jeudi 31 janvier 2008

Bacs PROS en trois ans ...Il n'est jamais trop tard pour informer

Précisons qu' eil n'est pas représentée dans les CESR

 

PLENIERE DU CESR PACA 12 DECEMBRE 2007

REDUCTION DES BEP ET BACS PRO 3 ANS

DECLARATION des organisations syndicales FSU, CGT, CFTC,CFDT, CGC, FO, UNSA

samedi 15 décembre 2007

PLENIERE DU CESR PACA 12 DECEMBRE 2007

DECLARATION du 2e collège CGT, CFTC,CFDT, CGC, FO, FSU, UNSA REDUCTION DES BEP ET GENERALISATION DES BACS PROFESSIONNELS EN 3 ANS

Sans aucune concertation, ni avec les partenaires sociaux, ni avec les Régions, le ministère de l’Education a demandé à tous les Recteurs par courrier le 29 octobre 2007 de s’engager rapidement vers la suppression des BEP et la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans, avec des suppressions importantes dès la rentrée 2008 : 50% des BEP tertiaires, 30 à 10% des BEP industriels. Les BEP agricoles sont également concernés.

La réforme proposée par Xavier Darcos veut généraliser une expérimentation qui a eu lieu depuis 2001 : tester un parcours au baccalauréat professionnel en trois ans à l’issue de la troisième. Pourtant, le rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale sur cette expérimentation, rendu en septembre 2005 (le rapport Prat), est très critique sur le baccalauréat professionnel en 3 ans. Il souligne dans ses conclusions : « Le parcours en trois ans n’est qu’un élément de réponse qui ne concerne qu’une faible partie des publics ». « Enfin, il y a lieu de souligner qu’une grande majorité d’élèves ne peut pas suivre un parcours vers un baccalauréat en trois ans au terme du collège et à ce titre ils ne doivent pas être oubliés, en fermant trop rapidement les sections de BEP ».

Le collège des salariés du CESR PACA désapprouve cette décision brutale et unilatérale :

  •   qui va pénaliser de nombreux jeunes, notamment dans l’accès à l’emploi,
  •   qui va modifier profondément les structures de l’enseignement professionnel, technologique et de l’apprentissage,
  •   Qui ne répond pas aux exigences d’élévation des qualifications nécessaires à notre région,
  •   Qui augure mal de la démarche d’élaboration d’un nouveau PRDF ( Plan Régional des Formations) en 2008.
  •   Qui va supprimer des postes d’enseignants.

    Nous demandons qu’une véritable concertation soit enfin organisée avec tous les acteurs de la formation, entre les Rectorats et les Régions également, sur cette question à très forte incidence régionale.

  • Eléments d’explication

    L’obtention d’un BEP suppose deux années de formation. C’est un diplôme qui valide une formation et détermine une qualification. Il permet soit l’insertion dans la vie active (c’est le cas, en Bretagne, pour la moitié des titulaires du BEP), soit la poursuite d’études avec deux années supplémentaires de formation, vers un baccalauréat professionnel. Dans ce cas, il s’agit d’un parcours vers le baccalauréat professionnel en 4 ans, c’est ce parcours qui constitue, jusqu’à présent, la norme pour l’obtention d’un baccalauréat professionnel.

    Le BEP permet, aussi, à certains élèves de se réorienter vers les filières technologiques, grâce à une classe passerelle dénommée « classe d’adaptation », puis de poursuivre vers le supérieur (BTS), ce que permet peu le baccalauréat professionnel (sauf pour les détenteurs d’une mention). La suppression des BEP implique, de fait, la suppression de ces classes d’adaptation.

    Cette généralisation de cette expérimentation a pour conséquences :

  • la suppression des formations BEP à court terme dans la quasi-totalité des filières tertiaires, industrielles et agricoles.
  • le niveau V maintenu au seul CAP à vocation à insertion professionnelle immédiate.
  • le report de la mise en œuvre en l’état de la réforme du BEP tertiaire.

    En outre, la réduction massive des BEP dès la rentrée prochaine modifie radicalement l’architecture des formations professionnelles mais aussi technologiques, avec des impacts très forts en matière de carte des formations, aussi bien en lycées professionnels et technologiques, qu’en apprentissage.

    Motion votée par la plénière de la Région sur la suppression des BEP

    Le gouvernement de Nicolas Sarkozy vient d’annoncer plusieurs mesures qui visent directement à désengager l’Etat de sa responsabilité en matière d’éducation.

    A travers la suppression de la carte scolaire, le décret sur les obligations de service des enseignants et plus récemment la mort annoncée du BEP, diplôme permettant d’accéder a un premier niveau de qualification professionnelle, il s’agit clairement de s’attaquer au principe républicain d’égalité d’accès à l’éducation et à la formation que notamment la loi d’orientation sur l’éducation de juillet 89, adoptée par la majorité de gauche de l’époque et toujours valide, définissait en ces termes « La Nation se fixe comme objectif de conduire l’ensemble d’une classe d’âge au minimum au niveau du certificat d’aptitude professionnelle ou du brevet d’études professionnelles et 80 % au niveau du baccalauréat. Tout élève qui, à l’issue de la scolarité obligatoire, n’a pas atteint un niveau de formation reconnu doit pouvoir poursuivre des études afin d’atteindre un tel niveau. L’État prévoira les moyens nécessaires, dans l’exercice de ses compétences, à la prolongation de scolarité qui en découlera »

    Aujourd’hui, le Ministre de l’Education nationale tente de démontrer que la réussite des jeunes au Bac Pro sera plus importante en 3 ans qu’en 4 ans !

    Pourtant, le rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale sur cette expérimentation, rendu en septembre 2005 (le rapport Prat), est très critique sur le baccalauréat professionnel en 3 ans. Il souligne dans ses conclusions : « Le parcours en trois ans n’est qu’un élément de réponse qui ne concerne qu’une faible partie des publics ». « Enfin, il y a lieu de souligner qu’une grande majorité d’élèves ne peut pas suivre un parcours vers un baccalauréat en trois ans au terme du collège et à ce titre ils ne doivent pas être oubliés, en fermant trop rapidement les sections de BEP ». Face à ces attaques répétées contre le premier service public de notre pays et à cette politique de la terre brulée dans le secteur de l’enseignement professionnel pourtant fondamental pour la cohésion nationale, la Région Provence-Alpes Côte d’Azur dénonce fermement des décisions dogmatiques, prises sans aucune concertation et qui auront pour seuls effets :

  • de produire une augmentation significative de jeunes sortis du système scolaire sans aucune qualification,
  • de transférer de façon inavouée mais mécanique aux dispositifs de formation et d’apprentissage des Régions, une charge supplémentaire sans nouveaux moyens,
  • de développer l’exclusion et la relégation des personnes issues des catégories sociales les plus défavorisées de notre pays

    Consciente de la gravité de ce processus de démission de l’Etat, notre Région affirme également son soutien sans faille aux personnels enseignants et à la déclaration commune de l’intersyndicale du second degré de l’Education Nationale et de la FCPE qui dénonce la réduction de l’offre de formation sans réflexion de fond partagée, la diminution des budgets et des postes aboutissant à une école plus inégalitaire.

