mardi 17 novembre 2009

Puisque le peuple vote contre le gouvernement ,il faut dissoudre le peuple(« Berthold Brecht)

« Le duo de direction du Snetaa vient de trouver sur sa route un adversaire redoutable : la démocratie. 

C’est évidemment pour eux,  essayez donc un peu de vous mettre à leur place, une mauvaise rencontre !

Le secrétaire général de circonstance, fervent adepte de tout de qui est unique, de la maigre pensée au courant syndical courtisan en passant par sa conception de lui-même s’était jusqu’a ce jour bien gardé à son égard de toute familiarité inutile et de tout tutoiement.

Et pour n’avoir pas à l’encenser, il ne s’était guère cru obligé de la respecter.

On se rappellera à ce sujet que pour n’avoir aucun débat avec le précédent secrétaire général ,dés lors qu’il était bien en peine d’en nourrir ou d’en entendre le contenu,le secrétaire général n’avait pas rien fait de moins moins que d’interdire, par ukase et sans autre forme de procès d 'essence démocratique , à son prédécesseur élu et régulièrement mandaté tout accès au congres.

On veut bien discuter, mais avec ceux qu’on choisit et a condition qu 'ls soient du même avis !C’est le syndicalisme du pas de l’oie.

Quelques milliers d’euros de l’argent des syndiqués, bien nourris par sept procédures judiciaires toutes perdue avec pour seul résultat "syndical "quelques effets de manche auto-suffisantes d’un avocat salués peu ou prou par des ricanements sous cape judiciaires, n’auront pas suffi à le sortir de sa linéarité de pensée.

Il a réitéré ce grand chapitre d’histoire du Snetaa, sans même avoir pris la peine d’en retisser la trame, à l’égard d’un trublion qui a eu la sotte intelligence et l’audace d’annoncer sa future candidature au secrétariat général et de demander quelques comptes au nom d'un menu peuple syndical attaché aux valeurs du syndicalisme et à sa morale altruiste.

Voila le camarade ipso -facto menacé d’être trainé devant le dieu justice pour y recevoir les verges !

On peut bien sûr estimer, à contre sens des valeurs convenues et partagées, qu’en syndicalisme on n’est pas obligé d’avoir lu "l’archipel du goulag "et encore moins d’en partager les analyses !

Aujourd’hui le boomerang est revenu, la contestation au sens noble est redevenue un outil de régulation de la démocratie syndicale

Fait plus significatif, cette conception semble aujourd’hui fortement partagée et approuvée par une base syndicale qui entend reprendre le contrôle d’un syndicat qui échappe à ses syndiqués.

Elle semble bien en passe d’y parvenir ou pour le moins de marquer des points;

Ce serait un bien.

Voila la camarilla du secrétaire général qui avait perdu l’habitude de rendre compte et de justifier véritablement ses choix contrainte de faire campagne pour aller aux urnes !

Sans qu’on lui ait demandé son avis et en dépit de ses manœuvres pour faire taire l’insolent et étouffer dans l’œuf la bronca qui s’annonce !

Contre le menu peuple des adhérents qui s’est mis en nombre et à juste titre à considérer que l’alternance électorale, mijotée au fonds des chaumières syndicales, aujourd’hui mature et responsable, pouvait être plus efficace pour les intérêts des adhérents du syndicat que la prise de la Bastille ou une nuit des longs couteaux

En campagne, mais sur quel bilan et pour quel programme ?

La proposition d’une politique d’accompagnement pour se faire le chantre de la politique ministérielle ?

Qui n’en en a pas vu l’excellence du bilan en matière de défense de l’enseignement professionnel et d’avancées syndicales pour les personnels et les jeunes ?

Pour remettre à une autre fédération, à l’instar des bourgeois de Calais, les clefs du Snetaa et les outils de sa disparition en prétendant ,en plein fantasme entretenu,que celui-ci est assiégé par une prétendue réforme de la représentativité syndicale ?

Qui peut vraiment croire à la thèse de l’adversaire extérieur ?

Qui peut croire enfin à la version d’un syndicat miné par les agissements d’une cinquième colonne à la solde de l’étranger ?

L’époque est révolue ou l’on pouvait se permettre de proclamer à des fins électorales que les chars soviétiques allaient camper sur la place de la Concorde !

Faute de munitions pour présenter un bilan et des orientations vides de tout contenu , la camarilla du secrétaire général a décidé de déplacer le débat .

Pour n’avoir pas à parler d’elle même, elle parlera des autres!

A défaut de parler du présent et de l'avenir, elle parlera du passé et des prédécesseurs!

Et en leur absence, s’il vous plait, pour ne pas être exposé à des retours de baton sur les contre-vérités ,les allusions ou les allégations y compris sordides qu’elle livrerait  en pâture publique au fil des assemblées.

J’apprends ainsi, après quelques années de mépris que je suis redevenu un sujet de prédilection !

Je découvre par quelques retours, ici ou là ,que j’aurais par exemple perdu des milliers d’adhérents, cassé le syndical et représenté pour lui un fléau.

C’est un peu étonnant de la part de ces braves gens qui ont été pendant de nombreuses années pendant mes mandatures Secrétaire national ou membres du bureau national,.

Se serait-ils alors démarqués quand et sous quelle forme ? Et aurais ja abuser de leur choix

il faut qu’ils le disent !

Etle démontrent!

Ou n’auraient –ils pas bien au contraire  manquer,comme j ’en ai le souvenir, d’approuver mon action, parfois même au delà de ce que je leur demandais moi-même !

J’apprends par exemple que s’il y a des pratiques indemnitaires dérivantes et contestées d’aujourd’hui, ce serait grâce à moi !

Pour une fois que  sans vergogne la camarilla se réclame de moi !

Et il y a abondance sur un terrain ou le secrétaire général a pourtant la couenne sensible: pour ne pas être diffamé, commençons par en faire de même sur les autres !

Pour se dégager du bourbier dans lequel ses actes l’ont entrainée , la camarilla de la direction pense t-elle glaner des voix en arrosant le terrain pour le rendre boueux ?

Ce que je sais c’est que la FEN avait décidé et annoncé à son congrès à Perpignan la disparition du SNETAA et sa dissolution dans le SE.

Ce que je sais, c’est que l’action de l’équipe du SNETAA l’a sauvé et lui a permis à l'époquie  de garder plus de 85%de ses adhérents.

Ce que je sais c’est que le syndicat n’a pas quitté la FSU comme claironné complaisamment à charge ici ou là , mais qu’il en a été exclu par une décision de la chambre sociale du tribunal de grande instance de PARIS à la demande d’un secrétaire général la de la FSU ,à l’époque en mal de crédit, et d’une poignée des propres dirigeants de notre syndicat soucieux de se mettre rapidement dans leurs meubles syndicaux et dans  leurs galons de dirigeants quel qu’en soit le prix.

Ce que je sais c’est que l’action de l’équipe qui m’entourait a fait que la malfaisance n’a que peu payé !

Ce que je sais c’est que j’ai passé le flambeau d’un Snetaa fortement majoritaire sur son secteur face à l’arrivée de deux nouveaux syndicats managés par deux fédérations puissantes en crédit et en moyene matériels et humains

Ce que je sais c’est que, considérant l’évolution vers une contractualisation croissante et massive de la fonction publique génératrice de revendication et d’intérêts singuliers le syndicat avait donné la liberté à plusieurs centaines adhérents contractuels de se constituer en syndicat autonome ,

Ce que je sais c’est qu’à contrario de la lucidité  confirmée d’un tel choix, il y a été mis fin pour de sordides question d’habillage des effectifs syndicaux

Ce que je sais, c’est que le chiffre de 18000 adhérents n'a existé que dix ans au moins avant mon arrivée au secrétariat et que les effectifs syndicaux ont été régulièrement publiés et diffusés à chaque congrès.

Ce que je sais c’est que les reculs en voix et en effectifs du syndicat d’aujourd’hui ne doivent rien à une situation de tension externe qu’elle soit syndicale, sociale ou revendicative, qu’il faut en chercher les raisons ailleurs et que le syndicat s’éteint

Ce que je sais, et c’est le plus important, c’est que c’est aux équipes managés par B.PABOT qu’on doit un bilan des acquis parmi les plus significatifs de notre histoire syndicale,notamment,

L’Intégration de tous au deuxième grade

L’Intégration comme PLP 1 de tous les retraités PCET

La multiplication par 20 du « stock » de sièges pour la hors classe(qui sont proposés pour les plp1 lorsqu’ils sont libérés)

Le prolongement par l’obtention des 18 heures pour tous de la réduction du service de trois heures obtenue par l’équpe de Michel Charpentier et partiellement gérée par moi-même

Le relèvement massif du taux des heures supplémentaires;

Ce que je sais c’est que chaque fois ce sont des dizaines de millions d’euros qui se sont déversés sur les PLP !

Ce que je sais c’est qu’au bilan ce sont des milliers de francs mensuels (ou des centaines d’euros) supplémentaires obtenu pour chacun pour un temps de travail hebdomadaire massivement réduit

Ce que je sais c’est que des milliers de PLP ont pu bénéficier d'une retraite massivement augmentée parfois même pour certains jusqu'à 30% et que ceux qui ne sont pas partis ,si nous savons défendre nos acquis, en bénéficieront

Ce que je sais c’est que ce combat pour les acquis des anciens profite aujourd’hui aux jeunes entrés dans la profession, même s’ils n’en ont pas conscience et qu’ils auraient tort de les considérer comme des dus.

Les acquis collectifs ne sont jamais dus et ceux qui le croient n’en glanent aucun!

Dans quel corps y a-t-il eu de telles avancées en douze années de mandat ?

Preuve en est faite aujourd’hui avec une camarilla de direction qui pense aux cotés de son prince que l’accompagnement est préférable à la revendication.

