lundi 27 octobre 2008

Cela ne fera pas lourd dans le porte monnaie et pour le pouvoir d'achat

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1er-10-2008 14:00

Eric Woerth, André Santini. Photo : AFP

Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires

Eric Woerth et André Santini ont annoncé le 1er octobre une revalorisation au 1er octobre de 0,3 % du point d’indice fonction publique, soit pour l’année 2008 + 0,8 %.

Cette revalorisation de la valeur du point d’indice (+ 0,5 % en mars et 0,3 % en octobre) correspond aux engagements du Gouvernement suite aux accords du 21 février 2008 (lire l’article).

Cette revalorisation qui concerne les 5,2 millions d’agents, intervient aux côtés d’autres mesures salariales appliquées également en 2008 :

-  la création d’une garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) pour tous les fonctionnaires. Cette prime individuelle sera versée pour la première fois au mois d’octobre ;
-  un relèvement de la grille indiciaire des agents de catégorie C ;
-  une refonte des grilles des catégories B et A ;
-  et la mise en place d’une politique de rémunération au mérite qui concernera à terme l’ensemble des agents des trois fonctions publiques.

La valeur annuelle du point d’indice est ainsi fixée à 54,8475 et le montant de la rémunération minimale mensuelle est ainsi porté à 1 325,48 euros brut, hors primes.

Cette revalorisation représente pour les employeurs publics une dépense en année pleine de 492 millions d’euros.

source: Portail du gouvernement

"Le point d'indice revalorisé de 0,3%

publié le 01 octobre 2008

Le point d'indice, base de calcul du traitement des fonctionnaires, a été revalorisé de 0,3%, portant à 0,8% la hausse pour 2008, comme le prévoyait l'accord signé le 21 février dernier entre le gouvernement et plusieurs syndicats. La valeur du point est ainsi fixée à 54,84 euros et le montant de la rémunération minimale mensuelle porté à 1.325,48 euros brut, hors primes, selon le décret présenté ce mercredi 1er octobre en Conseil des ministres
En février dernier, la CFDT, l'Unsa, la CFTC et la CFE-CGC avaient paraphé plusieurs volets du protocole d'accord qui leur était soumis (action sociale, compte-épargne temps), mais pas la partie relative au point d'indice, toutes les organisations jugent la hausse de 0,8% insuffisante au regard de l'inflation.
Dans un communiqué, le ministre Eric Woerth et son secrétaire d'Etat André Santini font valoir ce 1er octobre que la revalorisation qui intervient aujourd'hui s'ajoute à "d'autres mesures salariales appliquées également en 2008", à savoir la garantie individuelle de pouvoir d'achat (Gipa), qui sera versée pour la première fois en octobre, "un relèvement de la grille indiciaire des agents de catégorie C, une refonte des grilles des catégories B et A et la mise en place d'une politique de rémunération au mérite qui concernera à terme l'ensemble des agents des trois fonctions publiques".

Source:http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis%2FartVeille%2FartVeille&cid=1222835249765

Rebelote pour l'action

Après le 19 octobre, la mobilisation continue !


AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education

Après le 19 octobre, la mobilisation continue !

L’ensemble des 21 organisations ayant appelé à la manifestation nationale du 19 octobre se félicite du succès de la mobilisation qui a rassemblé largement la communauté éducative, personnels d’éducation, parents, militants associatifs, lycéens et étudiants.

L’opinion lui a massivement apporté son soutien. 80 000 manifestants ont exprimé leur volonté de ne pas laisser le gouvernement poursuivre son entreprise de démolition du service public d’éducation. Ils ont rappelé que l’éducation devait redevenir une priorité pour la Nation, pour construire l’école de l’avenir.

Ils ont rappelé avec détermination que les services publics donnent plus de cohésion à une société de plus en plus minée par des inégalités que la crise accentue. Le gouvernement n’a répondu que par le mépris.

Les organisations décident de se constituer en groupement permanent pour alerter et mobiliser les citoyens sur le long terme.

Elles appellent à l’action, dans le premier et le second degré, dans l’enseignement supérieur, dans le monde associatif, pendant la semaine du 17 au 21 novembre, autour de la Journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre.

Elles y interpelleront notamment chaque parlementaire dans sa circonscription sur les décisions qu’il ou elle prendra dans le cadre du débat budgétaire, en proposant aux citoyens de faire de même collectivement ou individuellement. Chaque parlementaire devra se prononcer sur la priorité qu’il ou elle donne à l’éducation, dans un contexte de crise où l’éducation est plus que jamais un investissement pour l’avenir.

D’autres initiatives suivront, notamment à l’occasion du Salon de l’éducation (27-30 novembre). Les organisations rencontreront aussi les élus locaux sur les questions de l’égalité et de la démocratisation.

Paris, le 22 octobre 2008


un propos qui a pour objet d' être politiquement clair!

 

Darcos attaque le contrôle paritaire sur les mutations

"Le ministère veut en finir avec le rôle de contrôle des commissions paritaires en insistant de façon plus accentuée sur le caractère indicatif du barème. Dans le second degré, il invite vivement les recteurs à dérèglementer plus avant, les conviant à multiplier les postes spécifiques académiques dont l'affectation est trop souvent du seul ressort de l'administration. Dans le premier degré, il modifie profondément les règles des mouvements départementaux et ce de manière unilatérale". Le Sgen Cfdt rejette le projet de circulaire sur les mutations. Le Snuipp dénonce également une note qui "remet en cause le paritarisme".

source: café pédagogique

jour de fête ...

Mobilisation réussie

32 000 selon la police, 80 000 selon les organisateurs, la manifestation du 19 octobre a été un succès. On notait particulièrement de nombreux enseignants des Rased, premières victimes des suppressions de postes, une très bonne représentation des enseignants du premier degré et de nombreux parents.

Le micro trottoir réalisé par le Café montre que les manifestants venaient pour un autre budget, mais aussi en réaction au "mépris" du ministre envers eux. Les propos tenus sur la maternelle ont contribué à la mobilisation. Les parents se disent inquiets de voir disparaître la maternelle ou de voir les conditions d'enseignement se dégrader.

A l'issue de la manifestation, les syndicats de la Fsu ont demandé au ministre de prendre en compte cette mobilisation. "Le SNUipp demande solennellement au ministre de l'Education Nationale de prendre la mesure de ce mécontentement et du trouble que provoque sa politique dans les écoles et d'ouvrir au plus vite de véritables négociations… C'est le métier et l'engagement quotidien des enseignants au service des élèves qui sont décriés et dévalorisés" estime le syndicat.

Le Snuipp reproche au ministre son action contre les rased, la proposition de loi sur les Epep, les attaques contre la maternelle. "Les enseignants des écoles ne se sont jamais sentis autant méprisés par leur ministre. Ils n'ont jamais connu autant de simulacres de discussion. Ce sont les fondements de l'école publique qui sont remis en cause. La limite de l'acceptable est largement dépassée".

Le Snuipp menace s'il n'est pas entendu. "Dans le cas contraire, le SNUipp proposera à ses partenaires de donner une ampleur inédite aux suites de l'action, notamment en appelant à une journée de grève unitaire dans l'Education Nationale en novembre". Les organisateurs ont décidé de se revoir mercredi 22 pour décider des suites à donner au mouvement.

Un sondage IFOP réalisé pour Ouest France avant la manifestation la créditait d'un large soutien : 69% des Français la trouverait "justifiée".

Article rédigé par " le café pédagogique"

L'Expresso du 20 Octobre 2008

connaissez vous?

Primes et indemnités : la rubrique juridique du Café mensuel

Dans quels cas puis-je faire jouer l'indemnité de garantie du pouvoir d'achat (GIPA) ? Qui bénéficie de la prime d'entrée dans le métier ? De la prime pour heures supplémentaires ? Que faire en cas d'agression en classe ? Tous ces sujets sont abordés par Laurent Piau dans la nouvelle rubrique juridique du Café mensuel.

Retrouvez tous les mois l’analyse des nouveaux textes applicables aux enseignants, un éclairage juridique sur l’actualité, des conseils pour préserver vos droits ou vous défendre. Vous pouvez aussi écrire à Laurent Piau (redaction at cafepedagogique.net ).

La rubrique juridique

Extrait du Café Pédagogique du 17 octobre

les chefs d' établissement aux fourneaux

 

Professionnel : Le Snpden demande le maintien des formations au BEP

"Nous ne pouvons accepter, par exemple, l’idée que le BEP constitue de manière générale un obstacle à la réussite au baccalauréat professionnel… Nous connaissons suffisamment le public de l’enseignement professionnel pour ne pas redouter que des parcours inadaptés ne se traduisent pas par une somme accrue d’abandons sans qualification, sans parler des difficultés en termes de vie scolaire que représente toujours, pour cette population scolaire particulièrement fragilisée, l’échec renouvelé". A l aveille de la réunion du CSE sur la voie professionnelle, le Snpden, syndicat de chefs d'établissement, exprime ses incompréhensions."

