samedi 29 décembre 2012

Fwd: DOCS A JOINDRE A L APPEL DE FONDS

---------- Forwarded message ----------
From: Sandra Aubert <sandra.aubert@fabre-immobilier.com>
Date: Tue, 4 Dec 2012 14:11:25 +0100
Subject: DOCS A JOINDRE A L APPEL DE FONDS
To: agamemnon <agamemnon@laposte.net>
Cc: Sylvain Bénézet <sylvain.benezet@fabre-immobilier.com>

Bonjour M. PABOT,



Suite à votre mail, j'ai modifié les documents dont vous trouverez copie
ci-joint.



J'ai pris note que la circulaire du Conseil Syndical n'était pas à envoyer.



Donc il y'a en tout 4 documents à envoyer avec l'appel de fonds.



Merci de me le confirmer et de regarder les documents modifiés afin de voir
si ça vous convient.



Dès que vous aurez validé le tout, j'enverrai l'ensemble des documents à la
société qui s'occupe des copies.



Cordialement,



Mlle Sandra AUBERT

mercredi 17 mars 2010

auto-culpabilisation et auto-flagellation sur les retraites contre fromages de la république: Oyez et battez vous le flanc!

 

 

informations extraites du dernier rapport de la cour des comptes sur les comptes de la Nation ;

La « Caisse des anciens membres du Conseil économique et social,de leurs veuves et orphelins mineurs », a été instituée par la loi du 10juillet 1957 puis confirmée par l’article 8 du décret n° 59-601 du 5 mai1959.

Dans la mesure où les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont exercé ou exercent par ailleurs une activité professionnelle qui les rend éligibles à un régime de retraite obligatoire,ce dispositif peut être analysé pour la plupart de ses bénéficiaires commeun régime « complémentaire ».

Mais outre des avantages significatifs, il a la particularité, contrairement aux autres régimes de ce type, d’être financé à moins de 15 % par les bénéficiaires et donc, pour l’essentiel sur fonds publics.

Par ailleurs, il est aujourd’hui confronté à une dégradation rapide de sa structure de financement qui fait peser surl’Etat un risque budgétaire estimé tout récemment à 218 M€.

Aussi, dans le contexte plus général de l’évolution des régimes de retraite, la question des modalités, voire de la pérennité, du régime de retraite propre au Conseil économique, social et environnemental est-elle posée avec acuité aux responsables de cette assemblée comme aux pouvoirs publics.

A - Les cotisations et les annuités

Une annuité est acquise par année de cotisation au taux de 15,70%de l’indemnité totale brute83 pour les conseillers ayant moins de cinq ans d’ancienneté et de 7,85% pour ceux ayant plus de cinq ans d’ancienneté.

L’indemnité des conseillers, qui s’élève depuis le 1er octobre 2008 à un montant total brut de 3 737,95 €, est ainsi soumise à un prélèvement mensuel de 586,86 € pendant les cinq premières années de mandat(15,70% du brut mensuel) puis 293,43 € au-delà (7,85%) au titre de la cotisation à la caisse de retraite.

Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2008, chaque annuité correspond à 2,11% du montant de l’indemnité totale brute.

B - Les droits à pension

Pour obtenir une pension normale, l’ancien conseiller doit justifierd’au moins 60 ans révolus à compter du 1er janvier 2008, d’un minimum de 5 ans de mandat et d’un minimum de 10 années de cotisations. Les femmes conseillers bénéficient pour leur part d’une bonification d’uneannée de cotisation et d’une annuité de pension par enfant. Le montant de la pension ne peut en aucun cas excéder les ¾ de l’indemnité de conseiller. Peut toutefois s’y ajouter une majoration pour enfants égale à10% de la pension principale pour trois enfants élevés pendant au moins neuf ans, augmentée de 5% par enfant au-dessus de ce nombre

Par ailleurs, une pension proportionnelle peut être allouée àl’ancien conseiller qui souhaite bénéficier de ses droits à pension dèsl’âge de 55 ans. Calculée comme une pension normale, son montant est réduit aux 2/3 de celle-ci. De même, une allocation viagère peut être allouée à l’ancien conseiller qui ne justifie pas d’au moins dix annuités de cotisations à l’âge requis pour l’entrée en jouissance d’une pension viagère normale. Elle est alors proportionnelle au temps de mandat et ouvre droit aux majorations pour enfants. En revanche, le bénéfice de la bonification d’un an de cotisation et d’une annuité de versement par enfant n’est pas accordé aux femmes conseillers titulaires de l’allocation viagère. Comme la pension normale, l’allocation viagère peut être proportionnelle pour les anciens conseillers qui ne justifient pas d’aumoins dix annuités de cotisations à l’âge requis pour l’entrée en jouissance d’une pension proportionnelle.

II - L’équilibre financier

A - Les charges

Alors que le Conseil servait 308 pensions en 1978, il en servait 479en 1988, 639 en 1998, 810 à la mi-2009 et devrait en servir entre 900 et1 000 à l’issue du prochain renouvellement de septembre 2010, selon l’ampleur de ce renouvellement. A contrario le nombre des cotisants, constitués des seuls membres du Conseil, est fixé par la Constitution à 233. C’est dire que cette caisse est confrontée à un déséquilibre structurel croissant.

Le service d’une pension à 550 anciens conseillers, de 228 pensions de réversion, de quatre pensions d' orphelin et de sept pensions d' orphelin infirme aura représenté une dépense totale un peu supérieure à10 M€ en 2008. Les dix plus fortes pensions allaient de 7 405 €à 10 552 € par trimestre en 2008 et les dix plus faibles de 351 € à 872 €.

Les pensions proportionnelles variaient de 214 € pour la plus faible à3 435 € pour la plus forte. Quant aux pensions de réversion, les dix plus fortes s’étalaient de 4 616 € à 6 815 € et les dix plus faibles de 70 € à879 €.

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B - Les ressources

Pour financer les pensions, la caisse de retraite du CESE disposede quatre sources de financement.

- Une retenue opérée chaque mois sur l’indemnité desmembres du Conseil. Elle n’a représenté que 14,52% des ressources de la caisse en 2008. Autrement dit, le financement de la caisse n’est assuréqu’à hauteur d’un peu moins de 15% par les cotisations des futurs bénéficiaires.

- Une cotisation patronale, égale au double de celle des conseillers et versée par le CESE. Elle a représenté 29,03% des ressources de la caisse en 2008.

- Une subvention d’équilibre. Représentant 22,16% des ressources de la caisse en 2008, elle a connu une tendance à la contraction ces dernières années : 3,144 M€ en 2006 ; 2,785 M€ en 2007 ;1,995 M€ en 2008.

Selon le CESE, cette évolution s’explique, à titre principal, par desannulations de crédits en cours d’année qui ne permettent pas au Conseild’assurer dans sa plénitude la subvention prévue en début d’exercice. Par ailleurs, l’enveloppe de crédits n’aurait pas été suffisamment revaloriséepour tenir compte de l’incidence du renouvellement des membres duConseil de septembre 2004, qui a fait passer le nombre de retraités de 734à 822.

La Cour a néanmoins constaté, à l’examen des prévisions et réalisations de dépenses, notamment sur l’exercice 2005, des écarts parfois surprenants au titre de la ligne budgétaire « subvention à la caisse de retraite ». Un usage ancien semble en effet prévaloir qui conduit leConseil à compenser le manque de crédits pour financer des opérations encours d’exercice par des ponctions sur la subvention destinée à la caissede retraite. La subvention dite « d’équilibre », destinée au fonds deréserve des retraites des anciens membres du Conseil, a ainsi parfois servide « variable d’ajustement » pour la gestion budgétaire du Conseil.

- Les revenus du fonds de réserve et les prélèvements sur cefonds. Ils ont représenté respectivement 1% et 33,30% des ressources de la caisse en 2008.

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C - Un déséquilibre financier croissant

L’écart observé entre les ressources disponibles et les dépenseseffectives de la caisse n’a fait que croitre ces dernières années : 1,393 M€

en 2006 ; 2,175 M€ en 2007 ; 4,147 M€ en 2008.

Face à cette situation, le Conseil procède chaque année à desprélèvements sur le fonds de réserves pour équilibrer les comptes de lacaisse : 3 M€ fin 2008 et autant début 2009. Or, ces prélèvements ontpour conséquence directe de diminuer d’autant les produits financiers,phénomène que la crise économique n’a fait qu’accentuer. Le fonds deréserve étant composé d’environ 80% d’obligations et 20 % d’actions, savalorisation est ainsi passée de 21 160 306 € au 1er janvier 2008 à17 603 584 € au 31 décembre 2008, soit une baisse d’environ 17%.

Dans ce contexte, alors que le nombre d’années de couverture desdépenses par le fonds de réserve était de 3,8 années en 1990, il ne devraitplus être en 2009 que d’environ 1,4 année. Selon le CESE, si aucunemesure n’est prise, le fonds de réserve pourrait même disparaître àhorizon 2013. Le paiement des pensions dues ne pouvant plus être assuré,la charge ne manquerait pas alors de peser directement sur le seul budgetde l’Etat. Il y a là un risque budgétaire certain pour l’Etat qu’une étude actuarielle, réalisée par un cabinet spécialisé85, relative aux montants des engagements hors bilan de l’Etat au titre de la caisse de retraite du CESE,évalue à un montant total de 218 M€ pour les droits acquis par 1 086personnes.

Face au déséquilibre croissant de ce régime, la question de son financement, voire de sa pérennité, est donc aujourd’hui posée aux responsables du Conseil comme aux pouvoirs publics.