  • Au jour le jour

    Une laïcité de chanoine...

    Dieu, partout....

    BRUXELLES encense ATTALI!

    Le projet de loi ATTALI sera prêt avant les municipales

    Vous remarquerez au passage qu’Attali est l’anagramme d’Attila.

    Un 24 janvier suivi d' effet

    Lu sur le site du journal "LE MONDE"

     

    Augmentation Générale des fonctionnaires

    Eric Woerth, ministre de la fonction publique, a informé les syndicats, mardi 29 janvier, qu'il leur ferait des propositions d'augmentation générale dès le 4 février, au lendemain de leur rencontre avec le premier ministre à Matignon. M. Woerth, qui aurait préféré concentrer les augmentations sur les fonctionnaires dont le pouvoir d'achat a reculé ces dernières années, se résout à une augmentation du point d'indice, réclamée par les syndicats

    Faible hausse du pouvoir d'achat salarié en 2006

    Les salaires bruts dans le privé ont augmenté de 1 % entre 2005 et 2006, compte tenu de la hausse des prix à la consommation et de 0,4 % pour les salaires nets, a indiqué l'Insee. Selon l'institut, l'"amélioration de la conjoncture" en 2006 n'a que peu profité aux employés et aux ouvriers qui ont vu leur salaire net diminuer pour les premiers (- 0,2 %) ou stagner. En 2006, dans le privé, le salaire moyen mensuel était de 2 583 euros brut (1 941 euros net).

     

    Le gouvernement cède...

    Quand on vous dit que les profs sont des privilégiés

    Lu dans le FIGARO

    Michel ROCARD. "Il faut être clair : en moyenne, le pouvoir d'achat des enseignants, notamment en milieu de carrière, ne s'est pas détérioré, d'autant que l'écart par rapport aux cadres du privé s'est resserré. En outre, ils bénéficient de la sécurité de l'emploi, ce qui est beaucoup dans un environnement menacé par le chômage ! À la fin des années 1980, j'ai été à l'origine en tant que premier ministre d'une grande revalorisation des enseignants, qui était à l'époque indispensable. Aujourd'hui, compte tenu de l'état des finances publiques, il faut trouver des solutions à budget constant."

     

    POUR FAIRE BON POIDS ...PROPOS DU MËME AUTEUR:

    ". Actuellement, les enseignants du secondaire sont tenus d'assurer dix-huit heures de présence devant la classe. Ce serait une révolution trop perturbante de changer ce système. En revanche, on peut réfléchir à des modifications, concernant notamment la multitude d'activités qui sortent de ce cadre : corrections des copies, préparation des cours, relations avec les parents, préparations des activités pédagogiques. Elles pourraient être mieux reconnues et prises en compte peut-être sous forme d'heures supplémentaires ou d'indemnités si elles sont effectuées dans l'établissement. La solution ne passe pas par une augmentation quantitative, mais plutôt par la mise en place d'une base de rémunération différente qui prenne en compte ces activités".

    Mais aussi...:

     

    "Mais le système de notation ne marche pas. Tout le monde a la même note ! Soit entre 18 et 19,5/20 ! Il faut que la notation serve à quelque chose… Pour cela, le ministre pourrait privilégier plusieurs pistes, comme une augmentation du nombre des inspecteurs ou encore le renforcement du poids du chef d'établissement dans l'évaluation de son équipe. Je veux être clair : nous n'évoquons pas directement dans notre rapport une rémunération au mérite. Mais c'est certain : il faut améliorer la prise en compte de la performance dans le déroulement des carrières des enseignants".

     

    A bon entendeur,.....

    que dira, et que fera la direction du  SNETAA dans quelques jours lors de la parution officielle du rapport de la commission sur le métier d'enseignant?

    vider ROCARD?

     

     

    Rocard dans la ligne....

    mercredi 30 janvier 2008

    Le Snetaa en action contre les Bacs Pro en 3 ans

    Manif à Nancy

    Vous pouvez peut-être l'avoir en occasion...

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    Pour juger sur pièces les positions du Président de la république sur ce qu'il croit appeler une "laîcité positive"

    La République, les religions, l'espérance

    discours de RYAD

    allocution de LATRAN

    Voeux de N.SARKOSY au corps diplomatique

    A contre laïcité, Nicolas Sarkosy remet cela!

    Pour le président français, "dire qu'en Europe il y a des racines chrétiennes c'est simplement faire preuve de bon sens. Renoncer à le dire, c'est tourner le dos à une réalité historique".

    Nicolas Sarkozy souligne les racines chrétiennes de l'Europe

    oecuménisme pour défendre la laïcité!

    La formations des Musulmans par la Catho!

    Des imams à la Catho

     

    "Les cours sont financés par le ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, au titre des subventions à l’intégration."(journal chrétien 29 janvier 2008)

    photo du pape

    Au rendez vous du couperet facile....

    Avez-vous eu un ancêtre

    DECAPITE

    Pendant la Révolution ?

    contre-révolutionnares raccourcis  pour  l'exemple

    mardi 29 janvier 2008

    L'actualité relevée par points de vue

    Site et  Blog de Jacques ATTALI

    site officiel de la comission Attali

    Un blog contre le rapport ATTALI

    Attali et la majorité parlementaire:  chaud!

    la suppression du bac est loin d'être exclue

    Gréve d'enseignants

    Proposition de loi de JEAN GLAVANY pour promouvoir la laîcité

    laîcité: Blog de Jean Glavany

    Ni positive, ni apaisée, ni "de combat", Laïcité tout court

    L'université forme les imams!

    Bonne image pour la fonction publique

    Les Français restent attachés à la fonction publique

    rattraper les besoins de l'islam?

    Dalil Boubakeur demande  un moratoire sur la loi de 1905

    La laïcité positive est-elle encore de la laïcité?

    Lu sur  lecafépédagogique.net

    "Dieu n'est rien d'autre qu'une illusion sous laquelle l'homme s'humilie"… "la République a besoin d'athées militants qui ne se laissent pas duper par des espérances illusoires et travaillent à l'amélioration réelle, ici-bas, des conditions d'existence". Dans Le Monde, Jean-Claude Monod s'amuse à plagier le président en imaginant un chef d'Etat athée qui se comporterait comme N.Sarkozy. Il interroge "la laïcité positive" qu'il perçoit comme inconciliable avec la loi de 1905. C'est le moment que choisit le recteur de la Mosquée de Paris pour demander "un moratoire sur la loi de 1905" de façon à faciliter la construction de lieux de cultes.

     

    L'abandon de la neutralité laîque

    lundi 28 janvier 2008

    Droits à l'école, coupon scolaire ou chèque scolaire?

    Quel qualificatif pour l'inacceptable?

    REPUBLIQUE ET GOUPILLON

     

    « Peu importe nos fois, nos recherches et quêtes personnelles, les seules racines qui sont aujourd’hui celles de la France sont celles de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité, c’est à dire de la République fondatrice du projet citoyen et national …

    La laïcité n’est ni négative, ni positive. Elle est la laïcité.