Le Snpden

 

Extrait du "Café pédagogique" L'Expresso du 16 Octobre 2008

Cap sur le master: à égalité de salaire?

Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, ont signé avec les présidents d'université et les directeurs d'IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres), une charte portant sur les principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants. Cette réforme prévoit de recruter les enseignants à un niveau de Master 2.

Communiqué - Valérie Pécresse

30 septembre 2008


Charte relative aux principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants

A un moment où le système éducatif connaît d'importantes transformations, il est nécessaire de repenser et d'améliorer l'entrée dans le métier d'enseignant dans le primaire et le secondaire.

La réforme du recrutement et de la formation des enseignants est l'axe structurant de ces transformations. Elle entrera en vigueur pour une première session de concours en 2010. Dans ce cadre, des mesures transitoires seront mises en place afin de permettre, dès cette première session, la bonne mise en œuvre de la réforme.

Les ministres, chacun pour la part qui le concerne, et les conférences signataires partagent les  principes directeurs suivants, en ce qui concerne la formation initiale et continue ainsi que le recrutement des enseignants.


La mastérisation : les principes

Les futurs enseignants  devront justifier de l'obtention d'un diplôme de master pour pouvoir être recrutés à titre définitif à l'issue des nouveaux concours de recrutement. La mastérisation de la formation des maîtres constitue un incontestable progrès, car elle permettra l'élévation du niveau de recrutement et une amélioration de la qualité de la formation. Compte tenu de l'autonomie et de la responsabilité des universités, celles-ci, qu'elles soient dotées d'un IUFM ou non, doivent être libres de proposer des parcours adaptés, dans le cadre de leur contrat d'établissement, en fonction des compétences attendues d'un professeur figurant notamment dans un cahier des charges national et dans  celui des nouveaux concours. Elles s'appuieront sur les compétences nécessaires dans le cadre du processus d'intégration des IUFM au sein des universités. L'insertion dans le LMD des parcours de préparation aux métiers de l'enseignement ne peut être conçue indépendamment de la réflexion sur l'apport de la recherche à ces parcours.


Le lien avec la licence

La formation des maîtres s'intègre dans un continuum de formation. Dans le cadre du plan de réussite et du cahier des charges de la licence, les universités organiseront des parcours attractifs apportant une réelle valeur ajoutée pour les étudiants intéressés par les métiers de l'enseignement et de la formation. La première année de licence devra garantir aux étudiants la maîtrise des savoirs fondamentaux et des compétences indispensables à la réussite de leur parcours universitaire : garantir les acquis fondamentaux (culture générale, connaissances du monde socio-économique, bases juridiques,...) et renforcer les compétences (TIC, langues étrangères, méthode, autonomie...). Durant la deuxième année, année de consolidation, l'étudiant pourra découvrir le monde professionnel, en l'occurrence celui du système éducatif, sous forme de séminaires, de forums, de tutorat étudiant. Enfin, la troisième année, année de spécialisation, finalise le projet d'études sur la base de l'affermissement des connaissances disciplinaires et des compétences acquises. L'orientation vers le champ des métiers de l'enseignement et de la formation y est plus affirmée. Tous les étudiants diplômés de licence disposeront au moins d'un stage validé dans le cursus, de préférence dans l'enseignement, pour les étudiants dont les métiers de l'enseignement et de la formation constituent leur projet professionnel.

Les concours

Les signataires réaffirment le caractère national des concours des premier et second degrés tout en rendant possible une politique de première affectation plus conforme aux souhaits des jeunes enseignants et plus proches de leurs lieux de formation initiale, ce qui facilitera la liaison avec la formation continue. Ceux-ci comprendront trois types d'épreuves destinées à évaluer les connaissances disciplinaires, la capacité à planifier et organiser un enseignement adapté aux niveaux de classe, et enfin la connaissance du système éducatif. Pour le second degré la distinction entre le CAPES et l'agrégation est maintenue. En ce sens, la plus grande part de la certification du niveau scientifique des candidats sera confiée aux universités dans le cadre des masters tandis que les concours seront essentiellement un instrument de sélection et un processus de classement. Les masters ne seront pas réductibles à la seule préparation aux concours de l'Éducation nationale. Ils permettront l'accès à d'autres débouchés professionnels correspondant à la palette des compétences acquises.


L'articulation parcours/concours

Tout étudiant inscrit en deuxième année de master ou ayant déjà validé celui-ci pourra se présenter aux nouveaux concours de recrutement. L'organisation des futurs masters sera modulaire, comportant des troncs communs avec d'autres parcours et des unités d'enseignement spécifiques. Cela permettra aux étudiants de passer d'un parcours à l'autre sans avoir à repasser l'intégralité d'un master. La  mastérisation  doit donc se fonder sur le principe de la capitalisation d'ECTS par les étudiants tout au long de leur cursus. Cette organisation modulaire permettra une pluralité de parcours qui prendra en compte la spécificité des différents métiers de l'enseignement. Ces masters devront également permettre aux étudiants, à côté de la préparation aux concours, de poursuivre leurs études universitaires ou d'engager leur insertion professionnelle dans d'autres directions.
La réflexion en cours ne fera pas abstraction de la définition de parcours plus orientés vers la recherche.

La structure et le contenu des masters

Dans la perspective tant de l'amélioration de la formation initiale que de celle de la première prise de fonction, les masters devront articuler quatre volets complémentaires, sans que leur poids soit nécessairement équivalent :

  • a. disciplinaire (ou multidisciplinaire) qui renvoie aux savoirs scientifiques actuels ;
  • b. épistémologique en lien avec l'histoire des disciplines d'enseignement;
  • c. didactique qui  prend en charge la réflexion de fond sur la transmission des savoirs disciplinaires en lien avec les programmes scolaires ;
  • d. professionnel qui aborde les différentes facettes du métier d'enseignant et le rôle d'agent du service public d'éducation.

La place prise par chacun de ces blocs est à l'évidence variable et leur articulation diffère selon les parcours, mais jamais une formation ne devra pouvoir ignorer un de ces aspects, ce qui sera à vérifier au moment des demandes d'habilitation.
Des dispositions particulières seront prises pour les disciplines professionnelles de la voie professionnelle.

La formation universitaire des maîtres pourra associer, comme dans tout master, des enseignements de nature disciplinaire, des ateliers de projet et d'échanges d'expérience, et des périodes de stage. Par ailleurs l'ouverture de l'École sur le monde socio-économique implique que la formation des futurs professeurs les y prépare.

Les bourses

Les bourses au mérite proposées aux étudiants de M1 et de M2 soutiendront l'effort de poursuite d'études consenti par les candidats aux concours.

La formation continue des enseignants et la VAE

On ne peut traiter de l'entrée dans le métier sans réfléchir à la suite de carrière.  La formation continue des enseignants devra être profondément renouvelée et associer pleinement les universités et les rectorats. Enseigner est un métier intellectuel et de relations humaines qui ouvre la voie à de nombreuses perspectives d'évolution. Reconnaître la qualité de l'investissement dans la classe, valoriser la prise de responsabilité dans d'autres secteurs ou d'autres missions liées à la réussite des élèves, sont des pistes d'amélioration de la carrière que l'Etat et les conférences signataires conviennent d'explorer en prolongement de la réflexion sur le recrutement. La VAE devra être développée pour faciliter les changements de fonction des enseignants.

Méthode de travail

Le calendrier doit permettre une mise en place des concours pour la session 2010. Aussi la réflexion sera organisée, dès la rentrée de septembre 2008, autour des thèmes suivants :

Maquette des concours ;

  • Formation initiale : configuration des masters, mobilisation des compétences existantes dans le nouveau dispositif de formation ;
  • Prise de fonction, affectation, accompagnement et formation continue ;
  • Dans ce cadre seront notamment examinés :
    - Le devenir des enseignants actuellement en service partagé ;
    - Les conditions d'intervention des enseignants du premier et du second degré au sein des universités.

 

Les nouveaux concours ont fait l' objet d'un texte ministériel publié sur:

http://www.education.gouv.fr/cid22665/enseignants-reforme-du-recrutement-et-de-la-formation.html

Vers le démantèlement des corps nationaux d'enseignants?