NB de l'auteur je n'ai pas ouîdire qu'il était question de fermer le régime;

mais je ne doute pas un seul instant  que Didier MIGAUD va proposer  le faire;

   Merci pour le fonds de reserve et les cotisations des salariés du privé.

2 qu"en disent  les centrales syndicales dont les membres passent à la caisse?

Réponse:rien!

ils ont à en croire certains commentaires diffusés sous cape mieux à dire sur les découverts du régime complémentaire de  l'ircantec, lequel regroupe,comme chacun; sait les modestes et pseudo modestes  de l' état, ceux que les pouvoirs publics successifs  ont contractualisé ou/et  précarisé pour s' éviter de les fonctionnariser!

B.PABOT

lundi 1 mars 2010

La retraite de la fonction publique promue à la casse?

Dans ses vœux de nouvel an, N Sarkosy a annoncé aux français la réouverture prochaine en 2010 du dossier des retraites. IL a affiché clairement son intention de mettre ses choix dans la lignée de ceux du MEDEF qui réclamait , au nom et sous couvert de la hausse prévue des déficits, une réouverture rapide du dossier des retraites.

On sait aujourd’hui que le terme qu’il entend imposer est celui de septembre alors que le seul rendez-vous impératif fixé par la loi était celui de 2012. N Sarkosy n’a donc pas hésité à prendre deux ans d’avance , témoignage s’il en est ,de sa volonté de ne pas s’embarrasser de trop d’écoute dans une réforme qu’il entend clairement imposer au pas cadencé .

Le régime de retraite actuel de la fonction publique ne relève pas du régime général

.Ce n’est pas non plus un système par répartition.

oreilles Pour autant, les fonctionnaires peuvent-ils se considérer comme à l’abri de retours de bâton sur leur retraites et dormir sur leurs deux?

Fin octobre M Darcos avait cru bon pour calmer le jeu,de démentir tout projet de réforme des retraites dans la fonction publique .Il s’est trouvé aussitôt désavoué par un communiqué  de son propre ministère .« On ne pourra pas ,précisait ce texte , s'abstraire en 2010 de traiter les pensions dans la fonction publique en raison de leur volume et surtout de l'objectif d'équité entre régimes qui est au coeur de l'engagement du Président de la République »

Nous ,fonctionnaires ,commettrions donc une redoutable erreur en perdant de vue que l’objectif de gouvernement est d’unifier les systèmes avec pour perspective la réduction de façon significative des pensions de la fonction publique.

Les incantations publiques nourrissent sans autres considérants, à l’attention de ceux qui sont tout prêts à les entendre, l’idée qu’elles ouvriraient aux fonctionnaires des droits à retraite de 20% supérieur à ceux des autres salariés.

En dépit des tentatives permanentes de mise en condition de l’opinion publique, la réforme des retraites n’est pas inscrite dans le marbre. Elle relève à l’évidence de choix politiques et de choix de société sur lesquels chacun a le droit de s’exprimer et de peser.

A condition bien sûr d’être soi-même déterminé et mobilisé.

Pour assurer l'objectif d'équité entre régimes ,M fillon va tenter d’ ouvrir un nouveau tronçon du chemin sur la voie du démantèlement, engagé en 2003, des particularités du régime de retraite des fonctionnaires.

« Pour rapprocher les paramètres des régimes de la fonction publique sur ceux du

régime général la réforme de 2003 a ainsi modifié les principaux paramètres de calcul des pensions des régimes de la fonction publique :

- allongement progressif de la durée d’assurance exigée pour bénéficier d’une pension au

taux plein jusqu’à rejoindre celle du régime général à partir de la génération 1948 (de

37,5 ans en 2003 à 40 ans en 200852) ;

- instauration d’une surcote de 3 % par annuité à compter du 1er janvier 2004 ;

- instauration d’une décote à compter du 1er janvier 2006, dont le taux rejoindra

progressivement celui du régime général (5 % par annuité manquante à partir de 2015) ;

- principe de revalorisation des pensions sur les prix, comme au régime général, à partir du1er janvier 2004.

Cette convergence s’est poursuivie dans le cadre du « rendez-vous 2008 » avec l’adoption de plusieurs mesures communes à l’ensemble de ces régimes (régime général, régimes alignés et régimes de la fonction publique) :

- poursuite de l’allongement, au fil des générations, de la durée d’assurance exigée pour bénéficier d’une pension au taux plein de 40 ans en 2008 à 41 ans en 2012 ;

- taux de surcote porté à 5 % par annuité à compter du 1er janvier 2009 (et conditions pour en bénéficier dans les régimes de la fonction publique alignées sur celles applicables au régime général et dans les régimes alignés) ;

- à partir de 2009, revalorisation des pensions intervenant chaque année au 1er avril, de façon à prendre en compte l’inflation réellement constatée pour l’année précédente ;

- libéralisation du cumul emploi-retraite, à la condition que l’assuré ait liquidé

intégralement sa retraite en ayant les conditions requises pour bénéficier du taux plein. »(rapport COR 02/2010)

Il en a été de même pour les régimes complémentaires

« Les fonctionnaires bénéficient ainsi depuis 2005 d’un régime additionnel obligatoire, le RAFP, assis sur les primes dans la limite de 20 % du traitement, ce qui le distingue toutefois d’un régime complémentaire. »(rapport COR 02/2010°

Jusqu'à présent toutefois « des spécificités demeurent encore dans les régimes de la fonction publique, notamment :

- le salaire de référence est le traitement indiciaire (hors primes) du dernier emploi occupé

durant au moins six mois dans la fonction publique et la plupart des régimes spéciaux, alors qu’il correspond au salaire ou revenu moyen calculé sur les meilleures années dans

le secteur privé (salariés, artisans et commerçants, agriculteurs)57, voire sur l’ensemble des revenus dans le cas des professionnels libéraux ;

- les durées de service sont appréciées de date à date et non pas reconstituées à partir d’un montant de cotisations versées (200 heures rémunérées au SMIC pour valider un trimestre dans le secteur privé) ;

- les bornes d’âge, avec un âge minimal de liquidation variable selon les catégories (50 ou55 ans pour les catégories actives, 60 ans pour les catégories sédentaires) ;

-la condition de 15 ans de service minimum pour bénéficier d’une pension de la fonction publique »(rapport COR 02/2010°

Il convient de lire cette situation au regard d’une note pour le conseil d’orientation des retraites , établie en octobre 2009

Dans ce document l’INSEE prétend que, si onappliquait aux salariés du secteur public les règles de calcul des retraites du secteur privés, à carrière et taux de contribution identiques, des différences de situation apparaîtraient à l’avantage des fonctionnaires. Elle suggère en outre que «  ces différences ne résulteraient pas principalement d’un niveau élevé des pensions relativement aux salaires dans la fonction publique, mais plutôt d’écarts d’âge d’entrée dans la vie active, d’âge de liquidation et d’espérance de vie. »

«  Le changement de règle conduirait à diminuer la retraite de l’ordre de 10 % à 20 % en moyenne. Celle-ci augmenterait néanmoins, selon les hypothèses, pour environ 12 % à 25 % de la population analysée (fonctionnaires ayant un taux élevé de primes). »

On voit bien se dessiner ce que pourraient être pour le gouvernement les axes d’une réforme pour assurer l'objectif d'équité entre régimes qui est au coeur de l'engagement du Président de la République

Vers une nouvelle réforme de la loi ?

Lors du congrès de Versailles en juin 2009 ;N ;Sarkosy avait déclaré « 2010 sera un rendez-vous capital. Il faudra que tout soit mis sur la table ; l'âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité ».

Dans la foulée ,il avait fait donner le ministre de l’intérieur, lequel avait évoqué, sans ambages et sans aucune considération pour le très faible taux d’emploi des seniors, le noyau dur de la réforme projetée : le report d’un an de l'âge légal de départ en retraite qui, en France, a été abaissé à soixante ans en 1983.

Outre l’offensive contre une des clefs de voûte de notre système social, le droit à la retraite à 60 ans, il faut s’attendre pour assurer la régression des retraites  à ce qu’il soit également à nouveau fait recours aux autres leviers usuels; une hausse des cotisations de retraite, une baisse des pensions , et l'allongement de la durée de cotisation.

Chemin faisant de la réforme, le gouvernement pourrait donner suite à certaines propositions de 2008 du rapport du Conseil d’Orientation des Retraites(COR°) sur les avantages familiaux et conjugaux et notamment sur la question de l’âge de bénéfice et du taux de la pension de réversion

Sans oublier que le très studieux Conseil d'Orientation des Retraites vient de remettre en février, à la demande du Parlement, une étude très approfondie sur les modalités techniques de remplacement du calcul actuel des pensions personnelles par les régimes de base d'assurance vieillesse légalement obligatoires, soit par un régime par points, soit par un régime de comptes notionnels de retraite fonctionnant l'un comme l'autre par répartition ;

Avantages familiaux et égalité hommes femmes

Depuis un arrêt intervenu le 19 février 2009, il n’est plus possible d’accorder aux seules mères de famille la majoration de durée d’assurance de deux ans par enfant. et ce, en application de la Convention européenne des droits de l’homme, pour laquelle toute discrimination fondée sur le sexe doit être proscrite.

Dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, les députés ont en conséquence modifié le dispositif. Désormais, une majoration d’un an sera accordée spécifiquement à la femme au titre de la grossesse et de la maternité, l’autre année de bonification étant accordée au couple au titre de l’éducation de l’enfant.