    .(Jean Beauberot)

    Dans les deux discours qu’il a récemment prononcé lors de ses visites au Vatican et à RYAD, Nicolas SARKOSY a délibérément cherché à affronter les français autour du sens donné a notre République, et à l’une de ses valeurs fondatrices, constitutionnellement centrale et qu’il est pourtant dans ses missions de défendre : la laïcité .

    On sait aujourd’hui que ses discours avaient été préparés par un ecclésiastique, pratique peu commune pour un président de la République française !

    Peu de français avait prêté attention en 2004 aux idées perverses qui hantaient son livre programme « la République, les Religions ;L’Espérance » ou aux pensées qu’il avait émis en 2005 à LYON lors de la « rencontre Sant Egidio » ;

    Il est vrai ,à leur décharge, que le 30 novembre 2006, lors de l’émission A vous de juger, , le candidat Nicolas SARKOSY déclarait notamment : « la laïcité, c’est la séparation de l’Eglise et de l’Etat, cette séparation doit être absolue ».

    Peu d’entre eux connaissaient ses relations avec TOM CRUISE, l’église SCIENTOLOGIE qu’il propose de légitimer, et sa tendance à trouver de la noblesse de spirituel dans les sectes.

    Peu se rappelaient les gestes ostentatoires qui le portaient à renconter sur leur terrain les représentants des religions juives aux ETATS-UNS ou Musulmanes en France.

    Pour SARKOSY ,en effet ,toutes les formes Eglises méritent considération et sont bonnes à prendre pour les français ;

    Il accepte Dieu sous toutes ses formes.

    Il le recommande même et se gargarise d’une exigence de tolérance qui lui interdit pourtant de penser qu’il puisse y avoir dans notre pays des athées ou des agnostiques.

    MAIS D’ABORD ET AUSSI, DES DIZAINES DE MILLIONS DE FRANCAIS LAÏQUES QUI CONSIDERENT QUE LA RELIGION EST DU DOMAINE PRIVEE ET QUE LA LAÎCITE DE LA REPUBLIQUE,FRUIT D’UN LONG COMBAT HISTORIQUE N’EST PAS NEGOCIABLE .

    Concrétisé et consigné ,en nom collectif, dans l’Article 1 de la Constitution de 1958 : « la France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ».

    Pour tous la laïcité est un cadre protecteur des droits de l’homme

    ; et elle concourt à« l’égalité de tous les Français devant la loi, la liberté de tous les cultes, la constitution de l’état civil et du mariage civil et, en général, l’exercice de tous les droits civils désormais assuré en dehors de toute condition religieuse » (Ferdinand Buisson, XIXe siècle)

    Tous les Français savent bien sûr que l’application de la loi de 1905 a conduit à des dérobades de l’ETAT ,qu’il s’agisse par exemple du concordat toujours appliqué en ALSACE et MOSELLE ou de la reconnaissance des lois islamiques ,par exemple la polygamie à MAYOTTE….

    Ils connaissent aussi les dérapages du financement public de l’Ecole confessionnelle ou de l’Ecole Patronale et les ouvertures qu’elles offrent pour a promotion des idéologies libérales sur l’école, récemment reprises par le rapport ATTALI.

    Ils connaissent les multiples confusions dans la gestion de nos communes entre fonds privés et fonds publics ,qu’il s’agisse du financement aujourd’hui imposé des Ecoles primaires religieuses qui ne sont pas sur le territoire communal ou des confusions entretenues dans la distribution de l’aide publique entre association culturelle et groupement cultuel.

    Ils perçoivent les acrobaties de certains édiles publics pour permettre les aides à la construction de mosquées ou à la rénovation de biens immobiliers restés d’Eglise.

    Nombre de Français condamnent tout en recherchant dans la tolérance des issues laïques à des conflits du quotidien

    Rien de tout cela ne justifiait donc le lancement véhément devant les « Monsignori »du VATICAN, à coup de trompettes prétendument républicaines d’une « laïcité positive » assortie d’un opportun coup de clairon aux « racines essentiellement chrétiennes de notre pays » qu’on se devrait non seulement d’ « assumer » mais de « valoriser » .

    Une dimension positive réservée à l’église catholique ,par essence dominante et qui s’accompagne d’une gifle aux autres religions .

    De quoi réveiller tous les intégrismes et la violence de leurs expressions sociales .

    Le moindre que l’on puisse dire est que l’on n’est pas sur une position laïque d’ignorance officielle des institutions d’église ni même pour ceux qui se réfèrent à une laïcité « ouverte »de « neutralité » en matière religieuse !

    Mais sur le chemin d’une identification idéologique à BUSCH, Nicolas SARKOSY est allé encore plus loin :

    « Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal ,a t-il déclaré, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé ,même s’il s’en approche ,parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance » ;

    ETONNANT !

    Est ce à dire que la radicalité islamique des Kamikazes, forte d un engagement porté par une croyance forte d’espérance, conférerait une noblesse singulière à leur action et devrait constituer un modèle ?

    On sent bien toute la sympathie que SARKOSY manifeste à l’égard de ceux qui furent naguère les Hussards Noirs de la république ?

    Ceux qui restent les piliers d’une société dont les valeurs ,liberté égalité fraternité sont inscrites aux frontons de nos mairies et dont l’action quotidienne construit la solidarité et la tolérance, ,reconnaît la diversité et forge le creuset républicain d’une intégration républicaine multi-ethnique, multi-culturelle et multi-religieuse.

    A l’évidence, le propos «  est injurieux pour tous ces enseignants qui ont sacrifié leur vie pour les valeurs de la république » (Pierre Tournemire ,secrétaire général de la ligue de l’enseignement »

    FAIT encore plus grave et plus éclairant Nicolas SARKOSY à fait de DIEU et de LA CROYANCE le pilier de sa nouvelle « POLITIQUE DE CIVILISATION» .

    Aussi insensé que cela paraisse pour le Président d’une République dont la dimension laîque est une référence de construction pour tous les états en recherche de modernité et de Démocratie, Nicolas SARKOSY s’en est allé célébrer le DIVIN dans une terre d’islam gérée par la CHARIA ;

    « DIEU transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme , Dieu qui n’asservit pas l’homme maisq ui le libère , Dieu qui est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes  ».

    Que Nicolas SARKOSY pense que un dieu est un rempart contre le fondamentalisme entre dans ses convictions privées est sans rapport avec le mandat de vigilance constitutionnelle et laïque que lui ont confié les français ;

    Et hors sujet non seulement de leur choix mais aussi de leurs préoccupations !