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20081002&key2=081002160059.8suf8zg3.xml

 

Recrutement des professeurs: la CPU prône un concours avec épreuves par académie

La Conférence des présidents d'universités (CPU) a proposé, dans le cadre de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, un concours avec des épreuves par académie pour recruter les professeurs de collèges et lycées, ont indiqué ses dirigeants jeudi.

"Nous proposons un concours national avec des épreuves académiques", a précisé Michel Lussault, vice-président de la CPU, relevant que cela se faisait déjà "pour le bac, la première année de médecine, les recrutements des enseignants du primaire et le recrutement des professeurs d'université".

Cette proposition a été faite par la CPU aux ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur, dans le cadre de la concertation en cours sur la réforme de la formation et du recrutement des enseignants.

M. Lussault a aussi assuré que les universités se chargeraient de "prendre en charge les étudiants qui ne seront pas admissibles" au concours, pour qu'ils repassent le concours ou qu'ils s'orientent vers d'autres métiers.

La réforme, qui doit s'appliquer en 2010, prévoit que le recrutement des enseignants se fasse au niveau "master 2" (bac +5) et que le nouvel enseignant soit, dès la rentrée suivante, à plein temps devant une classe.

Elle prévoit également que les universités, et non plus les IUFM (Instituts universitaires de formations des maîtres), forment les enseignants par des masters "professionnalisants".

Le président de la CPU Jean-Pierre Finance a assuré que les universités et les professeurs d'IUFM qui y seront intégrés travailleraient "dans une logique de partenariat" pour les masters de formation.

Afin que l'allongement de la durée des études ne porte pas préjudice "aux étudiants issus de milieux non favorisés", la CPU préconise en outre que des aides financières leur soient accessibles, selon son dossier de presse.

dimanche 26 octobre 2008

Un point de vue très autorisé...

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45443

L’effet papillon ou comment produire des générations de crétins

La réforme du bac pro en trois ans se met en place petit à petit bien que les référentiels de formation ne soient pas écrits pour la plupart. Des économies pour le gouvernement, mais à quel prix ?
La réforme du bac pro en trois ans est, ne nous le cachons pas, une bien belle façon de faire des économies en lésant l’éducation de certaines de nos chères têtes blondes. Il va de soi qu’un programme fait en quatre ans (deux années de BEP + deux années de bac pro) auparavant se voit amputé d’une année pour un bac pro en trois ans. Alors est-ce à dire que nos élèves peuvent assimiler tout avec un an en moins, ou bien qu’un enseignant est capable de faire son programme en trois ans au lieu de quatre ?

Non, la réponse est deux fois non. Donc c’est le savoir qui est perdant : un bac pro, mais moins de connaissances et de savoir-faire. C’est une machine à produire des élèves qui savent moins !

Quid alors du BEP, ce diplôme intermédiaire qui favorisait les élèves peu scolaires ? Une aubaine pour les CAP qui vont se peupler d’élèves niveau BEP : la politique du pire, tu as au moins un CAP alors qu’avant tu aurais eu un BEP ! Encore une fois, produire des élèves qui savent moins !

Et les établissements scolaires dans tout ça : c’est formidable un bac pro en trois ans au lieu d’un BEP en deux ans, c’est une classe en plus me direz-vous ! Encore une fois c’est non, bac pro en trois ans oui, mais sans ouverture de classe : le ministère n’a pas les moyens qu’il soit de l’Education nationale ou de l’Agriculture (car il existe des BEP agricole) donc sans ouverture de classe, cela veut dire obligation de fermer une classe pour avoir ce bac pro en trois ans, mais généralement les classes fonctionnent par cycle de deux ans.

Un exemple : un petit établissement qui compte actuellement six classes : 4e et 3e de l’enseignement agricole, CAPA 1re année et 2e année et BEPA 1re année et 2e année devra demain avoir un bac pro en trois ans donc les deux années de BEPA actuelles + une autre année, mais pour cela il lui faudra fermer soit le cycle 4e/3e soit le cycle CAPA. Effet papillon de l’affaire, le bac pro en trois ans entraîne une fermeture de classe dans l’établissement et donc la fermeture à terme d’un cycle d’études.

Si l’établissement de mon exemple se sépare de ses 4e/3e, il ne lui reste plus que les deux classes de CAPA et le bac pro en trois ans soit cinq classes au lieu de six à l’origine et sept s’il y avait maintien des classes existantes.

Question : que vont devenir les élèves qui seraient venus en 4e/3e dans cet établissement ?

Vont-ils réintégrer l’enseignement général d’où ils sont sortis avec des difficultés ? Si oui, c’est envoyer des élèves à l’échec ! Vont-ils peupler les classes surchargées des classes de collège DP6 ? C’est en tout cas ce qui semble être le cas aujourd’hui. Cela dit, c’est une nouvelle fois produire des élèves qui savent moins.

Effet papillon encore et les profs dans tout ça ? S’il y a moins de classes, il faut moins de profs : le prof qui avait un temps plein (18 heures de présence en face à face élève c’est déjà pas beaucoup selon la vox populi !) va avoir forcément moins d’heures (et sera payé moins soit dit en passant).

Soyons sensés : un bac pro en trois ans ce sont des économies pour le gouvernement, mais ces économies sont faites sur le dos de nos enfants qui seront moins bien formés et, par conséquent, ils seront moins efficaces dans leurs métiers, moins aptes à réfléchir, à protester peut-être. Sommes-nous en train délibérément de produire des générations de crétins ? Il y a quelques années un slogan disait : "Eduquons ! C’est une insulte ?"

Accompagnez, que diable!

http://www.agrisalon.com/06-actu/article-21152.php

suppression du BEP : une aberration en agriculture (Syndicats)

   [ 25/09/2008 21:37 ] Le mercredi 24 septembre 2008, la FNSEA, les JA et l’UNEP ont quitté la table des discussions avec le ministère de l’Agriculture, sur la réforme du baccalauréat professionnel.

   Alors que dans l’enseignement agricole, moins de 10% des élèves de CAPA (certificat d’aptitude professionnelle agricole) poursuivent vers un diplôme de niveau IV, cette réforme, portée par le ministère de l’Education Nationale, promeut le cursus CAP-bac pro et condamne à terme, le BEPA (brevet d’études professionnelles agricoles).
Or, ce diplôme a un intérêt pédagogique pour l’insertion scolaire et la poursuite d’études : 63% des diplômés de BEPA obtiennent un niveau IV. Il a aussi une réelle valeur sur le marché du travail. Ceci n’est pas le cas du CAP agricole, contrairement à d’autres secteurs professionnels.
La profession agricole considère donc que cette réforme n’est pas transposable in extenso à l’enseignement agricole.
La profession demande qu’un élève puisse, à l’issue de la seconde professionnelle, être orienté soit vers le BEPA, soit vers le bac pro. Après le BEPA, il doit pouvoir s’arrêter là ou poursuivre sa formation en bac pro. Ceci peut se gérer au sein de classes mixtes BEPA/bac pro, dans le cadre de parcours de formation individualisés, de 3 ou 4 ans.
Alors que le décret du baccalauréat professionnel est en préparation, à travers ses revendications, la profession agricole souhaite que les spécificités de l’enseignement agricole soient reconnues, préservées, voire valorisées : professionnalisation, insertion scolaire, sociale et professionnelle, élévation des niveaux de qualification.
L’optimisation des moyens est certes nécessaire mais les préoccupations budgétaires ne doivent pas nuire à la qualité de l’enseignement !

Source - Communiqué de la FNSEA - Jeunes agriculteurs - UNEP

faut-il applaudir à la suppression de l'emploi ,voire du sien?

Les fonctionnaires qui manifestent ne se rendent pas compte "de la gravité de la crise", juge Nicolas Sarkozy

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/economie/20081023.FAP3611/les_fonctionnaires_qui_manifestent_ne_se_re

 

AP | 23.10.2008 | 15:33

Nicolas Sarkozy s'en est pris jeudi aux dernières manifestations de fonctionnaires, se demandant si les protestataires "se rendent compte de la gravité de la crise" économique et financière.

Evoquant lors d'un discours consacré au soutien de l'économie les "manifestations de ces derniers jours d'une petite partie de la Fonction publique d'Etat", le président de la République s'est interrogé: "Je me demande s'ils se rendent compte de la gravité de la crise".

"Que des gens viennent, de bonne fois, nous demander en réponse à la crise d'embaucher davantage de fonctionnaires, davantage d'emplois publics, je me demande s'ils ont bien compris dans quel monde nous vivons", a-t-il poursuivi, après avoir confirmé son intention de "réduire les effectifs de la fonction publique".