Si la camarilla actuelle de direction avait un tel bilan et si les dérives syndicales sur la suppression du BEP et la disparition du baccalauréat professionnel ne m’avaient pas conduit à quitter le syndicat pour n’avoir pas en conscience à me trahir moi-même, nul doute que je me serais peut-être senti contraint à lui voter mon soutien .

Mais avec la vacuité de son bilan il serait décent, et elle s’en honorerait , de m’éviter ses miasmes qui n’ont rien de syndical.

B.PABOT

mercredi 14 octobre 2009

CHOISIR ET SOUTENIR LE RETOUR EN SYNDICALISME ET EN DEMOCRATIE

                                 

C’est aujourd’hui la seule alternative offerte aux adhérents du SNETAA pour échapper à un naufrage syndical orchestré par une direction et une cour syndicale rattrapées par leur bilan .

Une nomenklatura prête en outre, en guise d’échappatoire, à se jeter dans les bras accueillants de toute confédération syndicale dés lors qu’elle compatirait à ses déboires, avec pour prix de l’absoute l’apport dans la corbeille du mariage des adhérents du SNETAA

Sans leur demander leur avis !

Une démocratie étouffée, corsetèe, en certitude d’une aliénation prochaine;

l’obligation de respect d’une unicité de ligne doctrinale, en régime de tendance unique ,qui prospère sur le terreau du laisser-faire et sur des comportements par nécessité, courtisans.

une dérive monarchique plus soucieuse de son jabot ,de son lustre, et dit-on maintenant de son lucre, (accusation non démentie concrètement devant les adhérents) ;que de la pertinence de la pensée ,de l’indépendance de ses choix ,du respect des mandats ,et des intérêts de ses mandants.

Il aura suffi de 5 ans à l’actuel secrétaire général pour dénaturer et saborder la tendance Autrement porteuse, sans faille pendant 20 ans, d’une dynamique syndicale forte,spécifique, indépendante et originale .

Cinq ans pour conduire la direction syndicale à savourer les délices pervers du syndicalisme d’accompagnement..

Avec pour unique point de rendez vous : le néant!

Combien de fois n’ai je pas dénoncé idans les colonnes de ce blog, l’enlisement de la direction nationale dans la fange de la pauvreté de la réflexion et de l’action, sa faiblesse de convictions sur la spécificité de l ‘enseignement professionnel ou sur la laïcité, sa nonchalance et sa suffisance de pensée, ses contorsions sur les valeurs et son culte de l’ absence de l’effort .

Combien de fois ai je pointé les dérives vers un syndicalisme de sommet garant du culte du pouvoirsde ceux qui y recourent..

La tentative d’exclusion de Laurent PIAU à fait suite à sa brutale mise a pied de ses fonctions de conseiller juridique du SNETAA.

Chacun a bien compris qu’il s’agissait de faire obstacle à sa candidature au poste de secrétaire général .

Contrecarrée par l’annonce de la création d’une autre tendance, elle a  avortée

Mais à en croire le sérail, ce ne serait que « provisoire « et Laurent PIAU ne perdrait rien à attendre !

C’était petit et cela le reste !

On ne peut pas en effet mettre indéfiniment la tête du syndicat dans le sac pour empêcher ses adhérents de voir , de comprendre, de juger et de s’exprimer.

Ce n’est évidemment que démocratie et elle ne s’use que lorsqu’on la contraint pour en interdire l’exercice.!

Les : menaces et les propos de fort en voix sur des actions judiciaires qui ont suivi les écrits de Laurent PIAU sur les prises d’intérêts indemnitaires des responsables nationaux ne pouvaient qu’être dérisoires en l’absence, face aux adhérents, de tout rendu-compte ayant du corps et de tout démenti puissant et crédible ;

Le verbe n’y aura pas suffi,

Les vitupérations n’ont pu étouffer le débat, faute semble t-il d’une quelconque possibilité de présenter à la justice une accusation sans failles et sans aspérités

Il en est resté un goût amer.

Mais il a par coutrecoup fait naître la forte attente d’un redressement syndical salutaire.

Le courant de réflexion et d’action syndicale Action et Démocratie, initié par six académies (Bordeaux; Lille, Amiens, Nantes, Rennes et Strasbourg) se propose, intelligemment et à propos, de la prendre en charge et d’y répondre.

C’est un acte purement syndical au service des adhérents ;

D’autres académies viennent à son tour de le comprendre et se seraient à jointes à un mouvement qui, si j’en appréhende le sens et les écrits, se veut au service de tous et dans l’intérêt de chacun.

La prise de conscience gagne du terrain ?

Il n’est jamais trop tard

Et on n’est jamais trop nombreux pour construire l’espérance.

Redisons le, au risque de nous répéter: les adhérents ne seront jamais trop nombreux à faire pour le syndicat le choix d’un retour en syndicalisme et en démocratie .

Pour qui veut être lucide c’est une évidence.

Mais c’est aussi une exigence.

Gageons qu’ensemble les adhérents feront entendre une voix suffisamment audible pour que le syndicat retrouve la grande place et le grand crédit ,qui étaient les siens et ils lui font aujourd’hui défaut, pour poursuivre avec éclat ,en toute indépendance et en toute autonomie syndicale, la mission qu’il s’est donnée depuis 60 ans ..

C’EST UNE EXIGENCE DE SALUBRITE SYNDICALE.

C’est un enjeu qui force le destin des hommes et dépasse l’étroitesse de leurs intérêts , de leur ego ou de leur isolement .

B.PABOT

Secrétaire Général du SNETAA de 1992 à 2004

dimanche 6 septembre 2009

Brader le syndicat pour effacer l’ardoise ?

 

Dans notre dernier article consacré consacré aux gabegies du fonctionnement démocratique du dernier conseil national élargi du SNETAA, nous avions fait état des méthodes employées par le duo de direction alliant l’entrave d’expression au black –out démocratique pour tenter d’entraver l’expression d’une forte contestation interne et d’en étouffer le développement.

Au menu

  • les lourdes conséquences pour l’emploi et le devenir de l’enseignement professionnel de la signature par la direction syndicale, à l’encontre des mandats, du protocole d’accord pour la suppression des BEP et l’amputation d’une année du baccalauréat professionnel avec pour sucre d’orge la disparition à court terme d’un quart au moins des postes de PLP.
  • L’alignement »réformiste » du syndicat et son accompagnement flagorneur de la politique ministérielle.
  • Les fortes velléités de recomposition syndicale du duo de caciques de direction sur la base d’une lecture totalement fallacieuse et à contre-vérité du futur projet de loi sur les conditions de représentativité syndicale dans la fonction publique. Il s’agissait, ce faisant de mettre fin à l’autonomie syndicale historique du SNETAA et de le démanteler pour l’offrir à L’UNSA, toute à son OPA sur la CGC aujourd’hui mise en échec. Et ce sans que personne n’en ait émis le souhait en dehors d’eux mêmes, sans demander l’avis des adhérents, sans procéder à aucune consultation des adhérents.
  • De lourdes accusations visant la direction syndicale et le secrétariat de profits personnels et illicites sur le dos du syndicat.
  • L’annonce préalable au congrès 2010 d’une candidature d’opposition interne au sein du courant de réflexion et d’action syndicale AUTREMENT ; (celle de LAURENT PIAU juriste du syndicat) pour l’investiture à la candidature au poste de secrétaire général

Rappelons qu’Autrement, aujourd’hui gravement dénaturé et dont la vie interne est délibérément alignée sur le chef  par la disparition totale de sa démocratie formelle de débat et le viol unilatéral, incessant et en toute impunité de ses orientations internes et des mandats de ses instances statutaires, est aujourd’hui le seul courant du syndicat.

Cette situation prend sa source pour l’essentiel dans les pratiques organisées de refus de la direction syndicale de libérer l’expression de la diversité syndicale et de faire du vote d’orientation du syndicat, au grand mépris des adhérents, autre chose qu’un plébiscite ou qu’une mascarade démocratique.

Autant dire que par son existence même et par son annonce publique devant une instance la candidature de Laurent PIAU était un pavé intolérable dans la Cour

Mettant provisoirement à l’ombre la question de la recomposition syndicale, louvoyant devant les instances ,la direction syndicale était parvenue à renvoyer les contestations à un ordre du jour du Bureau National, instance plus restreinte et plus discrète dont les membres doivent de fait leur siège secrétaire général. En régime de courant syndical unique et pyramidal, ceux ci estiment être en retour contraints à une fidélité à toute épreuve qui confine pour certains à la servilité en toutes circonstances .L’heure ne peut donc plus y être au débat prospectif ou critique.

Sans doute aussi parce que les élus du conseil national et les secrétaires départementaux qui composent le conseil national élargi seraient trop sots pour comprendre, ce que confirmera le secrétaire général lors du bureau national idoine tenu le 9 juin . Répondant en effet à la question de savoir pourquoi il avait refusé de s’expliquer clairement devant le Conseil National Elargi, le secrétaire général aurait eu cette réponse sans ambages "parce que au Conseil National Elargi , nous n' étions pas entre initiés."

Curieux respect des adhérents , des règles démocratiques des statuts et du règlement intérieur qui font pourtant obligation au secrétaire général de répondre dans les instances à toutes les questions qui lui sont posées !

La réponse de la direction syndicale ne se sera pas fait attendre :

1 Le bureau national du 09 juin s’est vu préciser que selon le secrétaire général les « défraiements » des membres du secrétariat national sont de la seule responsabilité du Secrétariat national en vertu du Statut et du Règlement intérieur du syndicat. (sauf qu’une telle question reléve de la transparence comptable , de sa présentation aux commissaires aux comptes et de son approbation par le BN et le Congrés).

Circulez ,il n’y a donc rien à voir….. sauf que la mise en ordre et la régularité juridique de la question ferait l’objet depuis un temps certain du travail d’un cabinet d’avocat .