Pour les enfants nés avant la réforme, cette deuxième majoration reviendra à la mère, sauf si le père démontre qu’il a élevé seul son enfant. Pour ceux nés après la réforme, cette majoration sera à priori accordée à la mère, mais pourra aussi revenir au père, d’un commun accord entre les parents. La réforme s’appliquera aux couples mariés, pacsés ou vivant maritalement.

Mais il ne s’agit là que d’une mesure d’étape. Il est en effet prévu au nom de l'égalité hommes-femmes une nouvelle réforme de cette mesure. La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité( la Halde) a en effet demandé le 11 décembre dernier que la majoration soit également accordée aux pères ayant élevé leur enfant. La Cour de cassation a, de son coté, fait état d’un argument semblable pour accorder la majoration à un père, ouvrant ainsi la porte à de futurs recours.

Il serait donc prévu d’inclure "à coût constant", les pères dans ce dispositif dont les mères resteraient les principales bénéficiaires.

Jusqu'à ce jour le gouvernement semblait disposé à suivre la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse (Cnav) dans sa proposition de scinder en deux le dispositif, avec un an restant réservé à la mère, et un an devenant accessible sous conditions aux pères.

Bousculant cette orientation, la cour des comptes vient, début décembre de proposer par mesure d’économie de réduire à deux trimestres par enfant l’avantage retraite actuellement accordé aux mères de familles de huit trimestres par enfant.

La cour propose en contrepartie de faire d’un autre dispositif  L’ « assurance vieillesse des parents au foyer », un mécanisme « de compensation » des interruptions ou réductions d'activité liées à l'éducation d'un enfant.

Les technocrates de la dette de la sécurité sociale proposent ainsi une amputation inique des retraites des femmes. Faut –il rappeler ici qu’en moyenne le salaire d'une femme est déjà en moyenne 25% plus bas que celui d'un homme, et que leur retraite est de 40% inférieure  ?

Vers un démantèlement structurel du système actuel des retraites !

Lors de l’examen en novembre de la loi sur la sécurité sociale, le SENAT a révèlé dans son rapport introductif que l’anticipation de deux ans de l’examen prévu du dossier des retraites vise en fait à répondre aux exigences d’une réforme structurelle qui tendrait à basculer notre système de retraite dans un système par points ou par compte notionnel à la suédoise .

Tout en gardant l’apparence d’un système par répartition, l’objectif poursuivi serait d’individualiser les droits à la retraite par le recours à un système de retraite qui permette de mettre en relation et en correspondance directe pour chaque salarié le total des cotisations versées pendant le temps d’activité et le coût total des prestations dont il bénéficie pendant la totalité de sa retraite.

Pour ce faire et pour déborder les partenaires sociaux, le Sénat propose d’organiser un débat de société par l’ouverture d’un GRENELLE des Retraites

Le récent rapport de la COR sur le basculement du système de retraite vers un système à points ou de comptes notionnels est donc destiné de toutes évidences à préparer les négociations relatives à la mise en place de la réforme des retraites

«  Dans un régime par points, la pension est égale au produit du nombre de points acquis par l'assuré et de la valeur de service du point à cette date. Les pensions évoluent donc comme la valeur du service du point. Il y a bien une relation directe entre le montant de la retraite et les cotisations versées »(sénat).

Il convient de se rappeler que le système des retraites complémentaires et celui de la retraite additionnelle de la fonction publique sont des systèmes par points

Le système notionnel suédois, actuelle coqueluche européenne, est quant à lui décrit comme suit par la lettre de la COR de février 2009 : »

« Chaque assuré dispose d’un compte personnel dans lequel sont créditées virtuellement chaque année ses cotisations de retraite et celles de son employeur .L’opération est virtuelle dans la mesure où les cotisations servent à financer les pensions des retraités d’aujourd’hui, selon le principe de la répartition. L’ensemble des cotisations de retraite portées sur le compte de chaque assuré constitue un« capital virtuel », qui est revalorisé chaque année selon un index représentatif de la croissance du revenu d’activité moyen des assurés

Le capital virtuel accumulé tout au long de la vie active est converti en une pension de retraite en le divisant par un coefficient de conversion. Celui-ci dépend positivement de l’espérance de vie à l’âge de départ à la retraite de la génération à laquelle l’assuré appartient, c’est-à-dire de la durée moyenne escomptée de la période de retraite. Au total, dans un système de comptes notionnels, le cumul des pensions versées au cours de la retraite est égal aux droits accumulés jusqu’au départ à la retraite. Ce cumul dépend du montant de la pension liquidée et du taux de revalorisation de la pension au cours de la retraite ».

Le système se complète d’un dispositif social d’état pour les personnes n’ayant pas cotisé.

.Il convient en outre de préciser que ces deux systèmes fonctionnent par répartition

.

Mais on peut aussi craindre que des gouvernants d’inspiration hautement libérale, profitent du séisme déclenché sur les retraites pour tenter de construire un système par répartition dont l’insuffisance exigerait et justifierait une accumulation s financière par capitalisation ,à l’exemple aujourd’hui des divers types de comptes épargne ;

Xavier Darcos, actuel ministre du travail en charge de la négociation avec les partenaires sociaux n’évoquait il d’ailleurs pas récemment, à propos ouvert, une évolution vers la capitalisation individuelle comme porte de sortie de la réforme sur les retraites .

Nous ne le redirons jamais assez

En dépit des tentatives permanentes de mise en condition de l’opinion publique, la réforme des retraites n’est pas inscrite dans le marbre.

En démocratie, elle relève à l’évidence de choix politiques sensibles à la pensée unique européenne et néo-libérale mais aussi susceptibles d’une grande gymnique à l’égard de la vox populi, et de choix de société sur lesquels chacun a le droit de s’exprimer et de peser.

A condition d’être soi-même déterminé et mobilisé.

NB :(si on signe le texte : B.PABOT)

,


».

dimanche 14 février 2010

POUR ÊTRE AU CLAIR

 

Il me revient par de grandes oreilles que des rumeurs, empruntés à des caniveaux de verbiage et subtilement utilisées pour l’odeur qu’elles répandent, circulent dans les couloirs de mon syndicat de cœur, le SNETAA, et m’attribuent sans frais de noirs calculs et de sordides manipulations.

Je serais dit-on terrorisé par l’action en moralité publique de M PIAU contre la nomenklatura syndicale au point d’être conduit à me jeter dans la collaboration de classe et à me faire le mouchard de service auprès du secrétaire général des informations qui me parviendraient.

Ce serait la raison et la preuve du ralentissement de mes écrits et de la réserve entretenue sur ce blog !

Le discrédit recherché n’a d’égal que la dimension pernicieuse des propos.

Certes, toutes les fois qu’il tonne, dit le dicton, la foudre ne tombe pas !

Mais tout de même, honni soit à qui le mal profite, et il n’est nul besoin de chercher très loin pour en avoir une idée précise.

Chacun sait, et il en est de notoriété publique, qu’après un long combat gagné contre une direction velléitaire, j’ai considéré que le syndicalisme d’accompagnement gouvernemental de la direction du SNETAA trahissait et dénaturait les valeurs du syndicalisme, et couvrait d’opprobre son héritage historique.

J’ai choisi de rompre pour ne pas avoir à cautionner des attitudes syndicales, des intérêts et des pratiques sans rapport avec les intérêts et les choix des adhérents et en totale opposition avec mes valeurs syndicales.

Il faut être frappé d’une cécité absolue ou volontaire pour ne pas voir la clarté de la ligne de mes écrits depuis plusieurs années.

J’y appelais de mes vœux une réaction des adhérents et des responsables pour redresser un syndicalisme déviant, pour louer la recherche d’idée et l’action contre l’effondrement de toute pensée syndicale et pour dénoncer la fainéantise de l’oligarchie.

Par défaut, ma plume était au service d’un combat contre une nomenklatura qui, aux frais des adhérents se sert du syndicalisme au lieu de le servir.

Aujourd’hui elle a moins de raison de côtoyer l’encrier dés lors qu’un mouvement collectif de redressement des valeurs et de l’éthique du syndical est engagé , avec les difficultés que lui réserve une absence totale de scrupules de l’appareil syndical sur le respect de la démocratie et des règles statutaires qui restaient jusqu'à présent dans l’organisation les seules valeurs communes pour traverser les tempêtes internes.

Leur mouvement est au contact des adhérents, plus engagé, plus audible, et parfaitement respectueux des choix historiques des adhérents du SNETA ;

Et en conséquence de ceux que j’ai porté 40ans comme adhérent et prés de trente ans comme responsable.

Le blanchiment des cheveux n’en a pas ni altéré ni affaibli le sens.

Mon combat personnel s’y retrouve et j’ai annoncé que je les soutenais sans réserve.

Je ne suis pas une girouette de la pensée syndicale et je ne peux donc que leur confirmer mon soutien discret.

Je n’ai aucune intention d’aller leur faucher l’herbe sous les pieds.

L’épitaphe, dit-on est la dernière des vanités.

Je n’en sollicite aucune !

samedi 16 janvier 2010

Vers un séisme sur les retraites ?

 

Dans ses vœux de nouvel ans, N Sarkosy a annoncé la réouverture prochaine en 2010 du dossier des retraites. Le « temps de la décision »viendrait «mi-2010»  a t-il précisé

Il a ainsi affiché clairement son intention de mettre ses choix dans la lignée de ceux du MEDEF qui réclamait au nom et sous couvert de la hausse prévue des déficits une réouverture rapide du dossier des retraites.

Alors que le seul rendez-vous impératif fixé par la loi était celui de 2012, N Sarkosy n’a ainsi pas hésité à prendre deux ans d’avance , témoignage, s’il en est ,de sa volonté de ne pas s’embarrasser de trop d’écoute dans une réforme qu’il entend clairement imposer au pas cadencé .