Dimanche dernier, une manifestation nationale contre les suppressions de postes et les restrictions budgétaires dans l'Education nationale organisée par tous les syndicats de l'Education a mobilisé entre 32.000 et 80.000 personnes.

FO appelait à une nouvelle grève dans la fonction publique ce jeudi, jour également choisi par l'UNSA Police et le SGP-FO pour un meeting de protestation. AP

Défense de se taire .

UNION SYNDICALE SOLIDAIRES
FONCTIONS PUBLIQUES ET ASSIMILES
Prime de Fonctions et de Résultats : Un classement inacceptable des fonctionnaires sur une échelle de 0 à 6

En France, il existe une fonction publique, divisée en trois versants : la fonction publique d’Etat, la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale. Une réforme brutale de la fonction publique est engagée par le gouvernement actuel et un « livre blanc » sur l’avenir de la fonction publique a été rédigé, en ce sens, par Jean-Ludovic Silicani et publié en avril 2008. Le gouvernement, dans la droite ligne de sa politique de régression sociale, entend mettre en oeuvre rapidement les recommandations de ce rapport.
Dans la logique du travail de sape commencé sous le précédent gouvernement en 2004 avec le rapport Dutreil, dans la continuité du projet de loi « sur la mobilité » des fonctionnaires, de la RGPP et de la réorganisation territoriale de l’Etat, c’est la destruction de la Fonction publique qui s’annonce.
C’est le 17 octobre qu’étaient conviées les fédérations de fonctionnaires à une réunion de présentation de la PFR - prime de fonctions et de résultats. Pourtant, nul n’était besoin d’explication pour comprendre que, par ce biais, le gouvernement frappait encore, non seulement, et honteusement le pouvoir d’achat du fonctionnaire, mais également la logique même du service public.
La mise en place de la « prime de fonctions et de résultats » PFR...

Dans le rapport sur l’avenir de la fonction publique, il est préconisé d’introduire dans le système de rémunération des fonctionnaires, une part revenant au mérite individuel de chacun d’eux. Un projet de décret, émanant du Premier ministre et un arrêté du Ministre du Budget fixant le cadre et les premiers « bénéficiaires » de cette prime à « la performance » sont déjà en préparation. La PFR s’appliquera d’abord, aux attachés puis aux administrateurs civils, puis aux chefs des services déconcentrés. Puis viendra le tour des agents de catégorie B... puis C.



Mais alors, qu’est ce que la PRF ?
C’est un dispositif indemnitaire qui comprend deux parts cumulables et modulables indépendamment l’une de l’autre par application de coefficients multiplicateurs à un taux de référence (exprimé en euros) :
 une part liée aux fonctions exercées, modulable de 1 à 6 pour tenir compte des responsabilités, du niveau d’expertise et des sujétions spéciales liées aux fonctions exercées. Cette part repose sur une typologie des postes (maillage large de 4 à 6 catégories par grade).
 une part liée aux résultats individuels, modulable de 0 à 6 pour tenir compte de la performance et de la manière de servir de l’agent. La modulation intègre, sur cette part, l’atteinte ou non par l’agent des objectifs qui lui ont été fixés.
Si le montant de la part fonctionnelle a vocation à rester relativement stable dans le temps, le montant de la part liée aux résultats individuels attribués à un agent est révisable en fonction des mérites et des résultats.
Que deviennent les indemnités existantes ?
La PFR se substitue à différentes indemnités interministérielles (IFTS, prime de rendement, IFR), ministérielles (indemnités d’exercice des missions des préfectures, indemnité de polyvalence), prime informatique, etc.... La NBI sera elle aussi intégrée à la PFR au sein de la part liée aux fonctions. Une mission d’inspection sera mandatée pour expertiser les conséquences de la perte de l’avantage retraite que la modulation entraînera. Passage des régimes indemnitaires actuels à la PFR : La DGAFP s’est engagé à faire inscrire dans la circulaire d’application qu’un agent ne pourra pas, l’année du passage sous le nouveau régime PFR, percevoir moins d’indemnité que l’année antérieure (comprenez qu’après : oui ! ).

... C’est la négation même du service public et de la fonction publique
Si, pour la DGAFP, le système présente l’avantage de simplifier le maquis des diverses primes versées et d’uniformiser le montant des indemnités versées en Centrale et dans les services déconcentrés, pour Solidaires, il s’agit là encore d’une attaque en règle contre la fonction publique et les fonctionnaires.
En instaurant un système de « concurrence » entre les fonctionnaires, en faisant de « l’entretien d’évaluation » un élément clef de leur rémunération, en individualisant le montant des primes selon le mérite et « la performance de chacun » l’administration entend gérer ses services et ses agents comme le fait toute entreprise privée.
Pour Solidaires, la finalité des missions de l’Etat ne peut être comparée à celle d’une entreprise privée qui a pour indicateur unique « le profit ».
Encore une fois le gouvernement oublie trop vite que les fonctionnaires sont au service de l’intérêt général et non au service d’intérêts particuliers. Ce faisant, il les rend plus vulnérables dans un contexte qui deviendra plus clientéliste, plus sensible aux pressions administratives, politiques ou économiques.
S’ajoutant aux milliers de suppressions d’emplois, cette réforme va encore faire illusion aux yeux de l’opinion publique, et même aux yeux d’une minorité de fonctionnaires pour qui « la culture du résultat » paraît être un bon principe. Pourtant chacun doit savoir que les « indicateurs » se trafiquent et que les résultats peuvent êtres aussi manipulés.
Ainsi, comment sera jugé et rémunéré au mérite un agent d’un service public quelconque qui consacrera le temps nécessaire à l’accueil des usagers ? Comment sera jugé et rémunéré un policier qui n’aura pas assez rédigé de contraventions dans sa journée ? Comment sera jugé et rémunéré un agent des impôts qui aura consacré beaucoup de temps à expliquer à des contribuables les méandres de la fiscalité ? Comment sera jugée et rémunérée une infirmière qui se sera attardée aux chevets des malades ?
Absurde, le fonctionnaire ne devra plus faire du travail intelligent, mais du chiffre. La conscience professionnelle, dont il fait preuve généralement, ne sera plus payée de retour et il devra cantonner ses activités à celles qui sont censées rapporter. Mais il faudra lui expliquer lesquelles !

Pour Solidaires, indépendance et responsabilité du fonctionnaire impliquent qu’il remplisse toutes ses missions de service public et pas seulement celles que certains décideurs auront jugées rentables. Et c’est justement parce que son travail a de tout temps été correctement effectué que l’administration, à défaut d’augmentation du point d’indice (en nombre et en valeur), a multiplié et complexifié les régimes indemnitaires.
Pour Solidaires, répondre à cette juste reconnaissance des compétences et qualifications des agents en instaurant une « prime de fonction et de résultats », censée simplifier le maquis des diverses primes versées, relève d’une ignorance totale de l’organisation de la fonction publique et de la spécificité de la fonction publique française.
Pour Solidaires, classer individuellement les fonctionnaires sur une échelle de Zéro à 6, entraînera inévitablement une compétition malsaine au sein des services, une perte de motivation et de confiance de la plupart d’entre eux.
Pour Solidaires, cette politique de conception libérale doit être combattue et le mérite intrinsèque de tous les fonctionnaires doit être reconnu !

vouloir concilier statut et contrat privé

TRACT DE Solidaires

Emplois statutaires et emplois sous contrat privé : une cohabitation inadmissible dans la Fonction publique
En France, il existe une Fonction publique, divisée en trois versants : la Fonction publique d’Etat, la Fonction publique hospitalière et la Fonction publique territoriale.
Une « réforme brutale de la Fonction publique » est engagée par le gouvernement actuel et un « livre blanc » sur l’avenir de la Fonction publique a été rédigé, en ce sens, par Jean-Ludovic Silicani et publié en avril 2008. Le gouvernement, dans la droite ligne de sa politique de régression sociale, entend mettre en oeuvre rapidement les recommandations de ce rapport.
Dans la logique du travail de sape commencé sous le précédent gouvernement en 2004 avec le rapport Dutreil, dans la continuité du projet de loi « sur la mobilité » des fonctionnaires, de la RGPP et de la réorganisation territoriale de l’Etat, c’est la destruction de la Fonction publique qui s’annonce.
Aujourd’hui, en convoquant les fédérations de fonctionnaires à un groupe de travail pour discuter de la place du « contrat » dans la Fonction publique, le gouvernement entend donner le coup de grâce à l’édifice que représente la Fonction publique à la française.
Vouloir concilier « statut et contrat privé » dans la Fonction publique...