    Pour le site AGORAVOX :

    « Diviser pour régner, comme toujours, diviser les Français entre eux, aujourd’hui catholiques contre musulmans, à défaut de tenter de remédier à la crise économique, à la crise du logement, au pouvoir d’achat qui ne décolle pas, au malaise social qui perdure, exercices autrement plus difficiles;

    Gagner du temps en monopolisant la une des médias, en multipliant les gesticulations ;

    cela semble sa méthode favorite pour retarder le moment où le peuple se rendra enfin compte qu’il a été berné en l’élisant à la tête de l’Etat, qu’il comprendra l’inefficacité, voire la dangerosité du personnage, de ses formules à l’emporte-pièce, de sa stratégie qui ne considère que la partie la plus favorisée de la société française et ignore superbement les autres !"

    Faute de créer les ruptures sociales et économiques sur lesquelles il s'était engagé,

    Faute de pouvoir améliorer le pouvoir d ‘achat et de pouvoir donner aux Français le sentiment qu’ils se rapprochent de la terre promise, Nicolas Sarkosy vient de choisir à grand risque pour lui même et pour la France ,de déplacer le débat de société sur le terrain existentiel du « vivre ensemble » et de « la démocratie »;

    Autour et en appui sur une morale divine pour remplacer celle ,qu’a ses yeux et autour de ses valeurs personnelles, la société française, son école et les familles ne seraient plus capables d’inculquer .

    Alors, la Religion comme faire valoir ?

    C’est aux laïques croyants ou non, mais aussi aux religions de s’exprimer.

    A lire:

    Sarkosy prépare une révision de la loi de 1905

    Agamemnon

    Bac Pro en trois ans et fin des BEP

    Document présenté  aux proviseurs par  par l'ACADEMIE D'AMIENS et publié par cette dernière

     

    On notera la disparition pure et simple des BEP remplacés par une simple certification en cous d' étude.

    Cela le privilège de la clarté pour ceux qui jusqu' à présent n'avaient pas mesuré les enjeux du BAC PRO en 3 ans ou ne voulaient pas les voir.

    on notera également que le seul schéma vers les études supérieures réside dans le passage vers le BTS qui, selon le discours de SEPTEMBRE 2007 du ministre,M Xavier DARCOS lui même, ne sera ouvert qu' aux titulaires d' une  mention au BAC.

    Il faut donc relever que le Bac Pro en trois ans n' est plus un vrai bac ,premier titre universitaire qui ouvre la porte à l' ensemble des voies de l' université.

    Ce choix renvoie la voie professionnelle à  une voie de sélection avec deux paliers en vue d'une élimination du système éducatif par distillation fractionnée. II  vise à réécrire 'histoire à contre sens en construisant ainsi une négation des missions assignées au BAC PRO en 1985 et par la loi d' orientation sur l' école de Lionel JOSPIN en 1989.

    On pourra aussi pour compléter son analyse se reporter aux articles publiés par ce bog depuis la mi-décembre.

    AGAMEMNON

    image

    une saine et opportune réaction du SNETAA

    LU SUR LE NET  :www.cafepedagogique.net

    Bac pro : manifestation intersyndicale à Paris

    Pour le maintien intégral des bacs pro en 4 ans, dix syndicats franciliens (CGT Educ’Action, SNFOLC, SNETAA-EIL, SUD Education (Créteil, Versailles), CNT, SGEN-CFDT (Créteil), CNGA-CFE-CGC, SUNDEP, SNPEFP-CGT, SNALC (Créteil, Paris)) invitent à une manifestation à Paris le 30 janvier.

     

    Appel de l’intersyndicale de la Région Parisienne contre la généralisation du bac pro en 3 ansSNETAA-EIL

    Manifestation mercredi 30 janvier contre la généralisation du bac pro en 3 ans

     

    PARIS-CRETEIL-VERSAILLES

    CGT Educ’Action, SNFOLC, SNETAA-EIL, SUD Education (Créteil, Versailles), CNT SGEN-CFDT (Créteil), CNGA-CFE-CGC, SUNDEP, SNPEFP-CGT, SNALC (Créteil, Paris)

    Les recteurs multiplient par 4 les bacs pros 3 ans !

    L’intersyndicale du second degré région parisienne exige

    maintien de tous les BEP, sections et diplômes

    maintien de tous les postes d’enseignants.

    Non à la généralisation des bacs pro 3 ans

     

    Appel intersyndical

    Dans les 3 académies, les collègues ont commencé à se réunir en assemblées générales, plus de 3500 signatures sur les pétitions intersyndicales de Créteil, Paris et Versailles. A Versailles, un rassemblement a eu lieu devant le rectorat le 19 décembre, à Créteil c’est le 17 janvier que se sont regroupées des délégations lors du CTPA. Aujourd’hui, le ministre prétend organiser une « concertation » … :

    Concertation ? Non, c’est un coup de force ! 300 sections de BEP rayées de la carte dès septembre 2008 !

    A Créteil, le recteur annonce 224 bacs pros en 3 ans contre 48 cette année et la fermeture de 176 BEP

    A Versailles, le recteur annonce 132 bacs pros en 3 ans supplémentaires et la fermeture de 140 BEP

    A Paris, le recteur annonce 37 bacs pros en 3 ans contre 9 cette année et la fermeture de 26 BE

    Nous demandons aux recteurs la suspension immédiate de toutes ces mesures ! Nous appelons les personnels à se réunir en AG, à prendre position, à établir les revendications, à signer et faire signer les pétitions intersyndicales. Nous appelons les personnels à exiger d’être reçus pour porter ces revendications. Ces décisions sont à relier aux mesures prévues par le gouvernement avec la commission « Pochard » qui doit rendre ses travaux fin janvier : remise en cause de nos garanties statutaires, ouverture à des définitions locales de nos obligations de service, recours à des personnels sans statut, … et aux mesures de suppressions de postes dans l’ensemble du 2nd degré : 637 (Créteil), 578 (Versailles), 177 (Paris), décidées par le ministre pour la prochaine rentrée.

    Nous appelons les personnels, les établissements

    à se Mobiliser Mercredi 30 janvier 2008

    Pour se rendre en manifestation devant le ministère et exiger d’être reçus et entendus :

    maintien de tous les BEP, sections et diplômes

    maintien de tous les postes d’enseignants.

    Non à la généralisation des bacs pro 3 ans

    Un préavis de grève est déposé.

    Départ de la manifestation en direction du ministère

    Mercredi 30 janvier 2008 à 14 heures 30 M° Sèvres- Babylone

    Nous ne lâcherons pas ! L’intersyndicale du second degré de la région parisienne invite les personnels à se mobiliser le 30 janvier 2008 pour participer massivement à la manifestation, pour défendre leurs revendications et développer la mobilisation contre la généralisation des Bacs pro 3 ans.

     

    On pourra aussi lire avec profit l'article ci dessous:

    Bac PRO 3 un réforme qui passe mal!

     

    Agamemnon

    vendredi 25 janvier 2008

    Attali chantre du contractuel et d'un nouveau contrat social

  • C' est en s' instruisant inlassablement auprès des autres que l'on peut acquérir un vaste savoir. L' infatuation rend l' esprit étroit.(proverbe chinois)

     

     

    « Il nous faut désormais favoriser l’intervention des acteurs économiques et sociaux

    La loi occupe aujourd’hui dans notre pays un espace trop important. pour créer les conditions d’un nouvel équilibre loi/accord contractuel entre les organisations patronales et syndicales. »(commission Attali)

    Il s’agit donc clairement pour la commission ATTALI de s’inscrire dans la logique du moins d’Etat et du plus de Contractuel .