2 Le même bureau national aurait approuvé la décision du secrétariat national visant à considérer que  Laurent PIAU, par sa candidature publique contre le Secrétaire Général actuel, rompait l’homogénéité des membres choisis pour l’équipe nationale, et qu’il n’a donc plus sa place comme militant au siège. A sortirai comme conseiller technique auprès du Secrétaire Général pour des avis juridiques.

Sans plus attendre Laurent PIAU,nouveau nuisible syndical, ipso facto le jour même été vidé de sa fonction et de son bureau au siège

Dans l’attente de pouvoir lui interdire définitivement et de façon irréversible  le dépôt de sa candidature à une investiture autrement au poste de secrétaire général .Chacun comprend bien dans la conception syndicale qui prévaut au siège qu’il ne peut y voir qu’une seule candidature interne pour autrement et donc qu’une seule pour le syndicat compte tenu qu’il n ‘existe aucun autre courant syndical.

C’est le principe cher à la démocratie unique de la perpétuation au sommet et du règne dans l’attente de la cooptation et de la dynastie !

3 Lors d’une conférence commune tenue le 26 aout, le Snetaa-EIL et la Fnec-FP-FO viennent d’annoncer un « rapprochement », sur la base de « valeurs » et de « positions » communes .

S' agissant des formes que pourrait prendre le rapprochement avec FO, le secrétaire général du Snetaa pour l' heure « ne s'interdit rien ». « Nous avons notre congrès l' année prochaine »,. « Nous avons notre congrès l' année prochaine », glisse Christian Lage. « Si une décision devait être prise, elle le serait de manière démocratique », tient-il à préciser.

À ce stade, les deux organisations réfuteraient les termes « d' absorption, de dissolution ou de fusion ».

Voilà donc la recomposition syndicale repartie, sans mandat et sans que l’on demande quoi que ce soit aux adhérents. C’est à dire en disposant sans vergogne des valeurs qui les ont conduit à adhérer au SNETAA.

L’heure n’est plus à se fondre dans l’UNSA, mais à se reconnaître dans les valeurs de FO dont on connaît l’hostilité à l’autonomie syndicale t l’attachement à la représentativité irréfragable des 5 seules confédérations syndicales reconnues après la libération .

Ajoutons que FO n’a jamais braiment brillé pour l’indépendance syndicale de certains de ses syndicats aux mains de minorités politiques idéologiquement actives .

Rappelons enfin ici le très fort attachement historique de FO à l’apprentissage.

Dans sa déclaration lors de a conférence de presse commune le secrétaire général du SNETAA a prétendu que le projet de loi de rénovation du dialogue social dans la fonction publique, qui doit être voté à l' automne, instaurerait de nouvelles règles de représentativité syndicale et. « remettrait en cause l' existence de syndicats comme le nôtre »

Rappelons que cet argument est une contre-vérité parfaite puisque le projet de loi garantit à toutes les organisations syndicales dont l’existence à plus de deux ans  le libre accès sans autre préalable aux élections dans tous les secteurs ;

Ce qui menace le syndicat ,comme pour FO, ,ce n’est pas le projet de loi mais la perte de crédit et de représentativité qui ampute le nombre de ses élus et le volume de ses décharges syndicales ;C’est une toute autre question qui renvoie aux choix et aux actions syndicales initiés par la direction syndicale

On est dans l’opportunisme ,voire dans l’intox.

A quelle fin ?

Mettre fin à l’autonomie syndicale en démantelant le SNETAA ?

Pour effacer l’ardoise de positions, de comportements et de fonctionnement syndicaux erratiques ?

Lors de la conférence de presse le secrétaire général aurait annoncé avoir fait le tour des popotes syndicales pour proposer des rapprochements.

En vue de l’acquisition du syndicat ?

Mais une fois encore à la demande et sur le mandat de qui, si ce n’est lui-même

Sans grand succès apparent , il est vrai, sauf pour Fo

A noter au passage ce qui n’est pas dénué d’intérêt que FO combat la réforme du BEP et du BAC PRO dont le SNETAA se fait ave diligence le gardien du temple

Chacun sait que FO et la direction actuelle du SNTAA partagent les mêmes valeurs !

Précisons à nouveau au prix d’une répétition que nous , sommes pas dans la spéculation mais dans le reel

S' agissant des formes que pourrait prendre le rapprochement avec FO, le secrétaire général du Snetaa pour l' heure « ne s' interdit rien ». « Nous avons notre congrès l' année prochaine »,. « Nous avons notre congrès l' année prochaine », glisse Christian Lage. « Si une décision devait être prise, elle le serait de manière démocratique », tient-il à préciser.

À ce stade, les deux organisations réfuteraient les termes « d' absorption, de dissolution ou de fusion ».

Tout cela fait quand même beaucoup pour que les adhérents ne restent pas sans voix .

C’est l’avis de Laurent PIAU, lequel annonce dans un texte public aux adhérents la naissance d’une association de défense des intérêts matériels et moraux des adhérents ;

Il met en perspective une plainte au pénal contre la ponction financière effectuée dans les caisses du syndicat pour le profit privé de certains membres du secrétariat national

« Je suis, écrit-il ,pour un syndicalisme indépendant et revendicatif et non pour un syndicalisme de co-gestion et je considère que l' argent du syndicat, notre argent, doit être utilisé pour le bien commun et non pour le bien de quelques dirigeants et de leurs soutien »……

« Ces révélations sur le fonctionnement de notre syndicat faites, vous devez, probablement, être offusqué(e)s, voire révolté(e)s, et j' imagine que beaucoup d' entre vous ne songent maintenant qu' à rendre leur carte du SNETAA. Or, ce n' est certainement pas ce qu' il vous faut faire, bien au contraire.

En effet, ce faisant, vous laisseriez la Direction continuer à compromettre l'avenir de notre syndicat et de l' enseignement professionnel, vous la laisseriez continuer à profiter outrageusement de nos cotisations alors même que la situation sociale de notre pays appelle les syndicalistes à l'exemple, vous nieriez le travail de qualité des militant(e)s de nombre d' équipes académiques qui ne songent qu'à défendre nos intérêts de manière désintéressée et dévouée, et, enfin, vous affaibliriez notre syndicat alors que les réformes encore à venir appellent un SNETAA uni, fort et sûr de ses valeurs.

Non, plutôt que de partir, il vous faut remettre en cause l' ordre établi par d' autres que vous pour les intérêts d' autres que vous, parce que le SNETAA, c' est à vous, adhérent(e)s, qu' il appartient !

C'est pourquoi, dans les mois à venir, vous allez devoir poser des questions précises sur les pratiques et les actions de la Direction du SNETAA et exiger des réponses précises et matériellement étayées sans vous faire berner par les spécialistes maison du mensonge et de la mystification, téléphonés ou écrits. Vous allez aussi devoir, pour certains, remettre en cause toute ou partie de votre équipe académique au motif de son soutien sans faille, pour des raisons peu avouables mais bientôt révélées, à la Direction. Enfin, vous allez pouvoir rejoindre l'ADIMMA-SNETAA pour obtenir, avec elle, de la justice, le reversement des sommes indûment prélevées dans les caisses de notre syndicat. »

http://www.laurentpiau.blogspot.com

lundi 8 juin 2009

Le Snetaa ou le syndicalisme d'accompagnement;

Extrait d'une interview de R.DESCOINGS:

http://www.liberation.fr/societe/1201151-reforme-des-lycees-interviewez-richard-descoings

 

"Le jardinier des pas perdus. Quel bilan tirez-vous des mois de Xavier Darcos passés à la tête du ministère de l'Education nationale ? En vous rasant le matin, ne vous êtes-vous jamais imaginé briguer ce ministère?

On me rasant le matin, je bois mon café et j'essaye de me réveiller. Quant à l'action de Xavier Darcos, permettez-moi de vous rappeler qu'il a conduit la réforme du lycée professionnel qui est en oeuvre, et qui doit être bien accueillie, puisque il y a un communiqué du SNETAA (le syndicat national des professeurs de lycée professionnel) qui me demande publiquement de ne surtout pas m'occuper de la voie professionnelle. C'est un bel hommage au ministre."

mercredi 3 juin 2009

Retour au Lp et à la spécificité de l'enseignement professionnel?

 

Consulter le rapport Descoing:

http://blog.lyceepourtous.fr/wp-content/uploads/rapportconsultationlycee.pdf

Le protocole sur les  Bac Pro  en 3 ans en porte à faux?

Des extraits du rapport qui interpellent:

« Pourquoi les jeunes dont on estime ainsi que leur place n’est pas au lycée

général et technologique s’y retrouvent-ils ? Parce que « on fait du chiffre »en fin de 3ème, c’est-à-dire qu’on laisse passer en 2nde générale et technologiquedes élèves dont le conseil de classe trouve pourtant le niveau « très juste ».

Parce que les parents n’ont pas « respecté les décisions du conseil de classe » :ils ont fait appel et ont réussi à obtenir l’admission au lycée. Parce que, de toutes façons, il n’y a pas de place au collège pour les redoublants. Parce quepour bien des familles, l’orientation en lycée professionnel est vécue commeun échec intellectuel et social »

………………………..

1 - Y a-t-il « un » lycée ?

Autrement dit le lycée professionnel peut-il et doit-il être considéré à égalité avecle lycée général et technologique ? La réponse concerne… 40% des lycéens.

En lycée professionnel, on trouve des élèves qui se sentent rejetés par le système scolaire, déclassés, dévalorisés, tout simplement parce que les études qu’ilsdécouvrent ne correspondent pas à leurs attentes. On trouve des professeurs quine comprennent pas pourquoi ils reçoivent des élèves qui se sentent relégués,« affichés » comme les « mauvais élèves » du collège, a priori méprisés par une société qui valorise celles et ceux qui sont « scolairement bons » à l’âge de 14/15 ans. En lycée professionnel, on trouve aussi des lycéens et des professeursheureux des filières qu’ils font vivre. Mais leur fierté est un combat quotidien.