Depuis la loi du 19 octobre 1946, le Statut général des fonctionnaires a souvent fait l’objet, malgré son évolution constante, de multiples attaques, de multiples remises en cause. Il a déjà subi de graves atteintes, notamment avec la loi de 1987 « dite Galland » qui a frappé de plein fouet le statut des fonctionnaires de la Fonction publique territoriale et le système de la carrière.
Alors que la loi encadre strictement le recours aux emplois contractuels, l’administration n’a pas arrêté ces dernières années d’amplifier les dérogations lui permettant de ne pas créer d’emploi de titulaires.
Le contenu du rapport Silicani ne propose pas seulement de modifier l’organisation de la Fonction publique, il recommande sa destruction en mettant en place de manière définitive le recours aux emplois relevant d’un contrat.
Le dispositif proposé serait donc le suivant :
 Les emplois correspondant à des missions de souveraineté ou comportant des prérogatives de puissance publique (lesquels ?) seraient occupés, à titre principal, par des agents titulaires, et, à titre complémentaire, par des contractuels de droit public.
 Les autres emplois publics (la majorité) seraient occupés à titre principal par des agents titulaires et à titre complémentaire par des contractuels de droits privé. Pendant une phase transitoire ces emplois pourraient continuer à être occupés par des contractuels de droit public.
Dans ce contexte, il conviendra (toujours selon le rapporteur) de faciliter « le passage réciproque entre le statut et le contrat ».
A terme il n’existerait plus que deux types de personnels dans la Fonction publique : les statutaires (avec de plus en plus d’obligations et de moins en moins de droits) et des personnels de droit privé relevant d’une convention collective.
...c’est remettre en cause le service public servant l’intérêt général
La construction statutaire de la Fonction publique en France est le fruit d’une longue évolution historique qui s’est traduite par une marche vers l’indépendance des fonctionnaires à l’égard du pouvoir politique. Sa traduction juridique est la reconnaissance progressive d’un statut.
Si depuis le 19 octobre 1946, date de la création du Statut général des fonctionnaires, ces derniers sont placés dans une situation statutaire et réglementaire vis-à-vis de l’administration et non dans une situation contractuelle, c’est tout simplement, parce que le fonctionnaire doit être au service de l’intérêt général, au service de tous les citoyens.
L’Administration se doit donc de servir exclusivement l’intérêt général et de ce fait elle a une vocation bien différente de celle des activités privées. Elle doit être protégée contre l’influence des intérêts particuliers, ce qui exclut toute osmose, même de caractère conjoncturel, avec le secteur privé.
C’est ce principe fondamental que refuse d’admettre le gouvernement de Nicolas Sarkozy qui, au nom de sa politique libérale, privilégie encore et encore les intérêts particuliers de certains.
Aujourd’hui, c’est la crise qui sert d’alibi au profit d’intérêts très particuliers.
Pour Solidaires, il ne faut pas attendre demain pour réagir fort et massivement à ce nouveau coup de canif « dans le statut ». Ces plans ne sont pas pour dans dix ans : demain il sera trop tard !
... mais aussi les principes d’indépendance et de responsabilité du fonctionnaire !
Le principe d’indépendance, qui après un concours rend le fonctionnaire propriétaire de son grade, le met à l’abri de l’arbitraire administratif et des pressions politiques.
Il est, en application de ce principe, « responsable » de ses actes et doit rendre compte à la Nation de l’exercice de sa mission. Cela suppose qu’il ne soit pas un sujet du pouvoir politique.
De même, la permanence de l’emploi (donc du statut) est la garantie de la continuité du service public et du bon exercice des missions.
En voulant autoriser le recrutement sous contrat de personnels aux expériences variées venant du privé, en voulant créer des emplois de droit privé recrutés en CDI ou en CDD dans l’administration, le pouvoir politique poursuit ses objectifs libéraux. Il introduit et renforce de manière éhontée la précarité et la flexibilité dans la Fonction publique.
En mettant en balance le statut et le contrat, en posant simplement la question du passage réciproque entre statut et contrat et inversement ,le gouvernement ouvre la voie au clientélisme partisan, à l’arbitraire et aux pressions politiques.
Lors du groupe de travail du 15 octobre, Solidaires a réaffirmé sa volonté de voir limiter les emplois contractuels de droits publics aux seuls besoins ponctuels déjà prévus par la loi et par le statut. Pour Solidaires, la seule discussion valable sur ce sujet ne peut être qu’un plan massif de titularisation.
Dans l’attente de ces titularisations, la situation des contractuels de droit public doit faire l’objet d’une négociation spécifique (rémunérations, carrières, défense individuelle dans des droits collectifs...).
D’ores et déjà la Poste, l’ONF, Météo France, l’Education nationale, la Santé se mobilisent contre les attaques du gouvernement. Si nous voulons garder une Fonction publique qui préserve et reconquiert des emplois publics de qualité nécessaires à un véritable service public de proximité, nous devons ensemble, avoir pour objectif, de mener des luttes convergentes !

un premier pas de valse.....

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/14/01016-20081014ARTFIG00486-primes-contre-effectifs-remous-a-l-education-.php

 

 

Primes contre effectifs : remous à l'Éducation

Olivier Auguste
14/10/2008 | Mise à jour : 11:58 |

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Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, en visite au lycée technique Louise Michel de Grenoble, la semaine dernière.
Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, en visite au lycée technique Louise Michel de Grenoble, la semaine dernière. Crédits photo : AFP

Moins de postes contre plus de rémunérations : un syndicat brise le tabou.

Zizanie chez les syndicats de fonctionnaires, flottement entre ministères. Le ministre Xavier Darcos vient de signer avec l'A & I-Unsa, majoritaire chez les personnels administratifs de l'Éducation nationale, un relevé de conclusions qui prévoit une hausse des primes : plusieurs centaines d'euros supplémentaires par an, d'ici à 2011, pour les 46 000 fonctionnaires. En contrepartie, le document entérine des baisses d'effectifs (500 postes en 2009, 600 en 2010 et en 2011).

Politiquement, c'est la première fois qu'un syndicat de fonctionnaires valide des réductions d'effectifs. Le syndicat rival FSU dénonce un «troc choquant». Jean-Yves Rocca, signataire pour l'A & I-Unsa, rétorque que cet accord alignera les primes des agents concernés sur celles, plus élevées, versées pour des postes comparables dans d'autres administrations. Il ajoute avoir obtenu que le gouvernement réduise les suppressions d'effectifs.

Vrai-faux salaire au mérite

Inexact, selon plusieurs sources, même si encore une fois l'Éducation dérogera à la règle du «un départ en retraite sur deux non remplacé», en se situant plutôt à un sur trois pour ses personnels administratifs. «Il n'empêche, jamais un syndicat n'avait admis l'idée “moins de fonctionnaires, mieux payés”», note-t-on chez le secrétaire d'État à la Fonction publique, André Santini, bien que mis devant le fait accompli. L'entourage de Xavier Darcos est aussi fier d'être le pionnier sur la «prime de fonction et de résultat». Il s'agit là du grand chantier d'automne de la Fonction publique : refondre le système d'indemnités, d'une effroyable complexité, pour instaurer une part variable de salaire dépendant à la fois du niveau de responsabilité de chaque poste et de la performance individuelle de chaque agent. Une véritable rémunération au mérite, dont la généralisation progressive est en pleine négociation avec la CFDT, la CFTC, la CGC et l'Unsa, signataires avec le gouvernement d'un accord, en février, ouvrant cette voie.

Une première à relativiser, néanmoins. L'A & I-Unsa a obtenu que la part individuelle soit réduite à néant en 2009 et 2010 dans la catégorie B (personnels intermédiaires) et qu'elle ne puisse varier que de façon très limitée pour la catégorie A (cadres). «On va substituer à des primes collectives des primes individuelles qui seront les mêmes pour tout le monde, ironise un bon connaisseur du dossier. La direction de la fonction publique est inquiète de voir son projet dénaturé ; elle a convoqué les syndicats signataires de février.» Parmi ceux-ci, l'Unsa se retrouve en porte-à-faux. Sa branche A & I a en fait négocié dans son dos ! À l'Éducation, on assure qu'il a fallu tenir compte des contraintes budgétaires et que la part réellement variable et individuelle s'étendra au fil des ans.