    Ce choix, fortement idéologique, tend à étendre le contrôle des confédérations du champ du travail vers celui de l’intégralité du social voire sur celui du sociétaire, si ce n’est au delà encore.

    Il vise à donner aux confédérations une dimension institutionnelle pour en faire des intermédiaires obligés dans la négociation, voire en retour des obligés vis à vis des pouvoirs et des partis politiques en place.

    Faire des confédérations des relais de l’Etat, c’est en effet consacrer l’abandon inéluctable à terme du principe d’indépendance syndicale.

    Dans ce schéma il faut aussi relever que les responsables des confédérations ne sont plus désormais des représentants du monde du travail et des porte paroles des travailleurs qui les reconnaissent et au nom desquels ils sont censés être légitimes, mais des intermédiaires entre le peuple dans son ensemble et l’Etat.

    Et ce sans l’obligation d’avoir été élus et reconnus par ce dernier sur la base d’un scrutin démocratique et universel!

    ATTALI s’inscrit donc dans une logique d’accélération du transfert vers les confédérations ,entamé depuis 1981 sous le nom de politique contractuelle, du pouvoir des véritables élus du peuple ,désormais réduits à en ratifier les décisions.

    Les propositions du rapport qui en découlent sur la mission du syndicalisme, le rôle et le financement des syndicats en témoignent.

    La recherche d’une plus grande démocratisation dans les principes de représentativité et les propositions qui l’accompagnent, s’avère cependant clairvoyante et digne d’un grand intérêt .

    Bien que peu explicites quant à leur mise en pratique dans la fonction publique ,les propositions mentionnées ci-dessous pourraient conforter la reconnaissance légale et la légitimité de la fédération EIL dans laquelle le SNETAA s’est investie, et relancer le dynamisme syndical et la participation en son sein.

    Les propositions de la commission ATTALI, constituées en véritable mode d’emploi de la bonne gouvernance s’inscrivent en fait dans le droit fil du social libéralisme des uns et du libéralisme social des autres

    Elles s’ouvrent sur le syndicalisme et la pratique contractuelle comme moteur de la régulation et de la paix sociale, mais avec l’espérance en retour d’une caution syndicale mise à la disposition des choix politiques si ce n’est des dirigeants de l’entreprise.

    On ne peut alors,de ce point de vue que s’interroger sur la reprise de l’idée pernicieuse du chèque syndical, lequel vise la fois à prendre en charge au niveau de l’entreprise les cotisations des syndiqués et à le présenter comme un bonus de pouvoir d’achat, à servir de cache à un financement direct des syndicats par le patron et à produire artificiellement de la différence et de la multitude syndicale .

    On peut par exemple en  lire en propos de cadrage du rapport un des enjeux

    « Des stratégies de consultation, de concertation et de négociation efficaces et équilibrées donnent aux partenaires sociaux l’espace nécessaire pour établir les garanties sociales essentielles à la sécurisation des parcours professionnels »

    il s' agit ici, par exemple, de limiter les effets des licenciements et des ruptures d'emploi pour en démonter et en réduire la portée sociale et politique .

    Les orientations mentionnées et les analyses de la commissions se déclinent autour des propositions suivantes qui ont retenues l’intérêt de POINT DE VUE (extraits):

     

    REVOIR LA REPRÉSENTATIVITÉ DES ORGANISATIONS SYNDICALES

    ET PATRONALES AFIN DE DONNER À LA NÉGOCIATION COLLECTIVE

    UNE NOUVELLE LÉGITIMITÉ

    Les critères de représentativité utilisés aujourd’hui (indépendance,importance des effectifs, montant des cotisations reçues,expérience et ancienneté du syndicat, attitude patriotique pendantl’Occupation) sont peu adaptés à la réalité actuelle. Les deuxcritères ajoutés par la jurisprudence (activité du syndicat en termesd’ampleur et d’efficacité d’une part, et influence du syndicatd’autre part, c’est-à-dire sa capacité à mobiliser les salariés) n’ontpas permis de surmonter ces difficultés.

    Les cinq syndicats reconnus représentatifs au regard des critèresactuels (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) bénéficient de la présomption irréfragable de représentativité qui leur confère des prérogatives majeures :

    – au niveau national, ils peuvent négocier des accords collectifs,participer à la définition et à la gestion du régime d’assurance chômage, des caisses de sécurité sociale, des régimes complémentaires de retraite et des organismes collecteurs de la formation professionnelle, octroyer des aides financières de l'’État et des collectivités territoriales destinées à la formation des représentants syndicaux ;

    – au niveau de la branche, cette présomption conditionne lapossibilité de négocier des conventions et accords collectifs ;

    – au niveau de l’entreprise ou de l’établissement, ils ont la possibilité de désigner un délégué syndical.

    Le paysage syndical français est donc marqué par un profond clivage entre ces cinq organisations et les autres syndicats. Les inconvénients de ce système sont unanimement reconnus : monopole des syndicats bénéficiant d’une présomption irréfragable dans le dialogue social, déficit démocratique et durcissement des positions syndicales.

    « 1 Fonder la représentativité patronale sur le principe « une entreprise une voix ».

    _2 Fonder la représentativité syndicale sur le seul critère de

    l’élection.

    « L’audience électorale doit devenir le critère incontournable de la

    représentativité. Elle doit être appréciée au regard des résultats

    des élections des délégués du personnel et des représentants du

    personnel au comité d’entreprise, complétés le cas échéant par les

    résultats aux élections prud’homales.

    Devront pouvoir présenter des candidats tous les syndicats légalement

    constitués conformément à l’article L.411-1 du code dutravail, c’est-à-dire :

    – ayant pour objet social la défense des intérêts des salariés ;

    – agissant dans le respect des principes républicains, dans l’indépendance et grâce à une autonomie assise sur un financement venant des cotisations des adhérents ;

    – ayant un fonctionnement régulier et une durée d’existence

    minimale (12 mois par exemple).

    Au niveau de l’entreprise, seront considérés comme représentatifs

    les syndicats ayant obtenu au minimum 15 % des suffrages.

    Ces syndicats pourront désigner des délégués syndicaux qui

    garderont les prérogatives actuelles.

    • Au niveau de la branche professionnelle, pourront être considérés

    comme représentatifs les syndicats ayant réuni plus de

    10 % des suffrages exprimés sur la base des résultats collectés

    par les Directions départementales du travail, de l’emploi et de la

    formation professionnelle (DDTEFP) et la Direction générale du

    travail (DGT) aux élections des délégués du personnel et des

    comités d’entreprise

    Au niveau national et interprofessionnel, pourra être défini un

    seuil de 12 %, assorti de l’obligation d’être signataire d’au moins

    un tiers des 50 conventions collectives les plus importantes.

    Au niveau national et interprofessionnel, pourra être défini un

    seuil de 12 %, assorti de l’obligation d’être signataire d’au moins

    un tiers des 50 conventions collectives les plus importantes.