Car derrière cette question du lycée professionnel et de son statut « social »,

se trouve plus fondamentalement la valorisation respective des professions intellectuelles et de celles qu’on appelle les professions « manuelles »… chezles membres des professions intellectuelles.

Le moins que l’on puisse dire est que dans notre société, le lycée professionnelreste peu valorisé et que cette faible valorisation est socialement marquée :

cadres, professeurs, professions libérales, hauts fonctionnaires supportent plusmal que les ouvriers et les employés de voir leurs enfants orientés vers le lycéeprofessionnel à la fin du collège.

…………….

• Y’a-t-il « un » lycée ? Autrement dit le lycée professionnel peut-il et doit-il êtreconsidéré à égalité avec le lycée général et technologique ?

…..

« La généralisation du Bac Pro en 3 ans a suscité trois grands typesd’inquiétudes :

- La situation antérieure avait pour avantage de proposer une étape intermédiaire,le BEP, pour des jeunes pour lesquels la progression vers le bac apparaissait deprime abord trop ardue. Il y avait ainsi 2 ans entre la fin du collège et le BEPpassé sous forme d’examen, puis à nouveau 2 ans entre le BEP et le Bac Pro.

L’inquiétude nouvelle se nourrit de savoir si un parcours directement présenté sur3 années ne démotivera pas ou ne démobilisera pas des jeunes qui s’inquièterontd’une durée si importante. Cette inquiétude existe ; son fondement ne peut pasêtre encore éprouvé puisque la réforme a commencé d’être mise en application àla rentrée 2008.

- Le deuxième type d’inquiétude est lié à la poursuite d’études après le Bacdans des filières professionnelles courtes comme les BTS. Le Ministère del’Education nationale espère qu’une partie des bacheliers professionnels pourrontpoursuivre des études après le Bac dans les BTS. Du côté des professeursde l’enseignement technologique, l’interrogation est double : ces bacheliersprofessionnels ne viendront-ils pas « évincer » les bacheliers technologiques de

BTS déjà très sélectifs ? et seront-ils vraiment en situation de réussir des études deBTS sans un « sas » d’adaptation, en début de BTS ? ou sans passer par les classesde 1ère d’adaptation de la voie technologique, passerelles qui ont fait leurs preuvespar le passé mais qui sont de moins en moins nombreuses ?

- Dès lors que le Bac Pro s’acquiert désormais en 3 ans, quelle différence y a-t-il lieu de faire avec la voie technologique dans ses sériesindustrielles (STI) ? L’inquiétude provient des élèves et professeurs de STIqui, d’une part ne sont pas fixés sur leur sort par le Ministère, d’autre parts’effrayent du manque de lisibilité pour les jeunes et leurs familles de cettecoexistence de deux voies ayant la même durée et semblant destinées auxmêmes publics et au même type d’insertion professionnelle

 

Agamemnon

mercredi 20 mai 2009

"Le coup passa si prés que le chapeau tomba" Victor Hugo

Même en l’absence de toute communication nationale, il est désormais de notoriété publique que les travaux du dernier conseil national élargi du SNETAA, instance statutaire délibérative composée du conseil national et des secrétaires départementaux tenu du 5 au 8 mai auraient été singulièrement et exceptionnellement animés.

Des Jacques, auraient fait jacquerie syndicale et des élus du peuple syndiqué auraient enfin fait donner de la voix !

C’était un peu prévisible !

Deux échecs électoraux significatifs successifs et la perspective d’un syndicat à la diète pour maintenir les dorures des maires du PALAIS ;

Une direction qui pour effacer le vide de son actif, son aversion au travail et son inefficacité revendicative sombre dans le syndicalisme de collaboration et met ses pas dans ceux du ministère .Dans l’espoir de pouvoir lui emprunter son bilan sur une prétendue rénovation de l’enseignement professionnel à défaut d’autres conquêtes syndicales!

Et enfin pour effacer l’ardoise de l’échec, sous couvert de l’argutie fallacieuse que le temps se couvrirait du coté de la représentativité syndicale , l’intention affichée d’un abandon de l’autonomie syndicale par cession gracieuse du syndicat à une fédération dés lors qu’elle serait réformiste !

Une vraie cerise sur le gâteau dans un univers de cécité aux réalités syndicales et sociales, de surdité à la voix des syndiqués,d’aphonie revendicative  et de somnolence dans l’action.

Il se serait donc tenu des propos peu amènes sur les orientations, la Bérésina des Bacs Pro en trois ans,la gestion du syndicat, la démocratie interne;

On aurait même fait état de ce qui pourrait ressembler à des prébendes du duo de direction et de leurs  proches .

D’aucuns dans le carré des fidèles de la direction n’y verront que des babioles d’humeur qu’il suffirait comme à l’habitude d’effacer subtilement et discrètement en négociant individuellement avec chacun des éminents contestataires .

D’autres évoqueront Robert Lamoureux et son célèbre SKETCH sur la chasse au canard .

Bref « Le coup passa si prés que le chapeau tomba » (après la bataille…Victor Hugo)

Dans un régime qui se verrait bien napoléonien a défaut de n’avoir jamais eu les qualités et le bilan pour être bonapartiste, la chose est inhabituelle à défaut d’être peu commune.

Il est vrai que l’heure est plutôt au contrôle de la distribution des biens sociaux. Du coup, le peuple, fut-il syndiqué semble moins que jamais enclin à accepter l’idée publiquement brandie dans une instance statutaire qu’il pourrait y avoir d’abusifs bonus pour les dignitaires du régime syndical ;

A fortiori quand les résultats sont inversement proportionnels aux constats effectués ou aux prétentions !

Il est aussi non moins vrai que le peuple syndiqué est attaché à l’idée fondamentalement démocratique que le syndicat reste et qu’il faut le préserver tandis les dirigeants passent ;

C’est pour cela qu’ils sont révocables, dans toute structure qui se veut réellement démocratique ;

Après avoir tenté de fait donner l’interdit d’expression, le premier Maire du palais se serait résolu à effectuer quelques replis opportuns pour tenter de se redonner un vernis démocratique.

Il aurait renvoyé l’idée d’une recomposition syndicale au conseil national de rentrée, avec l’espoir sans doute que cette instance qui ne regroupe que l’appareil syndical lui offrirait une oreille plus complaisante.

Il aurait même, dit on, accepté de discuter à la marge de la composition des listes de candidats de la tendance unique pour les divers sièges au conseil national et au Bureau national.

La rumeur courrait même sur l’idée qu’au fond la signature du protocole sur les bacs pro en trois ans si elle permet de figurer sur la photo prise pour l’immortalité n’est peut-être pas en soi un acte qui marquera positivement l’histoire du syndicat ;

Quant aux « remboursement de frais de la direction » promesse aurait été faite d’une transparence et d'une mise à plat devant le bureau national et d'un vote d’adoption par ce dernier .

C’est évidemment mieux et plus facile que d’être contraint à laisser le conseil national élargi se saisir du  brûlot.

Faut-il quand même rappeler que selon les statuts du syndicat le secrétaire général a l’obligation de répondre à toute question qui lui est posée dans une telle instance statutaire ?

Le Premier aurait ainsi échappé à un Waterloo syndical et serait sorti de l’arène assis

 

Bien mal sans doute, sur un siège chancelant.

Ii est vrai  que""sur le plus beau trône du monde on n' est jamais assis que sur son cul"(Montaigne)

 

Il reste que des insurgés ont sorti les fourches et les mousquets.

Ils se réserveraient à l’issue de cet en-cas statutaire d’exercer une vigilance démocratique et de veiller à l’intérêt des syndiqués et à l’intégrité du syndicat.

Et s’il y a lieu de faire parler la poudre.

Paroles, paroles…. ?

Pas tout à fait si on veut bien donner quelque crédit à l’annonce nominativement  d’une candidature de poids pour le  remplacement de C.LAGE au poste de secrétaire général de l’organisation dés le prochain congrès.

On sait combien la nature a horreur du vite et comment une telle candidature au sein d’Autrement peut contribuer à libérer les analyses , les jugements , les initiatives et le mouvement des elus.

On respire .

On croyait la démocratie interne définitivement enterrée au SNETAA.

La voici de retour !

On croyait que la direction syndicale, après avoir fait feu de tous bois pour empêcher que se construise et s’exerce la pluralité de tendances garante de la démocratie interne, était parvenue à asphyxier le débat dans la tendance Autrement désormais unique et à museler le débat pour instaurer un régime présidentiel ;

Il n’en est semble t-il rien puisque des forces se font jour pour refonder Autrement historique et tenter de faire renaître le syndicat de ses cendres !

Puisqu"elles désirent  engager un redressement syndical sur les valeurs du SNETAA et dans le respect des réels mandats votés par les adhérents pour un syndicalisme autonome et indépendant de revendication et d’action.

« Et le samedi matin, le canard était toujours vivant, alors depuis y continue et on le nourrit qu’avec des navets, que des navets, que des navets … »

La Chasse au canard

Robert Lamoureux

Aujourd’hui certes, mais demain ?

Agamemnon

mercredi 6 mai 2009

Débat: Vers un suicide syndical?

 

Le SNETAA tiendra en mai 2009 son conseil national élargi.

Au terme de ses statuts et de son règlement intérieur le conseil national devra s’exprimer dans sa composition statutaire sur la reconduction annuelle de l’affiliation du SNETAA à la fédération EIL.

Le secrétariat national ne fait pas secret de son projet de recomposition syndicale qui consisterait à quitter ou faire dissoudre EIL pour avoir ensuite les coudées franches afin de rejoindre une organisation syndicale à orientation réformiste politiquement proclamée.

