,

Soit qu' elle considère les questions soulevées par l' initiative ministérielle comme secondes, ce qui serait surprenant pour un syndicat qui se veut et se proclame défenseur de la laïcité,

soit enfin que sa politique d' accompagnement de la politique ministérielle ne la positionne plus au mieux sur des questions telles que l'allégeance au ministre ou l' indépendance syndicale,

il reste que c' est navrant!

Le chef d'établissement ministre plénipotentiaire...bientôt les stocks options?

Extrait des recommandations du rapport de F;REISS à l'assemblée nationale

"La nécessité d’une présidence forte et d’une autorité globale

Le rapporteur est favorable au maintien du cumul des fonctions de chef d’établissement et de président du conseil d’administration.

De récents rapports, aussi bien ceux des inspections générales de l’éducation nationale que le Livre vert sur l’évolution du métier d’enseignant, préconisent une dissociation de ces fonctions, en prenant exemple sur les établissements d’enseignement et de formation initiale agricoles et en faisant valoir que cela permettrait d’alléger l’emploi du temps du chef d’établissement, qui pourrait se consacrer ainsi à sa mission de « pilote » du projet pédagogique de son collège ou de son lycée. Or, loin d’apporter un plus, cette réforme serait en réalité contreproductive : le conseil d’administration est l’organe qui délibère sur l’organisation éducative et pédagogique de l’EPLE selon l’article 2 du décret du 30 août 1985 ; autrement dit, c’est l’organe qui définit et met en place l’autonomie. Dès lors, comment le chef d’établissement pourrait-il conduire sa politique pédagogique s’il ne préside plus l’instance qui légalise et légitime tous les actes instituant cette autonomie, du projet d’établissement au contrat d’objectifs, et valide ainsi le travail de réflexion et de concertation préalables mené par les autres instances que sont le conseil pédagogique, la commission administrative, etc. ? Par ailleurs, il suffit de penser aux conséquences que pourrait avoir sur l’autorité d’un chef d’établissement le fait d’être mis en minorité, en tant que simple membre, par le conseil d’administration sur un aspect essentiel du projet pédagogique, pour constater que la dissociation des fonctions constitue une fausse bonne idée.

– Le chef d’établissement doit être épaulé par un pôle administratif de l’EPLE suffisamment doté en moyens financiers et en personnels qualifiés. Conformément aux engagements contenus dans la charte des pratiques de pilotage annexée au relevé de conclusions signé le 24 janvier 2007, cela nécessite, de la part du ministère et des académies, de mettre en place une politique de formation des personnels et de requalification de certains emplois administratifs comme ceux des gestionnaires, qui prennent en charge la gestion financière des établissements, et des secrétaires qui, parfois, jouent le rôle de véritables secrétaires de direction.

– Les chefs d’établissement doivent devenir les maîtres d’œuvre de la politique pédagogique des collèges et des lycées. Dans cette perspective, le conseil pédagogique, institution encore récente, doit être généralisé pour en faire, au sein des EPLE, le lieu principal de la réflexion sur la valeur ajoutée de tel acte ou démarche pédagogique. Sa nature essentielle d’organe de concertation doit être rappelée, afin de dissiper les craintes ou les phantasmes que sa mise en place peut susciter chez le corps enseignant. Cependant, il faut le structurer davantage en désignant, par exemple, un enseignant explicitement chargé de seconder le chef d’établissement dans l’animation et le suivi de ses travaux (15).

Par ailleurs, ce point étant particulièrement essentiel, il convient de confier aux établissements, d’ici la rentrée prochaine, une autonomie d’utilisation sur une partie de leurs moyens horaires. Plusieurs entretiens du rapporteur ont mis en avant l’opportunité qu’il y aurait à donner aux EPLE la nécessité de gérer 10 % à 15 % de leur dotation globale horaire, étant entendu que cette souplesse serait utilisée pour traiter la difficulté scolaire et expérimenter des méthodes pédagogiques innovantes pour le soutien personnalisé et/ou en petits groupes. L’utilisation de ces moyens horaires devrait être contractualisée, c’est-à-dire détaillée dans le contrat d’objectifs qui est signé entre le chef d’établissement et le rectorat. Au préalable, les modalités et finalités d’utilisation de ces moyens devraient faire l’objet d’une concertation avec le conseil pédagogique. À terme, il serait souhaitable, ainsi que le préconisent les rapports des missions d’audit de modernisation de 2006 sur les grilles horaires des collèges et des lycées généraux et technologiques, d’abroger les grilles horaires hebdomadaires dans ces établissements au profit d’un plafond horaire annuel de classe du lycéen ou d’une base horaire par cycle pour le collégien (annuelle pour la 6e, bi-annuelle pour le cycle central et annuelle pour le cycle d’orientation de la 3e), la gestion de 20 % des moyens horaires étant laissées à la libre appréciation des équipes éducatives.

– Le renforcement de la présidence de l’EPLE implique de repenser la procédure de recrutement des enseignants dans les collèges ou lycées. Le Livre vert sur l’évolution du métier d’enseignant explore plusieurs pistes de réforme dont certaines conduisent à opérer une véritable révolution culturelle par rapport à la procédure actuelle d’affectation, qui intervient sur la base des seuls vœux des agents, dans un ordre de choix déterminé par le barème. Est ainsi évoquée la possibilité d’instituer une procédure de qualification au niveau national, suivie d’une sélection par l’instance locale. Par souci de réalisme, le rapporteur défend, dans un premier temps, une approche moins révolutionnaire qui consisterait à faire participer les chefs d’établissement à la procédure d’affectation, selon des critères formels à définir, en prévoyant notamment un entretien, et à les impliquer plus directement encore, selon une procédure ad hoc, dans les recrutements destinés à pourvoir les postes à profil particulier de certains établissements difficiles.