    Pour la fonction publique, seront pris en compte les résultats lors

    des élections aux commissions administratives paritaires et aux

    comités techniques paritaires.

    3 Actualiser les règles de financement afin d’introduire plus de

    transparence et un meilleur ciblage des différentes catégories

    de ressources des syndicats.

    Le financement des partenaires sociaux doit reposer sur les cotisation de leurs membres et sur la compensation de leur participation à des missions de service public.

    Le financement public pourra être lié à ces missions particulières.

    Il devra être transparent et prendre en compte la représentativité de chacune des organisations. Les comptes devront être certifiés.
    Pour les syndicats de salariés, le financement pourra plus particulièrement être lié à la formation de leurs élus, à la mise en place de services à destination des salariés, en particulier ceux des PME, tels que le soutien juridique, à l’aide à l’orientation professionnelle, aux informations sociales et enfin aux campagnes de développement dans les secteurs où les organisations ne sont pas présentes.

    Un système de chèque syndical sera développé par les entreprises.

    OBJECTIF Déployer une offre de services pour les salariés comme pour les exclus du marché du travail

    Le faible taux de syndicalisation en France reste en partie lié à

    l’absence de services effectifs proposés aux adhérents. Il porte

    préjudice à la qualité du dialogue social et à la défense des salariés

    les plus fragiles : ceux des petites et moyennes entreprises, ceux

    qui sont à la recherche d’un emploi, ceux qui sont en situation

    d’exclusion professionnelle.

    Les syndicats doivent offrir une assistance à ces catégories les

    plus en difficulté, en veillant notamment à leur requalification

    professionnelle et à l’adaptation de leur formation aux emplois

    disponibles ou prévisibles.

    _1 Promouvoir l’offre de services des syndicats en vue d’accroître

    leur audience.

    La gamme de services envisageables touche plusieurs domaines

    de la vie économique et sociale :

    – information et conseil sur les relations professionnelles collectives

    (contenu des conventions collectives) et individuelles

    (mutation, augmentation salariale) ;

    – protection juridique en cas de litige avec l’employeur ;

    – aide et assistance à la réorientation professionnelle comme en

    Suède ;

    – participation aux actions de requalification ou de mise à

    niveau ;

    – réflexions prospectives sur les emplois de demain.

    La contractualisation de l’exercice des services d’intérêt général qui seront délégués aux partenaires sociaux permettra à l’État d’assurer une meilleure efficience des fonds qu’il leur distribue, en mettant en place des processus de contrôle de qualité du service rendu.

    Le renforcement du rôle et de la visibilité des syndicats dans la vie de l’entreprise comme dans les situations d’exclusion du marché du travail rendra plus attractive l’adhésion et permettra de mieux légitimerl’action syndicale.

    Les nouvelles missions de syndicats favoriseront également la diversification des adhérents, comme cela a pu être le cas en Italie, en Suède ou en Belgique. Une telle diversification permettra une meilleure prise en compte des intérêts de ces catégories(retraités, chômeurs, exclus du marché du travail). À terme, le dualisme du marché du travail en sera atténué.

    2 Faire de la négociation collective le moyen privilégié de la

    transformation du droit du travail et de la maîtrise des évolutions socio-économiques des entreprises.

    La loi du 31 janvier 2007 sur la modernisation du dialogue social

    (dite loi « Larcher »), qui s’inspire du rapport Chertier, prévoit que

    tout projet de réforme portant sur le dialogue social, les relations

    individuelles et collectives de travail, l’emploi et la formation professionnelle,doit faire sauf urgence avérée l’objet d’une concertation préalable avec les partenaires sociaux afin de leur permettre de choisir éventuellement la voie de la négociation.

    Plusieurs améliorations doivent compléter ce dispositif :

    – tout projet de loi relatif au droit du travail doit être soumis à

    une évaluation préalable des dispositifs existants et à une

    étude d’impact interministérielle contre-expertisée, présentée

    aux partenaires sociaux, puis au Parlement ;

    – toute loi sociale doit faire l’objet d’une évaluation au bout d’une

    période à déterminer (3 ou 5 ans), afin d’en dresser le bilan coût-efficacité.

    _ 3 Organiser le principe majoritaire pour la validation des accords.

    Le principe majoritaire s’est progressivement développé mais il demeure pour l’instant largement théorique. Il convient donc de le renforcer.

    Pour qu’un accord soit valide, il doit être signé par une ou plusieurs organisations syndicales représentant la majorité des salariés couverts par l’accord.

    En cas de signature par des organisations non majoritaires, les signataires devront faire valider l’accord par un référendum auprès des salariés. Si le résultat de la consultation exprime un résultat majoritaire, l’accord sera considéré comme valide. En cas de résultat minoritaire, l’accord ne sera pas validé.

    Est ce le fait du hasard si les négociations entre parrtenares sociaux viennent justement  de s'ouvrir sur ces mêmes orientations?

    Alors qui de Nicolas SARKOSY ou d'Attali est réellement à l'origine  des propositions couchées dans l'accord?

    Qui roule pour qui?

    Lecture:  on pourra se rapporter avec profit aux documents versés au dossier de la conférence pour le renouveau du dialogue social:

  • Attali trés proche de Sarkosy sur l'Ecole

    conférence pour le renouveau du dialogue social

     

    AGAMEMNON

  • A consommer avec modération

     

    RAPPORT COMMISSION ATTALI   version intégrale

    jeudi 24 janvier 2008

    ATTALI : GAUCHE- DROITE CONSORTS POUR ASSURER LA VICTOIRE DU SOCIAL-LIBERALISME?

     

    La commission ATTALI a remis hier ses 316 propositions au Président de la République.

    Elles sont présentées comme « un tout » devant être appliqué intégralement « ‘tambour battant ».Elles sont donc, pour les confirmer, accompagnées d’un planning de mise en place.

    Fait sans précédent le rapport établi sur une demande publique n’est pas accessible directement au public.

    Les droits protégés de diffusion ont été en effet confiés à un éditeur privé. Celui ci vient, sans tarder, de mettre en justice un grand hebdomadaire pour avoir osé diffusé le rapport en ligne sur Internet.

    Le rapport apparaît comme un brûlot d’inspiration sociale-libérale.

    Il semble donc que sa discussion et la préparation de ses suites publiques entendait être orchestrée sous le manteau et être limités aux cénacle du SARKOSYSME et des proches des pouvoirs dirigeants.

    D’ores et déjà, des députés de la formation politique du Président s’en sont offusqués  en dénonçant un processus qui aurait tendance à les transformer en « godillots » de la Présidence.

    On peut aussi se demander qui, d’ATTALI ou de Nicolas  SARKOSY est réellement à l’origine des propositions émises, d’autant plus que certaines ont déjà fait l’objet d’applications, telle par exemple celle sur la possibilité de rompre à l’amiable le contrat de travail ou celle sur les « internats Educatifs ».

    Nous sommes et nous restons dans le médiatique et la politique spectacle !