Le règlement intérieur du SNETAA dispose heureusement que toute modification de l’affiliation fédérale du SNETAA doit être soumise à une consultation préalable des adhérents ou des conseils académiques.

Dans sa sagesse, le règlement intérieur du syndicat interdit donc la délivrance, à la hussarde, de tout mandat au secrétariat ou au bureau national pour voter la dissolution d’EIL ou pour changer l’affiliation fédérale du syndicat .Il le préserve ainsi d’une OPA minoritaire ou non-démocratique.

I La tentation d’un acte inutile et purement idéologique

a) Chacun doit savoir qu’un tel choix de sortie d’EIL et de recomposition n’est contraint par aucune règle légale nouvelle sur la représentativité .Le projet de loi en cours d’examen prévoit en effet ,bien au contraire, que tout syndicat existant depuis deux ans pourra s’inscrire sans frein à toute élection et présenter librement des listes pour les élections aux CAP ou pour celles annoncées des CTP(comités Techniques Paritaires) .Le champ de représentativité possible d’EIL et du SNETAA n’aura donc pour les prochaines élections jamais été aussi ouvert .

Changer volontairement et brutalement les repères et les valeurs d’une organisation syndicale est à chaud une folie, dont la légitimité pour certains des acteurs s’apprécie à l’aune des avancées possibles pour leurs choix idéologiques.

C’est à froid un suicide de l’organisation quand il n’y a aucun motif collectif réel et rationnel qui pousse à jouer les apprentis sorciers avec le démantèlement syndical et à réaliser l’irréversible.

Il faut sans doute voir dans ces évocations quelques une des raisons qui ont conduit récemment, des troupes de la CFE-CGC, en nombre significatif, à se dresser contre la perspective de fusion avec l’UNSA que des dirigeants leur mitonnaient depuis plus d’un an

Face à la menace d’implosion de la confédération, la direction a préféré faire acte de syndicalisme et de démocratie. Elle a fait choix de reculer et ne pas publier les bans au grand dépit du nouvel époux, maître du nom et des destinées du nouveau couple.

b) Chacun doit savoir également, comme il en est fait état ci-dessous que toute ré affiliation implique nécessairement le démembrement et la disparition du syndicat en tant que tel.

Changer l’affiliation du SNETAA, c’est en effet programmer sa disparition avec un transfert des adhérents. Celle-ci est donc au rendez vous du vote de chaque élu au CNE.

II Ne pas se faire complice d’une disparition du SNETAA

a)Lors de ses deux changements d’affiliation fédérale, tous deux contraints par des recompositions de nature idéologiques, le SNETAA a sauvé sa structure syndicale, dés lors que dans les deux cas il participait à la construction d’une structure fédérale nouvelle et s’y affiliait : la FSU, puis EIL.

A supposer que EIl s’auto-dissolve ou que LE SNETAA modifie de lui même son affiliation, ce qui nécessiterait :

*le respect incontournable, syndical et juridique, des statuts et des règlements intérieurs respectifs d’EIL et du SNETAA,

* la nécessaire consultation réglementaire dans tous les cas de figure des adhérents du SNETAA ou l’exigence d’un accord majoritaire de chacun de ses conseils académiques,

il faudra, sauf à rester autonome, quémander l’entrée dans une autre fédération .

Avec quel rapports de forces, quelles propositions, quelles offres, pour quels mandats ?

Avec quel débat public interne devant les adhérents , démocratique et contradictoire dans la presse et les instances ,en amont de la consultation référendaire pour chacune des deux questions distinctes  et successives : l’abandon d’EIL et le nouveau choix d’affiliation ?

b)Chacun doit en outre savoir que le principe même d’édification d’une fédération syndicale est de construire une solidarité entre ses syndicats et de leur offrir, ce faisant, des garanties et des points d’appui pour le développement de leur syndicalisation, de leur présence et de leur action .

C’est la raison pour laquelle il est exclu qu’il y ait dans la même fédération deux syndicats en concurrence interne et externe sur le même champ d’activité.

C’est le principe universel du champ de syndicalisation qui n’autorise la présence que d’un seul syndicat par champ électoral(CAP de corps) ou par domaine d’activité (syndicats généraux d’enseignants)

C’est un principe légal qui interdit lors d’une élection que deux syndicats se réclament tous deux de la même fédération.

La Fédération se substitue en principe à ses syndicats lorsque le champ électoral est transversal(CTP) . Elle y dispose de l’autorité nécessaire pour organiser à sa guise , la coordination des syndicats, le contenu et l’application des mandats .Se jeter dans les bras d’une autre fédération ne donnera aucune garantie de figurer sur les listes des candidats de la fédération pour l’élection des CTP e encore moins de faire partie des élus fédéraux !

c) Vers qui le SNETAA peut-il se tourner pour préserver le syndicat prétendument menacé ?

Fsu, Unsa-education CFDT, FERC -CGT ,FO ;… ?

Du SNUEP au SE, DU SGEN au SNFOLC….. ?

Toutes ces fédérations disposent déjà de leur syndicat de l’enseignement professionnel  mais également de leur syndicat des lycées .Elles ne peuvent donc pas accueillir un nouveau syndicat en tant que SYNDICAT constitué.

Il n’y a donc aucune possibilité de ré affiliation du syndicat!

d)Le SNETAA ne dispose donc que d’une seule liberté : Celle de transférer à une autre fédération et donc à un autre syndicat, le portefeuille de ses adhérents ou plus exactement ce qu’il en restera après les départs par scission et par désyndicalisation .

Sauf si un syndicat fédéré de l’enseignement professionnel accepte de FUSIONNER avec le SNETAA, D’EN PORTER LE NOM ET LES MANDATS ET pour cela de SE DISSOUDRE lui-même en lieu et place du SNETAA ?

QUI SERAIT TENTE PAR UNE ABSORBTION du SNETAA dans ces conditions ?

III SAVOIR DIRE NON

La ré affiliation fédérale à froid et volontaire du syndicat, pour masquer l’échec d’une politique d’accompagnement dans une fuite aveugle de l’actuel revient pour ceux qui la réclamerait à réclamer sciemment une disparition programmée du syndicat ;

Le maintien du syndicat exige le maintien de son autonomie, c'est-à-dire le statu quo .

Le débat qui devrait être ouvert au CNE ne se déroulera onc pas entre partisans et opposants d’une ré affiliation mais entre tenants et adversaires de la disparition du SNETAA.

On ne se syndique pas en toute indépendance à une organisation avec le sentiment qu’il est de son devoir de la faire disparaitre !

Tout projet défaitiste de ré affiliation fédérale du SNETAA sur fond de recomposition doit donc être abandonné.

Il doit lui être substitué une perspective positive de développement du syndicat par une mobilisation dynamique et active des ressources de l'organisation dans le respect de ses mandats !

Si des dirigeants ne se sentent pas capable de la construire et de la mettre en œuvre, ils doivent se retirer.

Au nom même de l’intérêt collectif des adhérents du Syndicat et de l’enseignement professionnel ;

Et pour le préserver.

B .PABOT

Secrétaire général du SNETAA de 1992 à 2004 ,

vendredi 27 mars 2009

L’implosion et la scission sont au rendez-vous de toute recomposition syndicale. Le démantèlement ou la disparition du syndicat sont à celui de la ré-affiliation.

La direction du SNETAA réfléchit à un projet de ré-affiliation syndicale .

Le présent blog a établi qu’un tel choix ne reposait sur aucune contrainte nouvelle ou conjoncturelle et qu’il s’agissait donc d’une réflexion pour une nouvelle orientation syndicale « à froid ».

Témoin et acteur d’une histoire syndicale marquée par des implosions et des scissions, pour le SNETAA ,comme pour bien d’autres syndicats, il m’apparait clairement et en toute lucidité d’arguments, qu’une fuite en avant de la direction syndicale vers une nouvelle affiliation ,d’essence réformiste donc idéologique, se solderait inévitablement par sa disparition ;

Les dégats seraient alors irréversibles .

Je crois de mon devoir de militant syndical à jour de 35 ans d’adhésion de tirer la sonnette d’alarme et de m’en expliquer ci-dessous.

BERNARD PABOT

Secrétaire général du SNETAA de 1992 à 2004 ;

I Implosion et scission : notre devoir de mémoire

Le SNETAA auquel j’ai demandé pendant 35 ans de valoriser mes choix de solidarité de citoyen, professionnels et sociétaux, a connu deux recompositions syndicales pilotées en application de choix qui n’étaient pas les siens, et auxquels des forces intérieures minoritaires dans le syndicat avaient apportées leur concours.

Le syndicat ne les a pas choisies.

Il a pourtant subi en retour les effets, désastreux pour les adhérents et pour la force de l’action syndicale , des deux scissions qu’elles lui ont imposées.

Les concours scissionnistes , respectivement apportées par une partie des forces du SNETAA à sa disparition , programmée par la direction de la FEN ,puis à la direction de la FSU pour exclure le SNETAA de ses rangs, ont permis au SE puis au SNUEP de s’inscrire parmi les syndicats de l’enseignement professionnel et de lui porter concurrence pour l’affaiblir .

A ) L’implosion de la FEN, naguère modèle pertinent de pluralisme, a été orchestrée pour donner naissance à une nouvelle organisation politiquement monothéiste : l’UNSA.

Pour qui connait l’histoire et sait lire entre les lignes, cette recomposition est aujourd’hui encore présentée dans sa dialectique, comme un rempart historique rendu nécessaire par la perspective d’un basculement de la FEN dans le giron communiste .

C’est ainsi que les auteurs percevait, et perçoivent encore, la perspective d’un accès démocratique à la majorité de la tendance Unité-action en son sein ;

Au nom de la pureté idéologique des mœurs et des choix syndicaux, le SNES et LE SNEP ont été exclus de la FEN.