Vers une nouvelle réforme de la loi ?

L’intention ne surprend pas.N Sarkosy avait en effet déjà déclaré lors du congrès de Versailles en juin 2009 que "2010 sera un rendez-vous capital. Il faudra que tout soit mis sur la table : l' âge de la retraite, la durée de cotisation et la pénibilité ».

Dans la foulée ,il avait fait donner le ministre de l’intérieur, lequel avait évoqué sans ambages et sans aucune considération pour le très faible taux d’emploi des seniors le noyau dur de la réforme projetée : le report d’un an de     l' âge légal de départ en retraite qui, en France, a été abaissé à soixante ans en 1983 .

Pour autant, bien que tenu à l’urgence par l’échéance des prochaines présidentielle, il a donné raison à ceux des membres du Conseil d’orientation des retraites qui estimaient qu' « En pleine campagne électorale pour les régionales, il serait délicat pour le gouvernement de sortir des projections très alarmantes n nécessitant des décisions impopulaires »

Outre l’offensive contre une des clefs de voûte de notre système social, le droit à la retraite à 60 ans ,il faut s’attendre pour assurer la régression des retraites  à ce qu’il soit également à nouveau fait recours aux autres leviers usuels : une hausse des cotisations de retraite, une baisse des pensions , et l' allongement de la durée de cotisation.

Chemin faisant de la réduction des acquis sociaux, le gouvernement pourrait donner suite à certaines propositions de 2008 du rapport du Conseil d’Orientation des Retraites(COR°) sur les avantages familiaux et conjugaux et notamment sur la question de l’âge de bénéfice et du taux de la pension de réversion.

Avantages familiaux et égalité hommes femmes

Depuis un arrêt intervenu le 19 février 2009, il n’était en effet plus possible d’accorder aux seules mères de famille la majoration de durée d’assurance de deux ans par enfant. Et ce en application de la Convention européenne des droits de l’homme, pour laquelle toute discrimination fondée sur le sexe doit être proscrite

Dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, les députés ont en conséquence modifié le dispositif. Désormais, seule une majoration d’un an sera accordée spécifiquement à la femme au titre de la grossesse et de la maternité, l’autre année de bonification étant accordée au couple au titre de l’éducation de l’enfant.

Pour les enfants nés avant la réforme, cette deuxième majoration reviendra à la mère, sauf si le père démontre qu’il a élevé seul son enfant. Pour les enfants nés après la réforme, cette majoration sera à priori accordée à la mère, mais pourra aussi revenir au père, d’un commun accord entre les parents. La réforme s’appliquera aux couples mariés, pacsés ou vivant maritalement.

Mais il ne s’agit là que d’une mesure d’étape. Il est en effet prévu au nom de l' égalité hommes-femmes une nouvelle réforme de cette mesure,. La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l' égalité( la Halde) a demandé le 11 décembre dernier que la majoration soit également accordée aux pères ayant élevé leur enfant. .La Cour de cassation avait de son coté fait état d’un argument semblable pour accorder la majoration à un père, ouvrant la porte à de futurs recours.

Il serait donc prévu d’inclure, "à coût constant", les pères dans ce dispositif dont les mères resteraient les principales bénéficiaires. Le gouvernement semblait jusqu' à ce jour disposé à suivre la proposition de la Caisse Nationale d' Assurance Vieillesse (Cnav) qui consisterait à scinder en deux le dispositif, avec un an restant réservé à la mère, et un an devenant accessible sous conditions aux pères.

Bousculant cette orientation, la cour des comptes vient, début décembre de proposer par mesure d’économie de réduire à deux trimestres par enfant l’avantage retraite actuellement accordé aux mères de familles de huit trimestre par enfant.

La cour propose en contrepartie de faire d’un autre dispositif  L’ « assurance vieillesse des parents au foyer », un mécanisme "de compensation des interruptions ou réductions d' activité liées à l' éducation d' un enfant.

Les technocrates de la dette de la sécurité sociale proposent ainsi une amputation inique des retraites des femmes. Faut –il rappeler ici qu’en moyenne le salaire d' une femme est déjà en moyenne 25% plus bas que celui d' un homme, et que leur retraite est de 40% inférieure  ?

Vers un démantèlement structurel du système actuel des retraites

!

Lors de l’examen en novembre de la la loi sur la sécurité sociale, le SENAT a révèlé dans son rapport introductif que l’anticipation de deux ans de l’examen prévu du dossier des retraites vise en fait à répondre aux exigences d’ une réforme structurelle qui tendrait à basculer notre systême de retraite dans un système par points ou par compte notionnel à la suédoise .

Pour ce faire et pour déborder les partenaires sociaux, le Senat proposerait d’organiser un débat de société par l’ouverture d’un GRENELLE et des Retraites

L’objectif est d’individualiser les droit sà la retraite Il s’agirait donc pour ce faire de passer à un système de retraite par points pour mettre en relation et en correspondance directe pour chaque salarié le total des cotisations versées pendant le temps d’activité et le coût total des prestations dont il bénéficie pendant la totalité de sa retraite.

L’occasion en sera fournie par la remise en février 2010 par le Conseil d’orientation des retraites (COR°), du rapport commandé par le Parlement sur les modalités de transformation des régimes obligatoires fonctionnant par annuités en régimes par points, voire en comptes notionnels.

. Ce rapport est destiné à préparer les négociations relatives à la mise en place de la réforme des retraites . Ce dernier s’est réuni le 03 et le 16 décembre, son rapport privilégierait la piste d’un régime par point ou en comptes notionnels. http://www.cor-retraites.fr/article360.html

Système par point, compte notionnel à la suédoise

« Dans un régime par points, la pension est égale au produit du nombre de points acquis par l'assuré et de la valeur de service du point à cette date. Les pensions évoluent donc comme la valeur du service du point. Il y a bien une relation directe entre le montant de la retraite et les cotisations versées »(sénat).

Il convient de se rappeler que le système des retraites complémentaires et celui de la retraite additionnelle de la fonction publique sont des systèmes par points

Le système notionnel suédois, actuelle coqueluche européenne, est quant à lui d écrit comme suit par la lettre de la COR de février 2009 : »

« Chaque assuré dispose d’un compte personnel dans lequel sont créditées virtuellement chaque année ses cotisations de retraite et celles de son employeur .L’opération est virtuelle dans la mesure où les cotisations servent à financer les pensions des retraités d’aujourd’hui, selon le principe de la répartition. L’ensemble des cotisations de retraite portées sur le compte de chaque assuré constitue un« capital virtuel », qui est revalorisé chaque année selon un index représentatif de la croissance du revenu d’activité moyen des assurés

Le capital virtuel accumulé tout au long de la vie active est converti en une pension de retraite en le divisant par un coefficient de conversion. Celui-ci dépend positivement de l’espérance de vie à l’âge de départ à la retraite de la génération à laquelle l’assuré appartient, c’est-à-dire de la durée moyenne escomptée de la période de retraite. Au total, dans un système de comptes notionnels, le cumul des pensions versées au cours de la retraite est égal aux droits accumulés jusqu’au départ à la rEtraite. Ce cumul dépend du montant de la pension liquidée et du taux de revalorisation de la pension au cours de la retraite ».

Le système se complète d’un dispositif social d’état pour les personnes n’ayant pas cotisé.

.Il convient en outre de préciser que ces deux systèmes fonctionnent par répartition

.

Mais il est à craindre qu’e des gouvernants d’inspiration politique libérale, ne soient tentés de construire un système par répartition dont l’insuffisance légitime et justifie l’accumulation s financière par capitalisation ,à l’exemple aujourd’hui des divers types de comptes épargne ;

Bayrou ,ministre du travail n’évoquait d’ailleurs récemment à propos ouvert lune évolution vers la a capitalisation individuelle comme porte de sortie de la réforme sur les retraites .

Et les fonctionnaires : concernés comme les autres !

Le régime de retraite actuel de la fonction publique ne relève pas du régime général.Ce n’est pas non plus un système par répartition. Les fonctionnaires peuvent-ils se considérer comme à l’abri de retours de bâton sur leur retraites et dormir sur leurs deux oreilles ?

Fin octobre M Darcos avait cru bon de démentir tout projet de réforme des retraites dans la fonction publique pour se retrouver aussitôt désavoué par un communiqué  de son propre ministère .« On ne pourra pas ,précisait ce texte , s'abstraire en 2010 de traiter les pensions dans la fonction publique en raison de leur volume et surtout de l'objectif d'équité entre régimes qui est au coeur de l'engagement du Président de la République »

Nous ,fonctionnaires ,commettrions une redoutable erreur en perdant de vue que l’objectif de gouvernement est d’unifier les systêmes avec pour perspective la réduction de façon significative des pensions de la fonction publique, dont les incantations publiques nourrissent sans autres considérants l’idée qu’elles ouvriraient aux fonctionnaires des droits de 20% supérieur à ceux des autres salariés.

En dépit des tentatives permanentes de mise en condition de l’opinion publique, la réforme des retraites n’est pas inscrite dans le marbre.

Elle relève à l’évidence de choix politiques et de choix de société sur les quels chacun a le droit de s’exprimer et de peser.

A condition d’être déterminé et mobilisé.

B.PABOT

mardi 17 novembre 2009

Puisque le peuple vote contre le gouvernement ,il faut dissoudre le peuple(« Berthold Brecht)

« Le duo de direction du Snetaa vient de trouver sur sa route un adversaire redoutable : la démocratie. 

C’est évidemment pour eux,  essayez donc un peu de vous mettre à leur place, une mauvaise rencontre !