    La demande de la commission ATTALI

    « Conduire la réforme tambour battant

    Avant de se lancer dans l’action, il ne faut pas que la main

    tremble. Le pouvoir politique sait que les Français veulent la

    réforme, qu’ils croient en la réforme si elle est socialement juste

    et économiquement efficace, et qu’ils attendent qu’elle soit

    conduite tambour battant.

    Elle ne peut aboutir que si le président de la République et le

    Premier ministre approuvent pleinement les conclusions de ce

    rapport, le soutiennent publiquement, dès maintenant, personnellement et durablement, en fixant à chaque ministre des

    missions précises.

    L’essentiel de ces réformes devra donc être engagé, selon

    le calendrier proposé à la fin de ce rapport, entre avril 2008 et

    juin 2009. Elles devront ensuite être poursuivies avec ténacité,

    pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités. ».

     

    Premiers chantiers examinés par POINT DE VUE

     

    ENSEIGNEMENT

    Soulignant la dépense par élève dans le second degré ,8810€, en croissance de 60% depuis 1980(faible !),le rapport relève des résultats « décevants », et parmi eux le score de 17 % des jeunes qui quittent l’enseignement sans avoir ni Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), ni Brevet d’études professionnelles(BEP), ni baccalauréat.

    Il juge que

    « Le temps est venu de modifier les modes d’éducation, d’orientationet de promotion au sein de la société ».

    Il estime que « La préoccupation du résultat (qui n’est autre que la réussite de tous les élèves) doitaujourd’hui primer sur la simple exigence de moyens »et que «  La France peut faire beaucoup mieux avec les mêmes moyens ».

    Il suggère d’alléger les rythmes scolaires : « grandes vacances moins longues, journées plus courtes et plus légères ».

    Il propose notamment :

    1 De repenser le socle commun des connaissances pour y ajouter le

    travail en groupe, l’anglais, l’informatique et l’économie

     

    _ 2D’accorder plus d’autonomie aux établissements primaires et secondaires en les autorisant à recruter leurs enseignants dans »une liste de recrutement national ».

    3 D’ Évaluer les professeurs sur leur capacité à faire progresser tous les élèvesI

    « Elle doit aussi reposer sur une évaluation de leur pédagogie

    par leurs élèves, sur leur capacité à faire progresser chacun et

    sur la prise en compte des résultats scolaires ultérieurs ».

    4 De permettre aux parents de choisir librement le lieu de scolarisationde leurs enfants. « Il faut donc permettre, dans un premier temps, unibre choix total de l’établissement par les parents et les élèves, quipourront tenir compte de l’évaluation publique des établissements ».

    Attali y ajoute le scandaleux Chèque -Education, fer de lance du libéralisme et du démantèlement de l’école publique :

    « Des « droits à l’école » seront attribués à chaque enfant et utilisables dans toutes les écoles : ce dispositif permettra d’établir une véritable liberté de choix, pour que chacun puisse bénéficier dans son voisinage d’écoles publiques et privées conventionnées. En pratique, l’Étataffectera aux parents une somme d’argent par élève. Chaque parentpourra l’utiliser dans un établissement public ou privé de son choix.

    Le conventionnement des écoles privées devra être très strict sur la nature des enseignements et le respect des valeurs de la République.

    Les parents pourront ainsi bénéficier d’une totale liberté de choix de l’établissement et profiteront de ce financement quel que soit leur choix ».

    5De refonder l’information sur l’orientation sur les carrières et

    prendre davantage en compte les aptitudes non académiques.

    6_De développer les stages en entreprises(collège).

    7De mettre en place au collège un service civique hebdomadaire.

    « Il convient donc d’éveiller les élèves au travail associatif à travers la mise en place au collège d’« après-midi de service civique ». Ces

    demi-journées prévoiront par exemple des activités de soutien aux

    personnes âgées isolées, aux handicapés ou à d’autres personnes en

    difficulté ; de tutorat à l’égard des plus jeunes, ou encore la participation à l’entretien des forêts, à la réhabilitation des vieux logements.

    L’ensemble de ce qui précède suppose un allègement substantiel

    de la pression exercée par les services déconcentrés de l’Éducation

    nationale pour faire respecter les programmes actuels et les

    cursus. Cela suppose aussi qu’une plus grande autonomie soit

    laissée aux directeurs d’établissement pour l’organisation des

    emplois du temps et pour la mise en place de telles initiatives. ».

    Apprentissage :

    1Étendre le modèle de l’alternance à tous les niveaux de formation.

    « Les formations en alternance, qui procèdent de l’apprentissage,

    représentent environ le quart de la dépense de la nation consacrée

    à la formation continue et à l’apprentissage…..

    Il faut les étendre à tous les niveaux de formation pour

    mieux adapter formation et emploi. ».

    2 _ Inciter les partenaires sociaux à revaloriser la rémunération des

    apprentis (qui varie actuellement de 25 % du Smic pour les 16-17

    ans à 78 % pour les apprentis de 3e année âgés de plus de 20 ans).

    3 Relever d’ici 2012 la part de la taxe d’apprentissage effectivement

    réservée à la formation par alternance, de 52 % à 70 %,

    tout en incitant les structures d’enseignement professionnel à

    rechercher d’autres sources de financement.

    4_ Poursuivre la rationalisation de la collecte de la taxe d’apprentissage,

    éclatée entre 140 Organismes collecteurs de la taxe

    d’apprentissage (les OCTA) en moins de 20 organismes, ainsi

    que cela a été amorcé avec succès pour les organismes collecteurs

    des financements de la formation continue (les OPCA).

    5 Échanger les bonnes pratiques entre entreprises, par exemple

    les stages professionnalisants encadrés par un tuteur et devant

    déboucher sur un contrat à durée indéterminée » ;

    6_ Mettre en place des écoles de la deuxième chance, notamment par

    la méthode du e-learning et par la mobilisation de tuteurs recrutés

    parmi les seniors ou jeunes retraités.

    Nicolas SARKOSY à déjà donné dans la presse son accord aux propositions notamment sur l’école e ses reserves sur deux dossirs non évoqués ici.(suppression des départements et principe legislatif de précaution ;

    Tout donne à penser que la plupart des propositions ci dessus seront retenues ;

    Elles heurtent de plein fouet les mandats et analyses du SNETAA ;

    Mais ,après la signature du protocole sur le bac pro parla direction du SNETAA, on peut s’interroger su les tentations qui pourraient être les siennes vers de nouvelles aventures, si n’est  vers de nouveaux errements.

    Pour comprendre l’actualité:

    Contre -expertise au rapport ATTALI

    Rapport Attali. Sarkozy adhère à l’essentiel

    Le PS évite de condamner

    Plus un problème pour la droite que pour la gauche

    ROYAL.Le rapport ATTALI a  le mérite d 'être là

    HOLLANDE Préoccupé

    Le piège du rapport ATTALI

    Le parlement a son mot à dire!

    mardi 22 janvier 2008

    Brève emploi dernière

    Interview De M. XAVIER DARCOS par Le MONDE Fr 2201 2008

    L'extension des heures supplémentaires est-elle un moyen de diminuer le nombre de fonctionnaires dans l'enseignement ?