La majorité fédérale a alors pu , ipso facto, récupérer leurs champs statutaires de syndicalisation sur les lycées et promouvoir le Syndicat des Instituteurs (SNI)comme syndicat obligatoire d’accueil de tous les enseignants  dans la FEN..

Le SNETAA, dont le champ de syndicalisation était également convoité, a ensuite été rayé de la liste des syndicats de la fédération par un simple jeu d’écriture et sans autre forme de procès.

Dans cette conception d’une démocratie obligée, et sur les ruines de la liberté de rassemblement et de construction syndicale, les auteurs de la recomposition ont alors, avec l’appui d’une fraction du syndicat, sommé les adhérents du SNETAA de rejoindre le nouveau syndicat général des enseignants (SE)..

Sans barguigner, et en piétinant sans aucun égard démocratique le chois référendaire de maintien du SNETAA  qu’ils avaient préalablement et majoritairement émis !

La recomposition, remède aux maux syndicaux a, in fine tué le malade qu’elle prétendait guérir des excès de la démocratie  : la FEN, une des plus grande et des plus vivaces force syndicale de notre pays.

Mais il reste toujours aujourd’hui pour certains syndicalistes malséant de parler de l’exclusion du SNES et du SNEP !

On lui préféré le mot plus lisse de départ !

Il serait toujours malséant de parler d’implosion et encore plus de la lier à une recomposition idéologique  ou a une vision singulière de la démocratie !

Il serait malséant enfin de parler de rupture de l’unité alors qu’on a organisé ainsi la scission de nombre de syndicats et qu ’en retour on professe les vertus du « syndicalisme rassemblé » !

La recomposition de La FEN a nourri l’implosion des valeurs et des structures, la division des adhérents syndicaux, la scission et l’éclatements des structures syndicales .

L’UNSA , née des cendres de cette folie, n’ est encore à ce jour , n’en déplaise ,qu’une ombre portée sans grandeur et étriquée de la FEN à laquelle elle a attentée .

Aujourd’hui le syndicalisme « rassemblé »,proclamé « réformiste » et pour qui veut bien y croire « indépendant » de tout crédo et de tout alignement idéologique , serait ,à entendre ses troubadours le nouveau remède miracle contre la baisse d’audience du syndicalisme et la chute des effectifs syndicaux ;

L’outil le plus efficace pour une lutte contre les excès des gouvernements et des forces politiques au pouvoir !

En d’autres termes plus objectifs, le syndicalisme unifié nouveau modèle de la démocratie unique syndicale , serait paré de tous les atours de séduction de la solidarité, dés lors bien sûr qu’il serait orienté et piloté par ceux qui font l’article de ses vertus …et par eux seuls !

Il faut sans doute voir dans ces évocations quelques une des raisons qui ont conduit récemment , des troupes de la CFE-CGC, en nombre significatif, à se dresser contre la perspective de fusion avec l’UNSA que des dirigeants leur mitonnait depuis plus d’un an .

Des adhérents en nombre significatifs ont dit non !

Face à la menace d’implosion de la confédération, sa direction a quant à elle préférer faire acte de syndicalisme et de démocratie ,et reculer.

Sous les reproches, voire les quolibets de L’UNSA dont nombre de dirigeants ont démontré devant l’histoire qu’ils n’en étaient pas pour le syndicalisme rassemblé à une scission prés !

B) Bis repetita placent…

La FSU, pourtant née des implosions des syndicats de la FEN, n’ a pas fait non plus l’économie sur le dos du SNETAA lui-même de la recomposition syndicale normative .

C’est la façade à l’ombre d’une structure syndicale, entièrement tournée lors de sa création ex-nihilo, à l’exemple de la FEN en 1947, vers la promotion d’une unité syndicale de combat ancrée sur les adhérents de ses syndicats et ouverte à toutes les composantes de pensées ou idéologiques présentes dans le monde syndical ;

Au début de la décade syndicale, quelques années à peine après sa création, la FSU a avec le concours d’une fraction interne du SNETAA à demandé à la justice d’exclure leur syndicat de ses rangs.

Elle l’a remplacé aussitôt par une nouvelle création syndicale, le SNUEP à partir de ses affidés en délicatesse avec le SNETAA qui lui ont aussitôt prêté allégeance.

Eu égard à son discours sur l’unité, et pour s’éviter toute culpabilisation dans les débats internes, sa direction s’est dispensée pour ce faire et sans grand égard démocratique, de toute consultation des adhérents de la fédération et de tout vote explicite des instances fédérales.

Il est vrai qu’exclue de la FEN quelques années auparavant, sa majorité se trouvait en difficulté à son tour, pour expliquer à ses mandants qu’elle entendait faire de même à l’encontre du SNETAA !

FSU ,FEN mêmes choix ,même folie !

Fort de la confiance de ses adhérents et des personnels de son secteur de syndicalisation, le SNETAA et Autrement, principale minorité fédérale, représentaient en effet au sein de la FSU des contre pouvoirs puissants et agissants

.Ils entendaient faire acte de régulation démocratique face à certaines orientations et à certains choix trop idéologiques alignés, sans rapports réels avec la défense des intérêts des mandants syndicaux ou avec la nécessité d’une action syndicale .

Trop sans doute et avec trop de crédit !

Dans sa normalisation démocratique, la FSU a détruit son image séductrice de construction syndicale solidaire , même si ses slogans ont encore la vie dure §

Elle a vu se ternir ses galons, chaudement conquis, de FEN historiquement poursuivie sur les valeurs syndicales de cette dernière de pluralisme et d’unité .

C) La recomposition a enterré en son sein, comme dans celui de la FEN , l’accueil de la diversité et son respect par le droit pour ses composantes et ses structures à une expression en toute liberté et à une action en exécution de la volonté majoritaire de leurs mandants.

Mais au fond, n’est ce pas là la mission réelle de la recomposition  : satisfaire des intérêts particuliers pour assurer leur hégémonie ?

N’est ce pas là en contrecoup la raison pour laquelle tout changement d’affiliation fédérale, dialectiquement imposé à un sérail ou subtilement contraint, enfante dans la douleur de l’implosion, de la scission, ou de la désagrégation syndicale ?

Implosion, scission, désagrégation ou démantèlement des syndicats sont alors logiquement inévitables e ;

Ils sont même parfaitement justifiées  sur les fondements même du droit et de la liberté des syndiqués, individuellement ou en groupe, à disposer de leurs choix syndicaux.

Changer volontairement et brutalement les repères et les valeurs d’une organisation syndicale est à chaud  une folie, dont la légitimité pour certains des acteurs s’apprécie à l’aune des avancées possibles pour leurs choix idéologiques.

C’est à froid un suicide de l’organisation quand il n’y a aucun motif collectif réel et rationnel qui puisse en tous cas pousser à jouer les apprentis sorciers avec le démantèlement syndical et à réaliser inévitablement en force l’irréversible .

Mais il y a aussi en ce domaine pour les dirigeants, hélas, place pour les intérêts particuliers et pour leur facturation à autrui .

II Changer l’affiliation du SNETAA ou programmer sa disparition avec un transfert des adhérents ?

1°Lors de ses deux changements d’affiliation fédérale, tous deux contraints, le SNETAA a sauvé sa structure syndicale, dés lors que dans les deux cas il participait à la construction d’une structure fédérale nouvelle et s’y affiliait : la FSU, puis EIL.

A supposer que EIl s’auto-dissolve ou que LE SNETAA modifie de lui même son affiliation, ce qui ne saurait être réalisé à la hussarde :

* compte tenu du respect, syndicalement et judiciairement, incontournable des statuts et des règlements intérieurs respectifs d’EIL et du SNETAA,

*Compte tenu dans tous les cas de figure de la nécessaire consultation réglementaire des adhérents du SNETAA ou de l’exigence d’un accord majoritaire de chacun de ses conseils académiques,

il faudra, sauf à rester autonome, quémander l’entrée dans une autre fédération ;;

Avec quel rapports de forces, quelles propositions, quelles offres, pour quels mandats ?

Mais aussi pour ce nouveau choix d’affiliation, avec quelle nouvelle consultation référendaire des adhérents, c'est-à-dire quel débat public interne préalable et contradictoire dans la presse et les instances ?

2°Chacun doit en outre savoir que le principe même d’édification d’une fédération syndicale est de construire une solidarité entre ses syndicats et de leur offrir ce faisant des garanties et des points d’appui pour le développement de leur syndicalisation, de leur présence et de leur action .

C’est la raison pour laquelle il est exclu qu’il y ait dans la même fédération deux syndicats en concurrence interne et externe sur le même champ d’activité.

C’est le principe universel du champ de syndicalisation qui n’autorise la présence que d’un seul syndicat par champ électoral(CAP de corps) ou par domaine d’activité (syndicats généraux d’enseignants)

C’est un principe légal qui interdit lors d’une élection que deux syndicats se réclament tous deux de la même fédération.

La Fédération se substitue à ses syndicats lorsque le champ électoral est transversal(CTP) .

Elle y dispose de l’autorité nécessaire pour organiser à sa guise et en application de ses statuts, la coordination des syndicats, le contenu et l’application des mandats .

VERS qui le SNETAA peut-il se tourner ?

Fsu, Unsa-education CFDT, FERC -CGT ,FO ;… ?

Du SNUEP au SE, DU SGEN au SNFOLC….. ?

Toutes ces fédérations disposent déjà de leur syndicat de l’enseignement professionnel  mais également de leur des lycées .

ELLES ne peuvent donc pas accueillir un nouveau syndicat en tant que SYNDICAT ;

Il n’y a donc aucune possibilité de ré affiliation syndicale !