Le secrétaire général de circonstance, fervent adepte de tout de qui est unique, de la maigre pensée au courant syndical courtisan en passant par sa conception de lui-même s’était jusqu’a ce jour bien gardé à son égard de toute familiarité inutile et de tout tutoiement.

Et pour n’avoir pas à l’encenser, il ne s’était guère cru obligé de la respecter.

On se rappellera à ce sujet que pour n’avoir aucun débat avec le précédent secrétaire général ,dés lors qu’il était bien en peine d’en nourrir ou d’en entendre le contenu,le secrétaire général n’avait pas rien fait de moins moins que d’interdire, par ukase et sans autre forme de procès d 'essence démocratique , à son prédécesseur élu et régulièrement mandaté tout accès au congres.

On veut bien discuter, mais avec ceux qu’on choisit et a condition qu 'ls soient du même avis !C’est le syndicalisme du pas de l’oie.

Quelques milliers d’euros de l’argent des syndiqués, bien nourris par sept procédures judiciaires toutes perdue avec pour seul résultat "syndical "quelques effets de manche auto-suffisantes d’un avocat salués peu ou prou par des ricanements sous cape judiciaires, n’auront pas suffi à le sortir de sa linéarité de pensée.

Il a réitéré ce grand chapitre d’histoire du Snetaa, sans même avoir pris la peine d’en retisser la trame, à l’égard d’un trublion qui a eu la sotte intelligence et l’audace d’annoncer sa future candidature au secrétariat général et de demander quelques comptes au nom d'un menu peuple syndical attaché aux valeurs du syndicalisme et à sa morale altruiste.

Voila le camarade ipso -facto menacé d’être trainé devant le dieu justice pour y recevoir les verges !

On peut bien sûr estimer, à contre sens des valeurs convenues et partagées, qu’en syndicalisme on n’est pas obligé d’avoir lu "l’archipel du goulag "et encore moins d’en partager les analyses !

Aujourd’hui le boomerang est revenu, la contestation au sens noble est redevenue un outil de régulation de la démocratie syndicale

Fait plus significatif, cette conception semble aujourd’hui fortement partagée et approuvée par une base syndicale qui entend reprendre le contrôle d’un syndicat qui échappe à ses syndiqués.

Elle semble bien en passe d’y parvenir ou pour le moins de marquer des points;

Ce serait un bien.

Voila la camarilla du secrétaire général qui avait perdu l’habitude de rendre compte et de justifier véritablement ses choix contrainte de faire campagne pour aller aux urnes !

Sans qu’on lui ait demandé son avis et en dépit de ses manœuvres pour faire taire l’insolent et étouffer dans l’œuf la bronca qui s’annonce !

Contre le menu peuple des adhérents qui s’est mis en nombre et à juste titre à considérer que l’alternance électorale, mijotée au fonds des chaumières syndicales, aujourd’hui mature et responsable, pouvait être plus efficace pour les intérêts des adhérents du syndicat que la prise de la Bastille ou une nuit des longs couteaux

En campagne, mais sur quel bilan et pour quel programme ?

La proposition d’une politique d’accompagnement pour se faire le chantre de la politique ministérielle ?

Qui n’en en a pas vu l’excellence du bilan en matière de défense de l’enseignement professionnel et d’avancées syndicales pour les personnels et les jeunes ?

Pour remettre à une autre fédération, à l’instar des bourgeois de Calais, les clefs du Snetaa et les outils de sa disparition en prétendant ,en plein fantasme entretenu,que celui-ci est assiégé par une prétendue réforme de la représentativité syndicale ?

Qui peut vraiment croire à la thèse de l’adversaire extérieur ?

Qui peut croire enfin à la version d’un syndicat miné par les agissements d’une cinquième colonne à la solde de l’étranger ?

L’époque est révolue ou l’on pouvait se permettre de proclamer à des fins électorales que les chars soviétiques allaient camper sur la place de la Concorde !

Faute de munitions pour présenter un bilan et des orientations vides de tout contenu , la camarilla du secrétaire général a décidé de déplacer le débat .

Pour n’avoir pas à parler d’elle même, elle parlera des autres!

A défaut de parler du présent et de l'avenir, elle parlera du passé et des prédécesseurs!

Et en leur absence, s’il vous plait, pour ne pas être exposé à des retours de baton sur les contre-vérités ,les allusions ou les allégations y compris sordides qu’elle livrerait  en pâture publique au fil des assemblées.

J’apprends ainsi, après quelques années de mépris que je suis redevenu un sujet de prédilection !

Je découvre par quelques retours, ici ou là ,que j’aurais par exemple perdu des milliers d’adhérents, cassé le syndical et représenté pour lui un fléau.

C’est un peu étonnant de la part de ces braves gens qui ont été pendant de nombreuses années pendant mes mandatures Secrétaire national ou membres du bureau national,.

Se serait-ils alors démarqués quand et sous quelle forme ? Et aurais ja abuser de leur choix

il faut qu’ils le disent !

Etle démontrent!

Ou n’auraient –ils pas bien au contraire  manquer,comme j ’en ai le souvenir, d’approuver mon action, parfois même au delà de ce que je leur demandais moi-même !

J’apprends par exemple que s’il y a des pratiques indemnitaires dérivantes et contestées d’aujourd’hui, ce serait grâce à moi !

Pour une fois que  sans vergogne la camarilla se réclame de moi !

Et il y a abondance sur un terrain ou le secrétaire général a pourtant la couenne sensible: pour ne pas être diffamé, commençons par en faire de même sur les autres !

Pour se dégager du bourbier dans lequel ses actes l’ont entrainée , la camarilla de la direction pense t-elle glaner des voix en arrosant le terrain pour le rendre boueux ?

Ce que je sais c’est que la FEN avait décidé et annoncé à son congrès à Perpignan la disparition du SNETAA et sa dissolution dans le SE.

Ce que je sais, c’est que l’action de l’équipe du SNETAA l’a sauvé et lui a permis à l'époquie  de garder plus de 85%de ses adhérents.

Ce que je sais c’est que le syndicat n’a pas quitté la FSU comme claironné complaisamment à charge ici ou là , mais qu’il en a été exclu par une décision de la chambre sociale du tribunal de grande instance de PARIS à la demande d’un secrétaire général la de la FSU ,à l’époque en mal de crédit, et d’une poignée des propres dirigeants de notre syndicat soucieux de se mettre rapidement dans leurs meubles syndicaux et dans  leurs galons de dirigeants quel qu’en soit le prix.

Ce que je sais c’est que l’action de l’équipe qui m’entourait a fait que la malfaisance n’a que peu payé !

Ce que je sais c’est que j’ai passé le flambeau d’un Snetaa fortement majoritaire sur son secteur face à l’arrivée de deux nouveaux syndicats managés par deux fédérations puissantes en crédit et en moyene matériels et humains

Ce que je sais c’est que, considérant l’évolution vers une contractualisation croissante et massive de la fonction publique génératrice de revendication et d’intérêts singuliers le syndicat avait donné la liberté à plusieurs centaines adhérents contractuels de se constituer en syndicat autonome ,

Ce que je sais c’est qu’à contrario de la lucidité  confirmée d’un tel choix, il y a été mis fin pour de sordides question d’habillage des effectifs syndicaux

Ce que je sais, c’est que le chiffre de 18000 adhérents n'a existé que dix ans au moins avant mon arrivée au secrétariat et que les effectifs syndicaux ont été régulièrement publiés et diffusés à chaque congrès.

Ce que je sais c’est que les reculs en voix et en effectifs du syndicat d’aujourd’hui ne doivent rien à une situation de tension externe qu’elle soit syndicale, sociale ou revendicative, qu’il faut en chercher les raisons ailleurs et que le syndicat s’éteint

Ce que je sais, et c’est le plus important, c’est que c’est aux équipes managés par B.PABOT qu’on doit un bilan des acquis parmi les plus significatifs de notre histoire syndicale,notamment,

L’Intégration de tous au deuxième grade

L’Intégration comme PLP 1 de tous les retraités PCET

La multiplication par 20 du « stock » de sièges pour la hors classe(qui sont proposés pour les plp1 lorsqu’ils sont libérés)

Le prolongement par l’obtention des 18 heures pour tous de la réduction du service de trois heures obtenue par l’équpe de Michel Charpentier et partiellement gérée par moi-même

Le relèvement massif du taux des heures supplémentaires;

Ce que je sais c’est que chaque fois ce sont des dizaines de millions d’euros qui se sont déversés sur les PLP !

Ce que je sais c’est qu’au bilan ce sont des milliers de francs mensuels (ou des centaines d’euros) supplémentaires obtenu pour chacun pour un temps de travail hebdomadaire massivement réduit

Ce que je sais c’est que des milliers de PLP ont pu bénéficier d'une retraite massivement augmentée parfois même pour certains jusqu'à 30% et que ceux qui ne sont pas partis ,si nous savons défendre nos acquis, en bénéficieront

Ce que je sais c’est que ce combat pour les acquis des anciens profite aujourd’hui aux jeunes entrés dans la profession, même s’ils n’en ont pas conscience et qu’ils auraient tort de les considérer comme des dus.

Les acquis collectifs ne sont jamais dus et ceux qui le croient n’en glanent aucun!

Dans quel corps y a-t-il eu de telles avancées en douze années de mandat ?

Preuve en est faite aujourd’hui avec une camarilla de direction qui pense aux cotés de son prince que l’accompagnement est préférable à la revendication.