On est au moins sûr de ne pas perdre de pouvoir d'achat!

a Garantie individuelle du pouvoir d'achat sera intégralement prise en compte au titre du régime additionnel de retraite de la Fonction publique (RAFP)

Source : Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie (www.finances.gouv.fr) - Actualité publiée le 17 Septembre 2008 à 18:02

Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie

La Garantie individuelle du pouvoir d'achat sera intégralement prise en compte au titre du régime additionnel de retraite de la Fonction publique (RAFP) Éric Woerth et André Santini annoncent la publication du décret concernant les modalités de prise en compte dans la retraite additionnelle de la Fonction publique de l''indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d''achat (GIPA)
Pour les fonctionnaires, les militaires et les magistrats, l''indemnité dite de garantie individuelle du pouvoir d''achat instituée par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008 fait partie des éléments de rémunération soumis à cotisations au régime de retraite additionnelle de la fonction publique.
Le présent décret est applicable aux montants versés au titre de 2008, 2009, 2010, 2011.
Le décret n° 2008-964 du 16 septembre 2008 est consultable sur le site de www.legifrance.fr.
La GIPA ou Garantie individuelle du pouvoir d’achat  est une prime individuelle.
La GIPA ou Garantie individuelle du pouvoir d’achat concerne tous les fonctionnaires titulaires civils, des trois versants de la fonction publique, les magistrats et les militaires appartenant à des grades dont l’indice sommital est inférieur ou égale à HEB, et les agents non titulaires employés de manière continue sur la période de  référence.
Elle repose sur le principe suivant : lorsque l’avancement automatique à l’ancienneté et le montant de revalorisation annuel de la valeur du point fonction publique sont inférieurs à l’inflation, le fonctionnaire a alors droit à une prime qui garantit le maintien de son pouvoir d’achat.

jeudi 2 octobre 2008

TOUCHE Pas à ma retraite outre mer

 

A la Réunion l’ensemble des syndicats de la fonction publique (l’Interfédérale de la fonction publique d’Etat CFTC, CFDT, CGTR, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA), appelait aujourd'hui  le personnel de l’Etat à se mettre en grève pour manifester contre la réforme de l’indemnité temporaire de retraite.

On trouvera ci dessous une analyse de l'action entreprise.

http://www.clicanoo.com/index.php?id_article=191646&page=article

une coquillette de beurre dans les épinards

Fonction publique

Le ministère du Budget a annoncé la revalorisation de 0,3% du point d' indice fonction publique à compter de mercredi, conformément aux engagements pris par le gouvernement en février. Selon un communiqué, cette mesure vient s' ajouter à une première revalorisation survenue en Mars (+ 0,5%), et porte donc à + 0,8% la hausse de cet indice pour l' année 2008. La valeur du point d' indice, qui sert de base au calcul des salaires des 5,2 millions de fonctionnaires français, est "ainsi fixée à 5 484,75 euros", le montant de la rémunération minimale mensuelle étant quant à lui porté à "1325,48 euros, hors primes".

Agamemnon

Une cerise sur le gâteau

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....."Les trois axes de travail que j' ai évoqués s' accompagnent d' un souci de renforcer le rôle des enseignants dans les processus d' orientation. En effet, ceux sont eux qui connaissent les talents et les possibilités de leurs élèves et peuvent donc les aider à faire des choix pertinents. Cela suppose bien entendu qu' ils aient une connaissance précise des filières de l' enseignement supérieur et de la réalité du monde du travail. Cela suppose aussi de mieux reconnaître leur rôle de conseil et de suivi et c' est ce que j' ai commencé à faire en augmentant l' indemnité d' orientation accordée aux professeurs principaux des classes de bac pro 3 ans"......

Officiellement le ministre vient ainsi de donner un coup de goupillon d' eau bénite aux PLP!

Il est vrai que leur principal syndicat lui a donné sans contrepartie un coup de main  déterminant dans une triste affaire de démantèlement à des fins essentiellement budgétaires  et de suppression d' emploi des enseignants  dite du  bac pro en 3 ANS .

Il  est non moins vrai que tout le monde ne sera pas invité à la table de banquet pour partager le dessert et émietter la cerise!

Ceux qui ont une culture pieuse ne manqueront pas de se rappeler que le goupillon était à l' origine fait avec la queue d'un goupil.

les autres se manqueront sans doute pas de penser qu' un ministre sait aussi parfois être un fin renard!

 

La déclaration est extraite du discours prononcé par le ministre M.Xavier Darcos lors de la conférence « Gérer les transitions ; l'orientation tout au long de la vie dans l'espace européen » le 17 septembre 2008 à Lyon.  On peut prendre connaissance sur la page WEB:

http://www.education.gouv.fr/cid22447/conference-l-orientation-tout-au-long-de-la-vie.html

 

B.PABOT

Pan sur le BEC

A M.le MINISTRE de L'Education  pour avoir déclaré au SENAT :

"Est-ce qu’il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits de l’Etat, que nous fassions passer des concours à bac+5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches ? Je me pose la question".

D' aucuns n' auraient pas apprécié!

La réforme du Lycée en mal d' amour

Paris le 18 septembre 2008

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Réforme du lycée : les conditions de la poursuite des discussions.

L’ensemble des organisations syndicales présentes à la réunion du 27 août avait adressé un courrier au ministre lui demandant une révision du calendrier de mise en œuvre de la réforme des lycées. Toutes avaient également rappelé que la réforme ne saurait être pilotée par une logique de réduction de postes.

Ce courrier est resté sans réponse officielle à ce jour. X. Darcos s’est contenté de déclarations dans la presse, qualifiant ironiquement de demande de moratoire l’exigence légitime de révision d’un calendrier trop serré.

Par ailleurs, c’est au moment où J.-P. de Gaudemar entame seulement un deuxième tour de rencontres bilatérales avec les organisations qu’une dépêche de presse datée du 16 septembre 2008 fait état d’un projet qui n’a fait l’objet d’aucune discussion et qui, pourtant, aurait déjà été arbitré par le ministre.

Au-delà même des désaccords importants qu’ils peuvent avoir sur les axes de ce projet (réduction de l’horaire élève, organisation tout modulaire des enseignements, suppression des séries, effacement de la voie technologique…), le SNES et le SNEP s’interrogent sur la réalité de la volonté ministérielle de concertation avec les organisations représentant les personnels.

Une telle situation sème le trouble, l’inquiétude voire la colère dans les lycées. Elle est de nature à bloquer le débat qui serait pourtant nécessaire pour l’amélioration du lycée.

Le SNES et le SNEP demandent que le ministre crée les conditions nécessaires à la poursuite des discussions en faisant, d’une part, des propositions sur la révision du calendrier et, d’autre part, en démentant que les projets parus dans la presse soient des propositions déjà tranchées.

A la lumière des réponses qu’ils auront obtenues sur ces deux points, les instances du SNES et du SNEP examineront en début de semaine prochaine la question de la poursuite de leur participation aux discussions.

Lu sur le site du SNEP

http://www.snepfsu.net/actualite/com2p/18sept08.php

Huit pages pour le SNES pour faire entendre à son hostilité

http://www.snes.edu/IMG/pdf/8_P_LYCEES_BD-2.pdf

TROIS PAGES POUR le SE pour faire valoir ses réserves

http://www.se-unsa.org/page_cadres.php?id=40

LA CGT en rupture de bans:

La CGT a décidé de quitter la négociation en cours. Elle proteste contre le délai beaucoup trop court de celle–ci et la nature même de la réforme. "La réforme engagée de cette façon apparaît de plus en plus comme une réforme structurelle, principalement destinée à faire des économies budgétaires en supplément des suppressions déjà annoncées au budget 2009".

Une ambiance de portes qui claquent!

lire également M DE GAUDEMAR:

http://blogs.laprovence.com/comptes/pwallez/index.php/post/19/07/2008/Le-recteur-de-Gaudemar-precise

L'education au pain sec

Le ministère à rendu public son projet de budget 2009.

On pourra prendre connaissance ci dessous le contenu du texte diffusé au titre de la "mission enseignement scolaire"

http://www.budget.gouv.fr/presse/dossiers_de_presse/plf2009/politiques_publiques/15-enseignement_scolaire.pdf

"Les 13 500 emplois supprimés touchent prioritairement les RASED, les TZR et les stagiaires

6 000 dans le primaire et 7 500 dans le secondaire (dont 1 000 dans le privé).

Dans le secondaire,  le gouvernement annonce 600 nouveaux postes dans "les lycées difficiles". Mais parallèlement  8 100 postes sont supprimés en ramenant sur poste fixe 1450 stagiaires, 1 000 mises à disposition et 3 350 remplaçants. "Une agence du remplacement sera créée afin de professionnaliser le remplacement et de permettre l’optimisation de celui-ci sur l’ensemble du territoire" nous dit le gouvernement. Enfin 2 300 postes sont supprimés grâce à " la prise en compte de l’évolution des effectifs d’élèves".