Le SNETAA nedispose donc que d’une seule liberté :

Celle de transferer à une autre fédération et donc à un autre syndicat, le portefeuille de ses adhérents ;

Sauf si un syndicat fédéré de l’enseignement professionnel accepte de FUSIONNER AVEC LE SNETAA ET D’EN PORTER LE NOM ET LES MANDATS

ET POUR CELA DE SE DISSOUDRE ?

QUI SERAIT TENTE PAR UNE TELLE FOLIE ?

4° LE POIDS DE l’EVIDENCE

IL N’Y A DONC POUR LE SNETAA, ET EN TOUTE RATIONALITE, AUCUNE POSSIBILITE REAFFILIATION SYNDICALE POSSIBLE.
Il DISPOSE TOUT AU PLUS DE CELLE UN DEMANTELEMENT PAR DISSOLUTION ET D’UNE RECOMMANDATION AUX ADHERENTS POUR REJOINDRE UN AUTRE SYNDICAT.

LA REAFFILIATION A FROID ET VOLONTAIRE DU SYNDICAT DANS UNE FUITE AVEUGLE DE L’ACTUEL NE PEUT DONC ËTRE POUR CEUX QUI S’EN RECLAMENT QUE LE CHOIX IRREVERSIBLE ET NON CONTESTABLE DE LA DISPARITION PROGRAMMEE DU SYNDICAT

En d' autres termes,  il n' y a pour le maintien du syndicat de sortie à l' autonomie que dans le maintien de l' autonomie

Tout projet de réaffiliation doit donc être abandonné au profit de la mobilisation active des ressources de l'organisation.

B .PABOT

Secrértaire général du SNETAA de 1992 à 2004 ,

Et à ce titre,

Fondateur de la FSU et membre de son secrétariat national de 1993 0 1999

Fondateur d’EIL et secrétaire Général de 2000 à 2005

mardi 24 mars 2009

Entre le SNETAA et les autres...la survie de la spécificité de l'enseignement professionnel

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Appel à la grève le 24 mars

pour la défense de l’enseignement professionnel


.
La réforme de l’enseignement professionnel imposée par le Ministre Xavier Darcos devrait
rentrer en application dès la rentrée 2009. Cette réforme, qui généralise le Baccalauréat en 3
ans et entérine la mort du BEP aura de graves conséquences sur la qualité des formations
professionnelles et risque d’exclure un grand nombre de jeunes des formations professionnelles
initiales sous statut scolaire.
De jour en jour, les personnels prennent
conscience de la réalité de cette réforme qui
n’a pour finalité que de récupérer des postes
d’enseignants.
Dans les lycées professionnels, la colère
monte et dans de nombreuses académies,
des établissements se sont mis en grèves
pour demander que les moyens soient
maintenus afin d’accueillir dans de bonnes
conditions les jeunes à la rentrée prochaine.
Les personnels n’acceptent pas les
conditions dans lesquelles se prépare la
rentrée 2009 avec :
- des grilles horaires annualisées sans
référence hebdomadaire
- des seuils de dédoublement très
insuffisants et mal définis.
Ils refusent :
- des DHG (dotation horaire globale) qui se
traduisent dans de très nombreux endroits
par des suppressions de postes,
l’aggravation des conditions de travail des
personnels et d’accueil pour les élèves.
- la suppression de milliers d’emplois dans
les deux années à venir (rentrée 2010 et
2011) en raison de la disparition des cursus
de formation en 4 ans.
- le recours massif aux heures
supplémentaires.
C’est parce qu’elles font du développement et
de la qualité de l’enseignement professionnel
un enjeu fondamental pour l’avenir du pays et
des jeunes que l’intersyndicale de
l’enseignement professionnel appelle à la grève
dans tous les établissements dispensant une
formation professionnelle initiale, le mardi 24
mars pour :
● Un budget 2009 à la hauteur des exigences,
ce qui nécessite notamment de revenir sur les
suppressions de postes prévues ;
● Une rénovation de l’enseignement
professionnel avec comme axe principal la
réussite et l’élévation de la qualification de tous
les jeunes, ce qui va de pair avec l’amélioration
des conditions de travail des élèves et des
personnels ;
● Un maintien de la diversité des diplômes et
des parcours de l’enseignement professionnel
qui fait la spécificité et la richesse de cette voie
de formation notamment avec le maintien des
sections de BEP et des parcours BEP+BAC en 4
ans ;
● L’arrêt de la généralisation du baccalauréat
en 3 ans ;
● La revalorisation de l’ensemble des
personnels.
Dans le prolongement de la journée
d’action de 19 Mars, nos organisations
syndicales appellent l’ensemble des
personnels à participer massivement à
la journée de grève du Mardi 24 Mars
pour la défense de l’enseignement
professionnel.
Généralisation des bacs professionnels 3 ans
Suppression des BEP
Avenir des élèves compromis
Rentrée 2009 sans cadrage national
Dotation horaire toujours insuffisante
Dédoublement à l’appréciation de chaque établissement
Heures supplémentaires
Postes supprimés …
Le gouvernement a reculé sur les RASED, la réforme des lycées,
l’enseignement supérieur. Nous pouvons le faire reculer aussi sur la
réforme de l’enseignement professionnel.
Rien n’est impossible …

samedi 21 mars 2009

Réduire la durée, professionnalisme et personnaliser la première formation dans les écoles du service public....

ou les idées pernicieuses du rapport LE BRIS

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000080/0000.pdf

l'eclatement territorial de la France réclamé par Edouard Balladur

2 rapports BALLADUR suivi par deux projets de lois déja rédigés!

Comité pour la réforme des collectivités locales - « Il est temps de décider » - Rapport au Président de la République
Présidence de la République

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/094000097/0000.pdf

Une Ve République plus démocratique - Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République
Présidence de la République

http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/074000697/0000.pdf

un agenda dit social pour la fonction publique

le texte ci dessous est publié par la page

http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/9894/eric-woerth-presente-lagenda-social-2009-pour-la-fonction-publique.html

Fonction publique

Eric Woerth présente l'agenda social 2009 pour la fonction publique

Améliorer le recrutement et la gestion des carrières des fonctionnaires, mieux les rémunérer et assurer un meilleur dialogue social sont les objectifs fixés pour 2009 par Eric Woerth.

Eric Woerth a présenté, lors du Conseil des ministres du 11 mars, une communication sur la feuille de route 2009 pour la Fonction publique. Ce texte reprend l’agenda social 2009 présenté, le 3 mars, par le ministre du Budget et de la Fonction publique, et son secrétaire d’État, André Santini, aux huit fédérations de fonctionnaires. Cet agenda, comme la feuille de route, comprend quatre axes : mieux recruter les fonctionnaires, mieux gérer leurs carrières, mieux rémunérer leur travail et assurer un meilleur dialogue social. Concernant le recrutement, le gouvernement poursuivra ses efforts pour le diversifier et professionnaliser les concours. Un bilan du chantier engagé depuis un an dans ce domaine devrait être présenté, le 13 mars, aux partenaires sociaux. Cette discussion se prolongera au mois d’avril par une concertation sur la réforme des écoles de formation.

Gestion des carrières

En matière de gestion des carrières, l’année 2009 permettra :
– d’instituer le droit à la mobilité pour tous les fonctionnaires prévu par le projet de loi relatif à la mobilité et aux parcours professionnels dans la Fonction publique. Adopté par le Sénat, ce texte doit, à présent, être examiné par l’Assemblée nationale ;
– de poursuivre la modernisation de l’architecture statutaire, avec de nouvelles fusions de corps, notamment interministérielles ;
– faire un état des lieux de la situation des agents contractuels dans la Fonction publique ;
– d’améliorer les conditions de travail des fonctionnaires, dans le cadre de la négociation engagée en 2008 sur ce thème.

Politique de rémunération

S’agissant de la politique de rémunération, le gouvernement indique qu’il entend poursuivre ses efforts. Dans ce cadre, le rendez-vous salarial du printemps sera l’occasion de discuter des mesures listées ci-dessous et d’éventuelles mesures complémentaires.
• Le point Fonction publique sera revalorisé de 0,8 % en 2009, pour une inflation prévisionnelle de 0,4 %.
• La garantie individuelle de pouvoir d’achat (Gipa) sera, à nouveau, mise en œuvre en 2009, avec un examen de la situation de l’ensemble des agents sur la période 2004-2008. Ce dispositif a permis, fin 2008, à plus 130 000 agents publics de toucher environ 700 euros.
• La rénovation des grilles indiciaires sera poursuivie. Après celle de la catégorie C, le gouvernement arrêtera, en avril, celle de la catégorie B et engagera ensuite des discussions sur celle de la catégorie A.
• La rémunération des fonctionnaires en fonction de leurs résultats sera développée. Le champ de la prime de fonctions et de résultats (PFR) instituée en 2008 sera étendu. De même, un mécanisme d’intéressement collectif sera mis en place. Pour l’instituer, le gouvernement se basera sur les conclusions à venir du rapport de Michel Diefenbacher, député UMP.

Améliorer le dialogue social

La mise en œuvre des accords de Bercy du 2 juin 2008 sur le dialogue social dans la Fonction publique (v. Conv. -Syndicats- n° 158/2008 du 10 juillet 2008) demeure « la priorité ». Le projet de loi sur la rénovation du dialogue social, qui en est la traduction, est en cours d’examen au Conseil d’État.
Parallèlement, la concertation se poursuivra sur les points restant encore en suspens : l’harmonisation des cycles électoraux dans les trois Fonctions publiques, les moyens alloués aux syndicats, la place et le rôle des commissions administratives paritaires.

Liaisons Sociales Quotidien, 13/03/2009
Liens : http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/8571/letat-redeploie-ses-ingenieurs.html
http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/8002/des-primes-de-depart-heterogenes-pour-les-fonctionnaires.html
http://www.wk-rh.fr/actualites/detail/8189/les-partenariats-public-prive-se-developpent-dans-la-gestion-rh.html

mercredi 18 mars 2009

Grève du 19 mars : les manifs près de chez vous !