Si la camarilla actuelle de direction avait un tel bilan et si les dérives syndicales sur la suppression du BEP et la disparition du baccalauréat professionnel ne m’avaient pas conduit à quitter le syndicat pour n’avoir pas en conscience à me trahir moi-même, nul doute que je me serais peut-être senti contraint à lui voter mon soutien .

Mais avec la vacuité de son bilan il serait décent, et elle s’en honorerait , de m’éviter ses miasmes qui n’ont rien de syndical.

B.PABOT

mercredi 14 octobre 2009

CHOISIR ET SOUTENIR LE RETOUR EN SYNDICALISME ET EN DEMOCRATIE

                                 

C’est aujourd’hui la seule alternative offerte aux adhérents du SNETAA pour échapper à un naufrage syndical orchestré par une direction et une cour syndicale rattrapées par leur bilan .

Une nomenklatura prête en outre, en guise d’échappatoire, à se jeter dans les bras accueillants de toute confédération syndicale dés lors qu’elle compatirait à ses déboires, avec pour prix de l’absoute l’apport dans la corbeille du mariage des adhérents du SNETAA

Sans leur demander leur avis !

Une démocratie étouffée, corsetèe, en certitude d’une aliénation prochaine;

l’obligation de respect d’une unicité de ligne doctrinale, en régime de tendance unique ,qui prospère sur le terreau du laisser-faire et sur des comportements par nécessité, courtisans.

une dérive monarchique plus soucieuse de son jabot ,de son lustre, et dit-on maintenant de son lucre, (accusation non démentie concrètement devant les adhérents) ;que de la pertinence de la pensée ,de l’indépendance de ses choix ,du respect des mandats ,et des intérêts de ses mandants.

Il aura suffi de 5 ans à l’actuel secrétaire général pour dénaturer et saborder la tendance Autrement porteuse, sans faille pendant 20 ans, d’une dynamique syndicale forte,spécifique, indépendante et originale .

Cinq ans pour conduire la direction syndicale à savourer les délices pervers du syndicalisme d’accompagnement..

Avec pour unique point de rendez vous : le néant!

Combien de fois n’ai je pas dénoncé idans les colonnes de ce blog, l’enlisement de la direction nationale dans la fange de la pauvreté de la réflexion et de l’action, sa faiblesse de convictions sur la spécificité de l ‘enseignement professionnel ou sur la laïcité, sa nonchalance et sa suffisance de pensée, ses contorsions sur les valeurs et son culte de l’ absence de l’effort .

Combien de fois ai je pointé les dérives vers un syndicalisme de sommet garant du culte du pouvoirsde ceux qui y recourent..

La tentative d’exclusion de Laurent PIAU à fait suite à sa brutale mise a pied de ses fonctions de conseiller juridique du SNETAA.

Chacun a bien compris qu’il s’agissait de faire obstacle à sa candidature au poste de secrétaire général .

Contrecarrée par l’annonce de la création d’une autre tendance, elle a  avortée

Mais à en croire le sérail, ce ne serait que « provisoire « et Laurent PIAU ne perdrait rien à attendre !

C’était petit et cela le reste !

On ne peut pas en effet mettre indéfiniment la tête du syndicat dans le sac pour empêcher ses adhérents de voir , de comprendre, de juger et de s’exprimer.

Ce n’est évidemment que démocratie et elle ne s’use que lorsqu’on la contraint pour en interdire l’exercice.!

Les : menaces et les propos de fort en voix sur des actions judiciaires qui ont suivi les écrits de Laurent PIAU sur les prises d’intérêts indemnitaires des responsables nationaux ne pouvaient qu’être dérisoires en l’absence, face aux adhérents, de tout rendu-compte ayant du corps et de tout démenti puissant et crédible ;

Le verbe n’y aura pas suffi,

Les vitupérations n’ont pu étouffer le débat, faute semble t-il d’une quelconque possibilité de présenter à la justice une accusation sans failles et sans aspérités

Il en est resté un goût amer.

Mais il a par coutrecoup fait naître la forte attente d’un redressement syndical salutaire.

Le courant de réflexion et d’action syndicale Action et Démocratie, initié par six académies (Bordeaux; Lille, Amiens, Nantes, Rennes et Strasbourg) se propose, intelligemment et à propos, de la prendre en charge et d’y répondre.

C’est un acte purement syndical au service des adhérents ;

D’autres académies viennent à son tour de le comprendre et se seraient à jointes à un mouvement qui, si j’en appréhende le sens et les écrits, se veut au service de tous et dans l’intérêt de chacun.

La prise de conscience gagne du terrain ?

Il n’est jamais trop tard

Et on n’est jamais trop nombreux pour construire l’espérance.

Redisons le, au risque de nous répéter: les adhérents ne seront jamais trop nombreux à faire pour le syndicat le choix d’un retour en syndicalisme et en démocratie .

Pour qui veut être lucide c’est une évidence.

Mais c’est aussi une exigence.

Gageons qu’ensemble les adhérents feront entendre une voix suffisamment audible pour que le syndicat retrouve la grande place et le grand crédit ,qui étaient les siens et ils lui font aujourd’hui défaut, pour poursuivre avec éclat ,en toute indépendance et en toute autonomie syndicale, la mission qu’il s’est donnée depuis 60 ans ..

C’EST UNE EXIGENCE DE SALUBRITE SYNDICALE.

C’est un enjeu qui force le destin des hommes et dépasse l’étroitesse de leurs intérêts , de leur ego ou de leur isolement .

B.PABOT

Secrétaire Général du SNETAA de 1992 à 2004

dimanche 6 septembre 2009

Brader le syndicat pour effacer l’ardoise ?

 

Dans notre dernier article consacré consacré aux gabegies du fonctionnement démocratique du dernier conseil national élargi du SNETAA, nous avions fait état des méthodes employées par le duo de direction alliant l’entrave d’expression au black –out démocratique pour tenter d’entraver l’expression d’une forte contestation interne et d’en étouffer le développement.

Au menu

  • les lourdes conséquences pour l’emploi et le devenir de l’enseignement professionnel de la signature par la direction syndicale, à l’encontre des mandats, du protocole d’accord pour la suppression des BEP et l’amputation d’une année du baccalauréat professionnel avec pour sucre d’orge la disparition à court terme d’un quart au moins des postes de PLP.
  • L’alignement »réformiste » du syndicat et son accompagnement flagorneur de la politique ministérielle.
  • Les fortes velléités de recomposition syndicale du duo de caciques de direction sur la base d’une lecture totalement fallacieuse et à contre-vérité du futur projet de loi sur les conditions de représentativité syndicale dans la fonction publique. Il s’agissait, ce faisant de mettre fin à l’autonomie syndicale historique du SNETAA et de le démanteler pour l’offrir à L’UNSA, toute à son OPA sur la CGC aujourd’hui mise en échec. Et ce sans que personne n’en ait émis le souhait en dehors d’eux mêmes, sans demander l’avis des adhérents, sans procéder à aucune consultation des adhérents.
  • De lourdes accusations visant la direction syndicale et le secrétariat de profits personnels et illicites sur le dos du syndicat.
  • L’annonce préalable au congrès 2010 d’une candidature d’opposition interne au sein du courant de réflexion et d’action syndicale AUTREMENT ; (celle de LAURENT PIAU juriste du syndicat) pour l’investiture à la candidature au poste de secrétaire général

Rappelons qu’Autrement, aujourd’hui gravement dénaturé et dont la vie interne est délibérément alignée sur le chef  par la disparition totale de sa démocratie formelle de débat et le viol unilatéral, incessant et en toute impunité de ses orientations internes et des mandats de ses instances statutaires, est aujourd’hui le seul courant du syndicat.

Cette situation prend sa source pour l’essentiel dans les pratiques organisées de refus de la direction syndicale de libérer l’expression de la diversité syndicale et de faire du vote d’orientation du syndicat, au grand mépris des adhérents, autre chose qu’un plébiscite ou qu’une mascarade démocratique.

Autant dire que par son existence même et par son annonce publique devant une instance la candidature de Laurent PIAU était un pavé intolérable dans la Cour

Mettant provisoirement à l’ombre la question de la recomposition syndicale, louvoyant devant les instances ,la direction syndicale était parvenue à renvoyer les contestations à un ordre du jour du Bureau National, instance plus restreinte et plus discrète dont les membres doivent de fait leur siège secrétaire général. En régime de courant syndical unique et pyramidal, ceux ci estiment être en retour contraints à une fidélité à toute épreuve qui confine pour certains à la servilité en toutes circonstances .L’heure ne peut donc plus y être au débat prospectif ou critique.

Sans doute aussi parce que les élus du conseil national et les secrétaires départementaux qui composent le conseil national élargi seraient trop sots pour comprendre, ce que confirmera le secrétaire général lors du bureau national idoine tenu le 9 juin . Répondant en effet à la question de savoir pourquoi il avait refusé de s’expliquer clairement devant le Conseil National Elargi, le secrétaire général aurait eu cette réponse sans ambages "parce que au Conseil National Elargi , nous n' étions pas entre initiés."

Curieux respect des adhérents , des règles démocratiques des statuts et du règlement intérieur qui font pourtant obligation au secrétaire général de répondre dans les instances à toutes les questions qui lui sont posées !

La réponse de la direction syndicale ne se sera pas fait attendre :

1 Le bureau national du 09 juin s’est vu préciser que selon le secrétaire général les « défraiements » des membres du secrétariat national sont de la seule responsabilité du Secrétariat national en vertu du Statut et du Règlement intérieur du syndicat. (sauf qu’une telle question reléve de la transparence comptable , de sa présentation aux commissaires aux comptes et de son approbation par le BN et le Congrés).