Pour Bercy "l’ensemble de ces réformes permettra de maintenir le taux d’encadrement des élèves tout en redéployant les moyens vers les publics prioritaires (élèves en difficulté scolaire ; élèves handicapés notamment)".

Au total, 30 627 emplois sont supprimés dans la fonction publique d'Etat, l' éducation nationale étant le ministère le plus touché, suivi de la Défense (- 8250) et de l' Intérieur (- 2 953)".

Les réctions des syndicats ont fort naturellement été sévères

http://www.snuipp.fr/spip.php?article5802

Pour le Snes "dans le second degré public, les 5.500 suppressions annoncées sont inférieures aux 8.830 du budget 2008 et les actions menées tout au long de l’année dernière ont sans aucun doute pesé. Mais compte tenu de la nature des suppressions envisagées, les dégradations sur le terrain tant pour les personnels que pour les élèves seront au moins aussi importantes que celles observées à cette rentrée".

Les deux syndicats appellent à participer aux actions des 7 et 19 octobre.

http://www.se-unsa.org/presse/comm/page.php?id=080929

http://www.sgen-cfdt.org/actu/article1764.html

Le Snes-FSU (majoritaire en collèges et lycées)

"Le Snes n'accepte pas ce budget 2009, qui sacrifie l'avenir","il relève d'abord d'une logique comptable".

"Il ampute massivement les moyens du second degré, mettant en péril la qualité de l'enseignement et dégradant encore les conditions de travail dans les collèges et dans les lycées".

"Les dégradations sur le terrain tant pour les personnels que pour les élèves seront au moins aussi importantes que celles observées à cette rentrée" 2008, où 11.200 postes, dont 8.830 dans le public, ont été supprimés.

Le syndicat appelle à "s' investir massivement dans la grève du 7 octobre et dans la manifestation nationale du 19 octobre pour exiger une politique éducative ambitieuse permettant la réussite de tous".

- Le SE-Unsa

"Le projet de budget 2009 inscrit durablement l'Education nationale dans la régression", écrit le SE-Unsa, pour qui il s' agit d'"un véritable plan social".

Le premier degré "verra ses difficultés aggravées. 750 emplois de professeurs des écoles disparaissent, via la suppression de 3.000 postes de stagiaires en charge de classe un jour sur quatre de la semaine. Les 500 créations annoncées ne les compenseront pas. Dans quelles conditions les 16.000 élèves supplémentaires attendus (par la hausse de la démographie ?) seront-ils alors accueillis ?"

"En redéployant 3.000 postes d' enseignants spécialisés, il s' attaque aux élèves les plus en difficulté qui sont aujourd'hui pris en charge sur le temps scolaire", déplore-t-il, regrettant par ailleurs "la disparition sèche de 2.500 emplois dans le public" dans le second degré.

"Le gouvernement lance un plan drastique d' économies à courte vue dans l'Education", conclut-il, appelant à manifester le 19 octo

- Le Sgen-CFDT

"Comment assurer demain les missions de l'Education ? Les redéploiements prévus des moyens, pris sur les réseaux d' aides, sur le remplacement, sur les associations périscolaires, pour limiter les pertes au niveau des heures de cours "classiques" traduisent autant de renoncements de l'Etat", écrit le syndicat, qui critique "une logique purement comptable".

"La transformation pourtant nécessaire du système éducatif sera rendue plus difficile, les collèges pourtant lieux sensibles de la scolarité seront les plus touchés", ajoute-t-il.

Le Sgen-CFDT "appelle à venir manifester à Paris dimanche 19 octobre".

- Le Snalc-Csen (enseignants du second degré)

"Avec 7.500 suppressions de postes dans le second degré, dont 6.500 dans l' enseignement public, mais en tenant compte de la baisse démographique, le ministère présente en réalité un budget assorti de 5.200 suppressions de postes. En ce sens, le Snalc-Csen considère que la présentation d' une offre éducative qui ne diminue pas mais s' améliore relève de la galipette rhétorique".

En particulier, le syndicat "n' accepte pas la suppression de 3.350 postes de titulaires remplaçants, personnels qualifiés pour prendre en main une classe au pied levé"

.Source complémentaire sélections effectuées dans les textes par:"Le café pédagogique"

On pourra se reporter aux communiqués diffusés par les syndicats eux-mêmes

Avec le regret de ne pas savoir ce que le SNETAA en pense!

agamemnon

Dire ensemble OUI ILS COMPTENT le 5 OCTOBRE

Journée mondiale des enseignants le 5 octobre

clip_image001Chaque année, la Journée mondiale des enseignants est célébrée par l' Internationale de l' éducation et l' Unesco. Il s' agit de "rendre hommage au rôle que jouent les enseignants dans l’éducation des enfants, des jeunes et des adultes".

C' est aussi l' occasion d' attirer l' attention sur la pénurie mondiale d' enseignants : "2 millions de nouveaux postes et 18 millions d’enseignants supplémentaires sont nécessaires dans le monde si l’on veut réaliser l’enseignement primaire universel d’ici à 2015".

Le café pédagogique

COMMUNIQUE DE L'UNESCO

Les enseignants comptent !

Les enseignants comptent !

    La pénurie d’enseignants, le manque de formation, l’absence de considération de la société pour la profession et les politiques nécessaires pour relever ces défis seront à la une de la Journée mondiale des enseignants, le 5 octobre 2008.

    Célébrée chaque année, la Journée est l’occasion de rendre hommage au rôle que jouent les enseignants dans l’éducation des enfants, des jeunes et des adultes. 

    Pour marquer cet événement, une cérémonie et un débat de spécialistes auront lieu au Siège de l’UNESCO à Paris le 3 octobre 2008, et des célébrations seront organisées dans le monde entier.
    Quelque 18 millions d’enseignants supplémentaires sont nécessaires dans le monde si l’on veut seulement réaliser l’enseignement primaire universel d’ici à 2015. Les débats s’articuleront autour des problèmes de recrutement, de la formation et du maintien en poste des enseignants, du développement des politiques et des questions liées au genre.
    L’événement est organisé en copartenariat avec le Bureau international du travail (BIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Internationale de l’éducation.

    Contact: teachereducation@unesco.org

    Liens associés

    19 octobre journée de manifestation pour "l' attachement à l' école"

    21 organisations ouvrent un site commun pour la journée du 19 octobre

    "Quelle place veut-on donner à l’Education dans notre pays ? Quel citoyen, quelle citoyenne, veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que la société découvre a posteriori qu’on aurait répondu à sa place, en catimini, à ces questions fondamentales !" 21 organisations, des syndicats (Sgen, Cgt, Unsa, Fsu, Sud), des mouvements pédagogiques, les lycéens de l'Unl et de la Fidl, les parents de la FCpe, la Ligue de l'enseignement, appellent à manifester son attachement à l'Ecole le 19 octobre. A cette occasion, ils ouvrent un site commun.

    Dénonçant une politique gouvernementale "qui ne voit dans l’Education qu’un moyen d’économiser", ils estiment que si "tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative…, rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions". Elles appellent "toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Education est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’Education dans l’affaiblissement".

    Les organisations à l’initiative de cet appel :
    AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education


    Les organisations qui soutiennent cet appel :
    AEAT - AFPEN - AGEEM - ANATEEP - APSES - APKHKSES - ATTAC France - CFDT - CGT - CNAL - EEDF - FNAREN - FNDDEN - LDH - MRAP - PRISME - UDPPC - UNSA

    source: le café pédagogique

    Le site du collectif

    http://www.uneecole-votreavenir.org/

     

    Avez vous vu le SNETAA ou EIL ?

    Agamemnon

    Action interprofessionnelle et grève le 7 OCTOBRE

    La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires, l’UNSA et la CFE-CGC appellent l’ensemble des salariés à une journée d’action interprofessionnelle le 7 octobre".

    Pour sa part le SNES appelle à la grève.

    L'objectif de la journée de grève est "d' affirmer l’exigence d’emplois de qualité pour toutes et tous, de salaires revalorisés, d’amélioration des conditions et de la durée du travail respectant la santé et la dignité des personnes, d’une protection sociale et de retraite garantie".