 

Grâce au site Levolontaire.fr, retrouvez l’heure et le lieu de départ des manifestations prévues le 19 mars dans toute la France pour protester face à la faiblesse des mesures mises en place par le gouvernement pour contrer la crise.

 

la liste des manifestations, le lieu de rassemblement et l' heure sont publiés par MARIANNE sur le site:

http://www.marianne2.fr/Greve-du-19-mars-les-manifs-pres-de-chez-vous-!_a177208.html

Ensemble dans la rue demain

La mobilisation de jeudi soutenue par 78% des Français

78% DES FRANÇAIS SOUTIENNENT LA MOBILISATION DU 19 MARS

PARIS (Reuters) - Plus de trois Français sur quatre soutiennent la mobilisation du 19 mars, qui est le mouvement le plus approuvé depuis dix ans, selon un sondage Ifop pour Paris Match diffusé mardi.

Ainsi, 78% des Français estiment cette mobilisation justifiée -- dont 31% qui la jugent "tout à fait justifiée" -- contre 22% qui sont d'un avis contraire.

Le mouvement social de jeudi rencontre un peu plus d'écho que celui du 29 janvier dernier, pourtant déjà largement soutenu par la population, puisque 75% des Français l'estimaient justifié.

"La mobilisation à venir se présente donc comme le mouvement le plus approuvé par l'opinion publique depuis plus de dix ans", écrit l'Ifop.

Sans surprise, le niveau de soutien accordé varie selon les affinités politiques.

Les sympathisants de gauche jugent quasi-unanimement le mouvement justifié (97% des sympathisants du Parti socialiste, 95% de ceux de Lutte Ouvrière et 94% de ceux du NPA).

Au centre, 78% des sympathisants du Modem, contre 22%, approuvent la mobilisation.

A droite, le mouvement est soutenu par 53% des sympathisants de l'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, et par 74% de ceux du Front national de Jean-Marie Le Pen.

Ce sondage a été réalisé les 12 et 13 mars auprès d'un échantillon de 965 personnes.

Selon un précédent sondage BVA-BPI-Les Echos-France Info, diffusé lundi, les Français sont 74% à juger "justifié" l'appel des syndicats à une journée de grèves et manifestations jeudi et 23% sont d'un avis contraire.

Gérard Bon, édité par Gilles Trequesser

dimanche 8 mars 2009

Recomposition syndicale : à régionalisation dialectique rien n’est impossible !

 

Les lois de décentralisation ont confié aux Conseils régionaux la responsabilité d' établir le schéma prévisionnel des formations et le plan régional de développement de la formation professionnelle (PRDF) qui concerne les jeunes et les adultes et qui inclut le schéma de l' apprentissage.

La question de la mise en tutelle régionale de la formation professionnelle initiale et de la régionalisation du corps des PLP est depuis une question dialectique récurrente.

Elle alimente des spéculations de tous poils et nourrit nombre de dialectiques, notamment celles de ceux qui, pour arguer de la fin imminente du Corps et du statut national des PLP, mêlent sans discernement et quelque peu volontairement l’organisation des services et des missions des personnels et la dimension nationale du statut et du corps.

A entendre parmi eux les orfèvres de la dialectique de sommet , et singulièrement parmi eux les actuels maires du palais, la régionalisation totale et statutaire des PLP serait imminente et inéluctable .Elle induiraient un transfert rapide des PLP aux régions et une grave dénaturation de leur missions.

Le feu et le choléra seraient donc aux portes du Syndicat et à celles de ses édiles.

Pour s’en prémunir, les chantres de la recomposition syndicale, et au premier rang d’entre eux des dignitaires en déconfiture de leur propre crédit syndical, proposent, à qui veut les entendre dans le cercle des fidèles du bureau national de faire nombre sous l’aile protectrice et bienveillante d’un grand frère syndical.

Ils plaident alors sans ambages pour que le SNETAA se jette, sans barguigner et sans égard pour le prix à payer,  dans les bras d’une fédération syndicale hospitalière et idéologiquement accorte.

Et leur idée n’est évidemment pas de laisser à d’autres qu’eux le soin de décider de l’élue choisie pour convoler.

Il ne faut pas,et il n’y a pas lieu , à l’évidence de consentir à de telles ardeurs ou à de telles intempérances.

Force est en effet de constater, en tout pragmatisme, que cette régionalisation brandie, hochet d’opportunité dialectique permanent, relève aujourd’hui plus de la hantise ou du fantasme que de la réalité pertinente et constatée.

Même si n’importe quel pouvoir politique peut à tout moment être tenté de lui donner un cadre et une forme .

Mais « pour voir loin, il faut y regarder de prés » (Pierre DAC)

Les 20 propositions pour un big-bang territorial de la « Commission BALLADUR » vont donc probablement nourrir et relancer dans les couloirs du SNETAA les spéculations des responsables qui appellent de leur vœux une recomposition syndicale dont la seule réussite certaine serait de faire disparaître le Syndicat et la fédération EIL .

A la lumière des précédents historiques, il s’agirait probablement en l’occurrence de contraindre les syndiqués à rejoindre, si possible sans coup férir et sans murmure, une fédération réformiste  connue qui avait sous un autre nom en 1993, placé le SNETAA en face d’un choix unique : se soumettre à son exigence de sa disparition ou se démettre .

Il est patent, et le blog en a dressé le constat dans les articles qu’il a consacré aux thèses de certains édiles du SNETAA sur la prétendue nécessité d’une telle recomposition, que leurs discours sont à contre sens de toute analyse rationnelle de l’actualité et des faits.

Leur verbe s’affranchit sur la régionalisation ,comme sur le corps unique ou la représentativité , de la rigueur nécessaire à toute analyse qui entend donner du sens et de la crédibilité à un projet de cette importance .

Constatons d’abord qu’ils ne mesurent pas la signification, la portée et les enjeux de la volte face de la CGC au moment même ou elle s’apprêtait à publier les bans de son mariage avec l’UNSA .

Constatons ensuite que les 20 propositions largement médiatisés pour une révolution territoriale et pour préparer de fait une modification à froid des bases de la Constitution de la République restent suffisamment vagues pour qu’on n’en connaisse pas à ce jour les effets législatif réels , à fortiori ceux sur la fonction publique.

Au delà du tohu -bohu institutionnel, s’agit-il de relancer la décentralisation largement engagée dans notre pays, de faire évoluer la France vers un fédéralisme anglo-saxon tel qu’il est par exemple pratiqué en Angleterre, aux Etats -unis ,au Canada , en Afrique du Sud   ou de construire un nouveau modèle de fédération d’états régionalisés auquel aspirent les libéraux européens. ?

Il n’y a rien, ni dans les 20 propositions récentes ni dans les 77 qui les ont précédé, qui permette en tout cas de jeter un quelconque pont avec les réformes projetées de la fonction publique et avec le projet de reforme libérale de son statut annoncé ici ou là pour la fin de l’année.

Si on peut craindre un démantèlement statutaire et l’apparition de règles locales de gestion des fonctionnaires, rien ne permet par contre d’affirmer en toute crédibilité que le gouvernement projetterait de se dessaisir de ses attributions sur la fonction publique d’Etat, et par la même sur les services publics, et de promulguer leur transfert total aux régions.

Le jacobinisme qui est au cœur de la construction de la République Française est en effet dans notre pays une valeur républicaine communément partagée entre les composantes politiques de droite et de gauche qui reste ,n’en doutons pas ,défendue par une majorité des élus nationaux de chaque camp.

Les propos qui visent à agiter le hochet, voire le repoussoir d’un transfert des PLP aux régions sont à ce jour sans fondement réel et purement spéculatifs .

Surtout pour accréditer et étayer la thèse d’une recomposition syndicale, qui plus est urgente !

Brandir le spectre d’un éclatement régional du corps des PLP s’inscrit dans une lecture du marc de café ou de la boule de cristal sans rapport avec la fiabilité d’analyse et le cartésianisme des arguments que requiert la disparition d’un syndicat national de cette importance, majoritaire dans son principal secteur de syndicalisation .

Il semble donc que les choix idéologiques constituent la seule approche réelle de la recomposition envisagée.

Celle ci pourrait être alors pour les dirigeants qui s’en font les chantres une commodité pour éviter de retrousser les manches et faire ainsi face à la réforme de la fonction publique et aux attentes nouvelles qu’elle va générer à l’égard des orientations, de l’activité, de la gestion et de la démocratie du syndicat.

Une opportunité qui pourrait être judicieuse pour se sortir du mauvais pas de la caution apportée à la disparition des BEP et à la destruction de la spécificité de l’enseignement professionnel, sous couvert de suivisme du ministre dans le dossier de la réforme du baccalauréat professionnel.

Pour éviter l’impasse,que ne ferait-on pas pour sauter le mur !

Agamemnon

Rapport du Comité et 77 propositions (29 OCTOBRE 2007)

http://www.comite-constitutionnel.fr/actualites/?id=48&page=1

Tableau comparatif et Synthése des 77 propositions (29 octobre 2007)

http://www.comite-constitutionnel.fr/actualites/?id=49&page=1

les 20 propositions de la commission BALLADUR(25 février 2009)

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090225.FAP7106/politique/


L’article ci-dessus fait suite aux textes précédemment publiés par ce blog

:

Tribune libre syndicale: décomposer au mieux pour mieux recomposer ?(23 février)

Recomposition syndicale: Une question trop conséquente pour laisser aux seules directions syndicales le soin d'en faire l'article! (17 février )°

TRIBUNE LIBRE : un projet de recomposition syndicale mesuré à l’aune d’épouvantails dialectiques (13 février)

Et aux articles de fond des 2 et 3  février :

Recomposition syndicale :ne pas se faire complice des fossoyeurs en herbe