Circulez ,il n’y a donc rien à voir….. sauf que la mise en ordre et la régularité juridique de la question ferait l’objet depuis un temps certain du travail d’un cabinet d’avocat .

2 Le même bureau national aurait approuvé la décision du secrétariat national visant à considérer que  Laurent PIAU, par sa candidature publique contre le Secrétaire Général actuel, rompait l’homogénéité des membres choisis pour l’équipe nationale, et qu’il n’a donc plus sa place comme militant au siège. A sortirai comme conseiller technique auprès du Secrétaire Général pour des avis juridiques.

Sans plus attendre Laurent PIAU,nouveau nuisible syndical, ipso facto le jour même été vidé de sa fonction et de son bureau au siège

Dans l’attente de pouvoir lui interdire définitivement et de façon irréversible  le dépôt de sa candidature à une investiture autrement au poste de secrétaire général .Chacun comprend bien dans la conception syndicale qui prévaut au siège qu’il ne peut y voir qu’une seule candidature interne pour autrement et donc qu’une seule pour le syndicat compte tenu qu’il n ‘existe aucun autre courant syndical.

C’est le principe cher à la démocratie unique de la perpétuation au sommet et du règne dans l’attente de la cooptation et de la dynastie !

3 Lors d’une conférence commune tenue le 26 aout, le Snetaa-EIL et la Fnec-FP-FO viennent d’annoncer un « rapprochement », sur la base de « valeurs » et de « positions » communes .

S' agissant des formes que pourrait prendre le rapprochement avec FO, le secrétaire général du Snetaa pour l' heure « ne s'interdit rien ». « Nous avons notre congrès l' année prochaine »,. « Nous avons notre congrès l' année prochaine », glisse Christian Lage. « Si une décision devait être prise, elle le serait de manière démocratique », tient-il à préciser.

À ce stade, les deux organisations réfuteraient les termes « d' absorption, de dissolution ou de fusion ».

Voilà donc la recomposition syndicale repartie, sans mandat et sans que l’on demande quoi que ce soit aux adhérents. C’est à dire en disposant sans vergogne des valeurs qui les ont conduit à adhérer au SNETAA.

L’heure n’est plus à se fondre dans l’UNSA, mais à se reconnaître dans les valeurs de FO dont on connaît l’hostilité à l’autonomie syndicale t l’attachement à la représentativité irréfragable des 5 seules confédérations syndicales reconnues après la libération .

Ajoutons que FO n’a jamais braiment brillé pour l’indépendance syndicale de certains de ses syndicats aux mains de minorités politiques idéologiquement actives .

Rappelons enfin ici le très fort attachement historique de FO à l’apprentissage.

Dans sa déclaration lors de a conférence de presse commune le secrétaire général du SNETAA a prétendu que le projet de loi de rénovation du dialogue social dans la fonction publique, qui doit être voté à l' automne, instaurerait de nouvelles règles de représentativité syndicale et. « remettrait en cause l' existence de syndicats comme le nôtre »

Rappelons que cet argument est une contre-vérité parfaite puisque le projet de loi garantit à toutes les organisations syndicales dont l’existence à plus de deux ans  le libre accès sans autre préalable aux élections dans tous les secteurs ;

Ce qui menace le syndicat ,comme pour FO, ,ce n’est pas le projet de loi mais la perte de crédit et de représentativité qui ampute le nombre de ses élus et le volume de ses décharges syndicales ;C’est une toute autre question qui renvoie aux choix et aux actions syndicales initiés par la direction syndicale

On est dans l’opportunisme ,voire dans l’intox.

A quelle fin ?

Mettre fin à l’autonomie syndicale en démantelant le SNETAA ?

Pour effacer l’ardoise de positions, de comportements et de fonctionnement syndicaux erratiques ?

Lors de la conférence de presse le secrétaire général aurait annoncé avoir fait le tour des popotes syndicales pour proposer des rapprochements.

En vue de l’acquisition du syndicat ?

Mais une fois encore à la demande et sur le mandat de qui, si ce n’est lui-même

Sans grand succès apparent , il est vrai, sauf pour Fo

A noter au passage ce qui n’est pas dénué d’intérêt que FO combat la réforme du BEP et du BAC PRO dont le SNETAA se fait ave diligence le gardien du temple

Chacun sait que FO et la direction actuelle du SNTAA partagent les mêmes valeurs !

Précisons à nouveau au prix d’une répétition que nous , sommes pas dans la spéculation mais dans le reel

S' agissant des formes que pourrait prendre le rapprochement avec FO, le secrétaire général du Snetaa pour l' heure « ne s' interdit rien ». « Nous avons notre congrès l' année prochaine »,. « Nous avons notre congrès l' année prochaine », glisse Christian Lage. « Si une décision devait être prise, elle le serait de manière démocratique », tient-il à préciser.

À ce stade, les deux organisations réfuteraient les termes « d' absorption, de dissolution ou de fusion ».

Tout cela fait quand même beaucoup pour que les adhérents ne restent pas sans voix .

C’est l’avis de Laurent PIAU, lequel annonce dans un texte public aux adhérents la naissance d’une association de défense des intérêts matériels et moraux des adhérents ;

Il met en perspective une plainte au pénal contre la ponction financière effectuée dans les caisses du syndicat pour le profit privé de certains membres du secrétariat national

« Je suis, écrit-il ,pour un syndicalisme indépendant et revendicatif et non pour un syndicalisme de co-gestion et je considère que l' argent du syndicat, notre argent, doit être utilisé pour le bien commun et non pour le bien de quelques dirigeants et de leurs soutien »……

« Ces révélations sur le fonctionnement de notre syndicat faites, vous devez, probablement, être offusqué(e)s, voire révolté(e)s, et j' imagine que beaucoup d' entre vous ne songent maintenant qu' à rendre leur carte du SNETAA. Or, ce n' est certainement pas ce qu' il vous faut faire, bien au contraire.

En effet, ce faisant, vous laisseriez la Direction continuer à compromettre l'avenir de notre syndicat et de l' enseignement professionnel, vous la laisseriez continuer à profiter outrageusement de nos cotisations alors même que la situation sociale de notre pays appelle les syndicalistes à l'exemple, vous nieriez le travail de qualité des militant(e)s de nombre d' équipes académiques qui ne songent qu'à défendre nos intérêts de manière désintéressée et dévouée, et, enfin, vous affaibliriez notre syndicat alors que les réformes encore à venir appellent un SNETAA uni, fort et sûr de ses valeurs.

Non, plutôt que de partir, il vous faut remettre en cause l' ordre établi par d' autres que vous pour les intérêts d' autres que vous, parce que le SNETAA, c' est à vous, adhérent(e)s, qu' il appartient !

C'est pourquoi, dans les mois à venir, vous allez devoir poser des questions précises sur les pratiques et les actions de la Direction du SNETAA et exiger des réponses précises et matériellement étayées sans vous faire berner par les spécialistes maison du mensonge et de la mystification, téléphonés ou écrits. Vous allez aussi devoir, pour certains, remettre en cause toute ou partie de votre équipe académique au motif de son soutien sans faille, pour des raisons peu avouables mais bientôt révélées, à la Direction. Enfin, vous allez pouvoir rejoindre l'ADIMMA-SNETAA pour obtenir, avec elle, de la justice, le reversement des sommes indûment prélevées dans les caisses de notre syndicat. »

http://www.laurentpiau.blogspot.com

lundi 8 juin 2009

Le Snetaa ou le syndicalisme d'accompagnement;

Extrait d'une interview de R.DESCOINGS:

http://www.liberation.fr/societe/1201151-reforme-des-lycees-interviewez-richard-descoings

 

"Le jardinier des pas perdus. Quel bilan tirez-vous des mois de Xavier Darcos passés à la tête du ministère de l'Education nationale ? En vous rasant le matin, ne vous êtes-vous jamais imaginé briguer ce ministère?

On me rasant le matin, je bois mon café et j'essaye de me réveiller. Quant à l'action de Xavier Darcos, permettez-moi de vous rappeler qu'il a conduit la réforme du lycée professionnel qui est en oeuvre, et qui doit être bien accueillie, puisque il y a un communiqué du SNETAA (le syndicat national des professeurs de lycée professionnel) qui me demande publiquement de ne surtout pas m'occuper de la voie professionnelle. C'est un bel hommage au ministre."

mercredi 3 juin 2009

Retour au Lp et à la spécificité de l'enseignement professionnel?

 

Consulter le rapport Descoing:

http://blog.lyceepourtous.fr/wp-content/uploads/rapportconsultationlycee.pdf

Le protocole sur les  Bac Pro  en 3 ans en porte à faux?

Des extraits du rapport qui interpellent:

« Pourquoi les jeunes dont on estime ainsi que leur place n’est pas au lycée

général et technologique s’y retrouvent-ils ? Parce que « on fait du chiffre »en fin de 3ème, c’est-à-dire qu’on laisse passer en 2nde générale et technologiquedes élèves dont le conseil de classe trouve pourtant le niveau « très juste ».

Parce que les parents n’ont pas « respecté les décisions du conseil de classe » :ils ont fait appel et ont réussi à obtenir l’admission au lycée. Parce que, de toutes façons, il n’y a pas de place au collège pour les redoublants. Parce quepour bien des familles, l’orientation en lycée professionnel est vécue commeun échec intellectuel et social »

………………………..

1 - Y a-t-il « un » lycée ?

Autrement dit le lycée professionnel peut-il et doit-il être considéré à égalité avecle lycée général et technologique ? La réponse concerne… 40% des lycéens.