    COMMUNIQUE

    7 Octobre : le Snes appelle à la grève

    23 septembre 2008

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    Pour une politique éducative ambitieuse
    Le SNES appelle à la grève dans le second deg

    Pour une politique éducative ambitieuse

    - Un autre budget 2009

    - Des conditions de travail et d’étude améliorées

    - Le respect des missions du service public d’éducation

    - La revalorisation de nos métiers

    - L’ouverture d’un vrai débat sur les évolutions indispensables pour la réussite de tous

    En pleine discussion sur les lycées, la formation des maîtres, en pleine préparation du budget 2009 imposons le rapport de force indispensable. C’est le sens de cet appel à la grève du SNES en convergence avec les autres secteurs du public et du privé à l’occasion de la journée interprofessionnelle d’action à laquelle appellent la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires, l’UNSA et la CFE-CGC.

      tract pourle7octobre:http://www.snes.edu/IMG/pdf/TRACT_21x29.pdf

    " Le Snuipp appelle aussi à la grève dans 25 départements. Dans ceux-ci les enseignants devront se déclarer 48 h à l'avance, selon la loi sur le service minimum d'accueil.

    Enfin les infirmières scolaires du SNICS FSU seront également en grève "pour une politique de santé ambitieuse à l’éducation nationale en lien avec la réussite scolaire de tous les élèves et étudiants ; pour une juste reconnaissance de notre profession à l’éducation nationale en tant qu’infirmier(e) conseiller(e) de santé".

    café pédagogique

     

    Communiqué: http://www.snes.edu/spip.php?article15589

    Communiqué: http://www.snics.org/actualites/appel-a-la-greve-du-7-octobre.html

     

    Agamemnon

     

    Etat de l' école: une mine d' or

    Pour ceux qui aiment à réfléchir et à penser on trouvera sur le site ci dessous le rapport annuel officiel 2007 sur l' état de l' école.

    Une mine d'or!

     

    http://media.education.gouv.fr/file/05/5/7055.pdf

     

    Agamemnon

    LA CAROTTE A L' ANE

    décret instituant une prime spéciale au bénéfice des enseignants qui assurent au moins trois heures supplémentaires année d'enseignement dans l'enseignement secondaire

    Le Premier ministre,
    Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale,
    Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, et notamment son article 20, ensemble la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l' Etat ;
    Vu le décret n° 50-1253 du 6 octobre 1950 modifié fixant les taux de rémunération des heures supplémentaires d' enseignement effectuées par des personnels enseignants des établissements d' enseignement du second degré,
    Décrète :

    Article 1 En savoir plus sur cet article...

    Il est institué une prime spéciale attribuée aux enseignants qui effectuent, dans l' enseignement secondaire et pour la durée de l' année scolaire, un service supplémentaire d' enseignement d'au moins trois heures hebdomadaires donnant lieu au paiement d' indemnités pour heures supplémentaires dans les conditions prévues à l'article 2 du décret du 6 octobre 1950 susvisé.

    Article 2 En savoir plus sur cet article...

    Pour bénéficier de la prime instituée par le présent décret, les enseignants doivent accomplir l' intégralité de leur service dans l' enseignement secondaire.

    Article 3 En savoir plus sur cet article...

    La prime instituée par le présent décret est versée au cours du premier trimestre de l' année scolaire au titre de laquelle l' enseignant doit accomplir les trois heures supplémentaires.

    Article 4 En savoir plus sur cet article...

    En cas d' interruption définitive du service, le bénéficiaire de la prime instituée par le présent décret est tenu à un reversement dont le montant est proportionnel au nombre de semaines de l'année scolaire pour lesquelles le service n'a pas été effectué.

    Article 5 En savoir plus sur cet article...

    Le montant de la prime instituée à l' article 1er est fixé par arrêté conjoint des ministres chargés de l' éducation nationale, du budget et de la fonction publique.

    Article 6 En savoir plus sur cet article...

    Le ministre de l' éducation nationale, le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique et le secrétaire d' état chargé de la fonction publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l' exécution du présent décret, qui prend effet au 1er septembre 2008 et sera publié au Journal officiel de la République française.

    Fait à Paris, le 12 septembre 2008.

    Des cocoricos qui ont sapé l'enseignement professionnel, déstabilisé les qualifications dans les métiers, nourri l' absence de compétences et générè la pénurie dans l' emploi

    lu et remarqué sur le site  du café pédagogique

    "100, 80 ou 50 ?

    Lors de sa visite de rentrée à St-Valéry-en-Caux le 2 septembre dernier, le Premier ministre a déclaré : "19 ans après l' avoir fixé, nous n' avons toujours pas atteint l' objectif des 80% de bacheliers par classe d' âge", et propose un nouvel objectif : "amener 50% d' une classe d'âge à la licence d' ici 2015". C’est dans cette perspective qu’il convient selon lui de situer la réforme annoncée du lycée.

    Voici donc un choix clair : entre les trois objectifs chiffrés, tour à tour mis en avant depuis une vingtaine d’années (100% de diplômés, 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, 50% de diplômés à la licence), le gouvernement marque sa préférence. La clarification, si elle se confirme au fil des années, ne risque-t-elle pas de provoquer une démobilisation des secteurs qui préparent au Cap, au Bep? Qui voient partir des élèves que la commission européenne définit dans ses indicateurs comme des early school leavers ? La courbe des jeunes qui sortent de formation initiale au niveau VI et V bis baisse pourtant continûment depuis 40 ans, plaçant la France à 6,5 points du 100%. Ne tire-t-on pas trop tôt un trait sur les « 80% », qui est un objectif pratiquement atteint… pour les filles ? En effet, 70% des filles de la classe d’âge du panel 1989 obtiennent au moins le baccalauréat et si l’on ajoute celles qui arrivent en terminale, on obtient le fameux « au niveau de ». La différence garçons-filles est encore plus marquée pour les jeunes sortant de la formation initiale sans qualification."

    Dans un pays ou les responsables éducatifs, les édiles politiques, une grande partie des enseignants et l' université dans son sens générique ne sont toujours pas parvenus à dissocier culture et humanités et à faire place aux cultures techniques et professionnelles, sauf à les conjuguer avec l' informatique, de tels cocoricos éducatifs, officiels et incantatoires ne peuvent qu' appeler la circonspection et laisser pantois.

    Il n' est d' ailleurs pas sans signification que M .De GAUDEMAR en charge de la réforme du lycée publie au même instant sur le "blog educ "de LA PROVENCE * une longue réflexion sur l' orientation du lycée sans qu' un seul paragraphe ne concerne vraiment  l'enseignement professionnel.

    Il convient de se rappeler que l' élévation de 14 à 16 ans de l' âge de la scolarité obligatoire a généré le collège unique  et la perte de 300.000 places de cap 3 ans modestement masquée, par nécessité, par un chiffre de BEP2 ans, pourtant moitié inférieur.

    Il suffira de se rappeler que les rhétoriques sur la nécessité d'une scolarité à 18 ans greffés sur la "démocratisation" du lycée ,les  80%au BAC et la création des bacs pro ont nourri une offensive "Progressiste",parce qu' humaniste", de déconsidération des BEP.

    Et ce n'est pas par hasard que la transformation des bacs pros en quatre ans, par décalque des bacs généraux en trois ans,la démolition et le démantèlement des BEP s'ouvrent en première à une réforme du lycée qui va créer de fait une seconde unique et un cycle terminal.

    Pour rejoindre ainsi le collège unique jusqu' à la fin de la classe de seconde que réclamait, il y a quelques années, les meilleurs élus du SGEN-CFDT suivis de prés par ceux d' autres syndicats se déclarant "réformistes"!

    En bref une démocratisation et une massification éducative sans moyens, dans laquelle les moins élus de l' éducation et de la qualification, de fait de plus en plus nombreux, sont déshabillés en nombre, années, et volume de formation au profit des plus élus de la culture au nom d' un objectif, 50% à la licence qui n'est  assorti d' aucune étude sérieuse sur la corrélation de l' université et de l'emploi, les enjeux sociaux ou de société.

    Sur fonds prévisible de désorganisation de la qualification professionnelle des populations, et pas seulement des non cadres, de sous rémunération pour tous, de chômage de masse universitaire, et de sentiment voire de réalités d' exclusion sociale.

    Il est vrai qu' aujourd'hui nous disposons pour faire illusion et pour quelques années  du réservoir des nouveaux pays européens voire de celui des pays qui la tutoie, ce qui simplifie et fausse les logiques politiques.

    Mais alors,il faudra aussi M. le Premier Ministre faire en ce domaine l' éducation des français!

     

    50% à la licence :au nom de la bonne conscience et en oubliant Mr le Premier Ministre que le niveau éducatif d' une Nation ne relève ni du décret, ni du diktat ni d' une cécité sélective!

    Mais qui veut aujourd'hui entendre de telles réflexions à la marge de la pensée unique?

    B.PABOT

     

    *http://blogs.laprovence.com/comptes/pwallez/index.php/post/19/07/2008/Le-recteur-de-Gaudemar-precise