● La responsabilité : le pilotage par la performance

La contrepartie du renforcement de l’autonomie pédagogique est le développement d’une évaluation qui soit fondée sur la valeur ajoutée de l’établissement : en effet, c’est l’évolution qualitative des acquis des élèves, sur une durée significative, qu’il importe d’évaluer.

– Il faut veiller à ce que la déclinaison des indicateurs figurant dans les rapports annuels de performance au niveau des académies et de leurs plans annuels de performance, puis au niveau des EPLE et de leurs projets d’établissement, soit pertinente. Ne doivent être retenus, en effet, que les indicateurs qui revêtent une vraie signification au regard des spécificités locales.

En outre, il faut établir des indicateurs qui ne soient pas que quantitatifs. Dans une démarche de pilotage par les objectifs, la construction d’indicateurs qualitatifs, c’est-à-dire de progrès ou de valeur ajoutée, sur lesquels l’effort des établissements devrait porter en priorité, est essentielle. Les EPLE ne peuvent donc se contenter du taux de succès au bac. Ils doivent aussi indiquer des facteurs aussi essentiels que le taux d’absentéisme, les actes de violence, la scolarisation d’élèves handicapés, ainsi que, bien entendu, l’évaluation des compétences des élèves. Parmi les indicateurs qui pourraient être généralisés au niveau des établissements, on peut citer la différence entre les taux attendus et observés de réussite scolaire (indicateur utilisé par l’académie de Toulouse), la fluidité des parcours adossée à un pourcentage de redoublement maximum de 2 %, le taux de sortie du collège sans acquisition des compétences de base en français et en mathématiques, etc. (16).

– Quant au contrat d’objectifs, il devrait être l’instrument central de l’évaluation. D’une durée de cinq ans, il doit impérativement faire le lien entre les résultats à atteindre et les stratégies de prise en charge et de remédiation de la difficulté scolaire. En outre, il convient de lui donner plus de force. C’est pourquoi l’utilisation que l’établissement aura faite, dans le cadre de ce contrat, de son autonomie devra faire l’objet, en cas de défaillance, d’une procédure d’alerte publique. Ainsi, au bout de trois ans, un premier bilan d’étape établi par les corps d’inspection serait rendu public dès lors que les rapports d’activité de l’établissement font état soit d’une dégradation soit d’une stagnation des résultats par rapport à la trajectoire de progrès décrite dans le contrat d’objectifs. Dans ce cas de figure, un avenant au contrat d’objectifs devrait être adopté par le conseil d’administration de l’établissement. Au bout des cinq années d’exécution du contrat, la situation de l’établissement serait réexaminée et donnerait lieu à un nouveau rapport public. Si aucune amélioration n’a eu lieu, le nouveau contrat d’objectifs ne pourrait être signé entre le recteur et le chef d’établissement qu’après validation par le ministère de l’éducation nationale. Cette procédure ne conduit pas à sanctionner l’établissement, puisque ces moyens ne seront pas diminués, mais elle permet à l’État d’exercer un droit de regard critique sur la situation de certains établissements dont on peut espérer qu’il aura sur eux un effet mobilisateur.

Pour renforcer la portée du dispositif d’évaluation, celui-ci devrait avoir, en cas de résultats insatisfaisants, des conséquences sur la gestion de la carrière des chefs d’établissement tant en ce qui concerne les mutations que les promotions. Quant aux chefs d’établissement dont l’inertie ou l’incapacité est avérée, le rapporteur estime que la gravité de la situation justifierait leur réintégration dans leur corps d’origine. Ainsi rénové, le pilotage par la performance devrait être accompagné par l’adoption de mesures renforçant le partenariat des EPLE avec les deux acteurs majeurs suivants :

– S’agissant des relations avec l’académie, le recteur doit avoir pour mandat de ne pas contrecarrer, par des demandes fréquentes et inopportunes, les contrats d’objectifs et les projets d’établissement. Parallèlement, les inspecteurs pédagogiques régionaux-inspecteurs d’académie (IPR-IA) doivent être déchargés de certaines tâches de gestion pour assurer une fonction de « conseil pédagogique de proximité » auprès des EPLE et des enseignements qui leur sont rattachés. Enfin, une partie du budget académique doit pouvoir être négociée avec le niveau central afin que l’académie puisse venir en appui à la réalisation des indicateurs.

– S’agissant des relations avec les parents, ces derniers doivent être mieux informés de la politique pédagogique de l’établissement, notamment sur l’utilisation des moyens horaires non fléchés. Ces éléments devraient leur être communiqués chaque année, à l’occasion d’une réunion du conseil d’administration."

L'AVIS PRÉSENTÉ AU NOM DE LA COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES, FAMILIALES ET SOCIALES SUR LE PROJET DE LOI de finances pour 2009 (n° 1127

est disponible sur:

http://www.assemblee-nationale.fr/13/budget/plf2009/a1199-tV.asp