En lycée professionnel, on trouve des élèves qui se sentent rejetés par le système scolaire, déclassés, dévalorisés, tout simplement parce que les études qu’ilsdécouvrent ne correspondent pas à leurs attentes. On trouve des professeurs quine comprennent pas pourquoi ils reçoivent des élèves qui se sentent relégués,« affichés » comme les « mauvais élèves » du collège, a priori méprisés par une société qui valorise celles et ceux qui sont « scolairement bons » à l’âge de 14/15 ans. En lycée professionnel, on trouve aussi des lycéens et des professeursheureux des filières qu’ils font vivre. Mais leur fierté est un combat quotidien.

Car derrière cette question du lycée professionnel et de son statut « social »,

se trouve plus fondamentalement la valorisation respective des professions intellectuelles et de celles qu’on appelle les professions « manuelles »… chezles membres des professions intellectuelles.

Le moins que l’on puisse dire est que dans notre société, le lycée professionnelreste peu valorisé et que cette faible valorisation est socialement marquée :

cadres, professeurs, professions libérales, hauts fonctionnaires supportent plusmal que les ouvriers et les employés de voir leurs enfants orientés vers le lycéeprofessionnel à la fin du collège.

…………….

• Y’a-t-il « un » lycée ? Autrement dit le lycée professionnel peut-il et doit-il êtreconsidéré à égalité avec le lycée général et technologique ?

…..

« La généralisation du Bac Pro en 3 ans a suscité trois grands typesd’inquiétudes :

- La situation antérieure avait pour avantage de proposer une étape intermédiaire,le BEP, pour des jeunes pour lesquels la progression vers le bac apparaissait deprime abord trop ardue. Il y avait ainsi 2 ans entre la fin du collège et le BEPpassé sous forme d’examen, puis à nouveau 2 ans entre le BEP et le Bac Pro.

L’inquiétude nouvelle se nourrit de savoir si un parcours directement présenté sur3 années ne démotivera pas ou ne démobilisera pas des jeunes qui s’inquièterontd’une durée si importante. Cette inquiétude existe ; son fondement ne peut pasêtre encore éprouvé puisque la réforme a commencé d’être mise en application àla rentrée 2008.

- Le deuxième type d’inquiétude est lié à la poursuite d’études après le Bacdans des filières professionnelles courtes comme les BTS. Le Ministère del’Education nationale espère qu’une partie des bacheliers professionnels pourrontpoursuivre des études après le Bac dans les BTS. Du côté des professeursde l’enseignement technologique, l’interrogation est double : ces bacheliersprofessionnels ne viendront-ils pas « évincer » les bacheliers technologiques de

BTS déjà très sélectifs ? et seront-ils vraiment en situation de réussir des études deBTS sans un « sas » d’adaptation, en début de BTS ? ou sans passer par les classesde 1ère d’adaptation de la voie technologique, passerelles qui ont fait leurs preuvespar le passé mais qui sont de moins en moins nombreuses ?

- Dès lors que le Bac Pro s’acquiert désormais en 3 ans, quelle différence y a-t-il lieu de faire avec la voie technologique dans ses sériesindustrielles (STI) ? L’inquiétude provient des élèves et professeurs de STIqui, d’une part ne sont pas fixés sur leur sort par le Ministère, d’autre parts’effrayent du manque de lisibilité pour les jeunes et leurs familles de cettecoexistence de deux voies ayant la même durée et semblant destinées auxmêmes publics et au même type d’insertion professionnelle

 

Agamemnon

mercredi 20 mai 2009

"Le coup passa si prés que le chapeau tomba" Victor Hugo

Même en l’absence de toute communication nationale, il est désormais de notoriété publique que les travaux du dernier conseil national élargi du SNETAA, instance statutaire délibérative composée du conseil national et des secrétaires départementaux tenu du 5 au 8 mai auraient été singulièrement et exceptionnellement animés.

Des Jacques, auraient fait jacquerie syndicale et des élus du peuple syndiqué auraient enfin fait donner de la voix !

C’était un peu prévisible !

Deux échecs électoraux significatifs successifs et la perspective d’un syndicat à la diète pour maintenir les dorures des maires du PALAIS ;

Une direction qui pour effacer le vide de son actif, son aversion au travail et son inefficacité revendicative sombre dans le syndicalisme de collaboration et met ses pas dans ceux du ministère .Dans l’espoir de pouvoir lui emprunter son bilan sur une prétendue rénovation de l’enseignement professionnel à défaut d’autres conquêtes syndicales!

Et enfin pour effacer l’ardoise de l’échec, sous couvert de l’argutie fallacieuse que le temps se couvrirait du coté de la représentativité syndicale , l’intention affichée d’un abandon de l’autonomie syndicale par cession gracieuse du syndicat à une fédération dés lors qu’elle serait réformiste !

Une vraie cerise sur le gâteau dans un univers de cécité aux réalités syndicales et sociales, de surdité à la voix des syndiqués,d’aphonie revendicative  et de somnolence dans l’action.

Il se serait donc tenu des propos peu amènes sur les orientations, la Bérésina des Bacs Pro en trois ans,la gestion du syndicat, la démocratie interne;

On aurait même fait état de ce qui pourrait ressembler à des prébendes du duo de direction et de leurs  proches .

D’aucuns dans le carré des fidèles de la direction n’y verront que des babioles d’humeur qu’il suffirait comme à l’habitude d’effacer subtilement et discrètement en négociant individuellement avec chacun des éminents contestataires .

D’autres évoqueront Robert Lamoureux et son célèbre SKETCH sur la chasse au canard .

Bref « Le coup passa si prés que le chapeau tomba » (après la bataille…Victor Hugo)

Dans un régime qui se verrait bien napoléonien a défaut de n’avoir jamais eu les qualités et le bilan pour être bonapartiste, la chose est inhabituelle à défaut d’être peu commune.

Il est vrai que l’heure est plutôt au contrôle de la distribution des biens sociaux. Du coup, le peuple, fut-il syndiqué semble moins que jamais enclin à accepter l’idée publiquement brandie dans une instance statutaire qu’il pourrait y avoir d’abusifs bonus pour les dignitaires du régime syndical ;

A fortiori quand les résultats sont inversement proportionnels aux constats effectués ou aux prétentions !

Il est aussi non moins vrai que le peuple syndiqué est attaché à l’idée fondamentalement démocratique que le syndicat reste et qu’il faut le préserver tandis les dirigeants passent ;

C’est pour cela qu’ils sont révocables, dans toute structure qui se veut réellement démocratique ;

Après avoir tenté de fait donner l’interdit d’expression, le premier Maire du palais se serait résolu à effectuer quelques replis opportuns pour tenter de se redonner un vernis démocratique.

Il aurait renvoyé l’idée d’une recomposition syndicale au conseil national de rentrée, avec l’espoir sans doute que cette instance qui ne regroupe que l’appareil syndical lui offrirait une oreille plus complaisante.

Il aurait même, dit on, accepté de discuter à la marge de la composition des listes de candidats de la tendance unique pour les divers sièges au conseil national et au Bureau national.

La rumeur courrait même sur l’idée qu’au fond la signature du protocole sur les bacs pro en trois ans si elle permet de figurer sur la photo prise pour l’immortalité n’est peut-être pas en soi un acte qui marquera positivement l’histoire du syndicat ;

Quant aux « remboursement de frais de la direction » promesse aurait été faite d’une transparence et d'une mise à plat devant le bureau national et d'un vote d’adoption par ce dernier .

C’est évidemment mieux et plus facile que d’être contraint à laisser le conseil national élargi se saisir du  brûlot.

Faut-il quand même rappeler que selon les statuts du syndicat le secrétaire général a l’obligation de répondre à toute question qui lui est posée dans une telle instance statutaire ?

Le Premier aurait ainsi échappé à un Waterloo syndical et serait sorti de l’arène assis

 

Bien mal sans doute, sur un siège chancelant.

Ii est vrai  que""sur le plus beau trône du monde on n' est jamais assis que sur son cul"(Montaigne)

 

Il reste que des insurgés ont sorti les fourches et les mousquets.

Ils se réserveraient à l’issue de cet en-cas statutaire d’exercer une vigilance démocratique et de veiller à l’intérêt des syndiqués et à l’intégrité du syndicat.

Et s’il y a lieu de faire parler la poudre.

Paroles, paroles…. ?

Pas tout à fait si on veut bien donner quelque crédit à l’annonce nominativement  d’une candidature de poids pour le  remplacement de C.LAGE au poste de secrétaire général de l’organisation dés le prochain congrès.

On sait combien la nature a horreur du vite et comment une telle candidature au sein d’Autrement peut contribuer à libérer les analyses , les jugements , les initiatives et le mouvement des elus.

On respire .

On croyait la démocratie interne définitivement enterrée au SNETAA.

La voici de retour !

On croyait que la direction syndicale, après avoir fait feu de tous bois pour empêcher que se construise et s’exerce la pluralité de tendances garante de la démocratie interne, était parvenue à asphyxier le débat dans la tendance Autrement désormais unique et à museler le débat pour instaurer un régime présidentiel ;

Il n’en est semble t-il rien puisque des forces se font jour pour refonder Autrement historique et tenter de faire renaître le syndicat de ses cendres !

Puisqu"elles désirent  engager un redressement syndical sur les valeurs du SNETAA et dans le respect des réels mandats votés par les adhérents pour un syndicalisme autonome et indépendant de revendication et d’action.

« Et le samedi matin, le canard était toujours vivant, alors depuis y continue et on le nourrit qu’avec des navets, que des navets, que des navets … »

La Chasse au canard

Robert Lamoureux

Aujourd’hui certes, mais demain ?

Agamemnon