    Bien entendu, il faut diminuer le nombre de fonctionnaires, et donc la fonction publique éducative doit y prendre sa part, comme elle l'a fait. Nous ne ferons pas un recrutement pour deux départs sans que l'éducation nationale y contribue. Les heures supplémentaires, c'est une manière moderne de travailler qui donne beaucoup de souplesse au système et que les professeurs prennent massivement, au point que nous avons été obligés de rajouter des crédits pour finir l'année.

     

    agamemnon

    grève fonction publique: Des miettes pour désamorcer l' action et préparer la déstabilisation statutaire

    LU sur MARIANNE 2   22 01 2008

    "Nous sommes d'accord pour augmenter le point d'indice (base de calcul des traitements), il a été augmenté en 2007, il sera augmenté en 2008, nous allons en discuter (avec les organisations syndicales) dans les semaines qui suivent cette grève et nous annoncerons des mesures générales", a indiqué M. Woerth.
    Le ministre a notamment répété sa volonté de mettre en place un mécanisme individuel de garantie du pouvoir d'achat prenant en compte d'autres critères comme l'ancienneté.
    Il a également rappelé que les heures supplémentaires dans la Fonction publique avaient été "revalorisées à 125%" et évoqué "l'apurement de toutes les heures impayées", ainsi que le "rachat du stock des comptes épargne-temps".
    Concernant le statut de la fonction publique, "nous appellerons avant l'été, avec André Santini (secrétaire d'Etat à la Fonction publique ndlr) à une rencontre avec les organisations syndicales pour qu'on discute de l'évolution du statut" qui "n'est pas définitivement gravé dans le marbre", a-t-il souligné.
    De son côté, M. Santini a annoncé vouloir "prochainement" mettre "en place les leviers destinés à favoriser la mobilité des fonctionnaires".
    Il a aussi rappelé qu'une "réforme d'ensemble de la fonction publique" serait engagée "dès le printemps" sur la base d'un livre blanc réalisé à la suite d'une consultation nationale ouverte au mois d'octobre"

    Agamemnon

    Faut-il vraiment "redéfinir un discours moderne sur la laîcité" ,revisiter la loi de 1905 et la constitution française?

    Déclaration universelle sur la laïcité au XXIe siècle

    clip_image001 Quelques commentaires relatifs à la Déclaration

    A l'issue du colloque organisé du 15 au 17 décembre 2005 par le Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité (CIERL) de Bruxelles, plusieurs universitaires, parmi lesquels Jean Baubérot, professeur à l'Ecole pratique des hautes études (Paris), Roberto Blancarte, du Collegio de Mexico, et Micheline Milot, de Université du Québec à Montréal, ont rendu publique une Déclaration universelle sur la laïcité au XXIe siècle.

    Les auteurs de cette déclaration, présentée à l'occasion du centenaire de la loi française séparant l'Eglise et l'Etat, ont choisi de redéfinir un discours moderne sur la laïcité, ancré dans son siècle, et auquel peuvent se rattacher des hommes et des femmes mus, sinon par les mêmes convictions ou confessions, du moins par une volonté de vivre ensemble dans le respect de certaines valeurs communes.

    "Nous espérons à la fois promouvoir une certaine idée de la laïcité, critique, en cette année du centenaire de la séparation (française) des Eglises et de l'Etat, avec toute conception de la laïcité "exception française". Nous voulons aussi promouvoir un dialogue, un débat international sur la laïcité".

                         LA DECLARATION

    PREAMBULE

    Considérant les diversités religieuse et morale croissantes, au sein des sociétés actuelles, et les défis que rencontrent les Etats modernes pour favoriser le "vivre-ensemble" harmonieux, Considérant également la nécessité de respecter la pluralité des convictions religieuses, athées, agnostiques, philosophiques, et l'obligation de favoriser, par divers moyens, la délibération démocratique pacifique; considérant enfin que la sensibilité croissante des individus et des peuples aux libertés et aux droits fondamentaux invite les Etats à veiller à l'équilibre entre les principes essentiels qui favorisent le respect de la diversité et l'intégration de tous les citoyens à la sphère publique,
    Nous, universitaires et citoyens de différents pays, proposons à la réflexion de chacun et au débat public, la déclaration suivante :

    PRINCIPES FONDAMENTAUX

    Article 1. Tous les êtres humains ont droit au respect de leur liberté de conscience et de sa pratique individuelle et collective. Ce respect implique la liberté d'adhérer à une religion ou à des convictions philosophiques (notamment l'athéisme et l'agnosticisme), la reconnaissance de l'autonomie de la conscience individuelle, de la liberté personnelle des êtres humains des deux sexes et leur libre choix en matière de religion et de conviction. Il implique également le respect par l'Etat, dans les limites d'un ordre public démocratique et du respect des droits fondamentaux, de l'autonomie des religions et des convictions philosophiques.

    Article 2. Pour que les Etats soient en mesure d'assurer un traitement égal des êtres humains et des différentes religions et convictions (dans les limites indiquées), l'ordre politique doit être libre d'élaborer des normes collectives sans qu'une religion ou conviction particulière domine le pouvoir et les institutions publiques. L'autonomie de l'Etat implique donc la dissociation de la loi civile et des normes religieuses ou philosophiques particulières. Les religions et les groupes de convictions peuvent librement participer aux débats de la société civile. En revanche, ils ne doivent en aucune façon, surplomber cette société et lui imposer a priori des doctrines ou des comportements.

    Article 3. L'égalité n'est pas seulement formelle, elle doit se traduire dans la pratique politique par une vigilance constante pour qu'aucune discrimination ne soit exercée contre des êtres humains, dans l'exercice de leurs droits, en particulier de leurs droits de citoyens, quelle que soit leur appartenance ou leur non-appartenance à une religion ou à une philosophie. Pour que soit respectée la liberté d'appartenance (ou de non-appartenance) de chacun, des accommodements raisonnables peuvent s'avérer nécessaires entre les traditions nationales issues de groupes majoritaires et des groupes minoritaires.clip_image002

    La laïcité comme principe fondamental des Etats de droit

    Article 4. Nous définissons la laïcité comme l'harmonisation, dans diverses conjonctures socio-historiques et géopolitiques, des trois principes déjà indiqués : respect de la liberté de conscience et de sa pratique individuelle et collective; autonomie du politique et de la société civile à l'égard des normes religieuses et philosophiques particulières; non-discrimination directe ou indirecte envers des êtres humains.

    Article 5. En effet, un processus de laïcisation émerge quand l'Etat ne se trouve plus légitimé par une religion ou une famille de pensée particulière et quand l'ensemble des citoyens peuvent délibérer pacifiquement, en égalité de droits et de dignité, pour exercer leur souveraineté dans l'exercice du pouvoir politique. En respectant les principes indiqués, ce processus s'effectue en lien étroit avec la formation de tout Etat moderne qui entend assurer les droits fondamentaux de chaque citoyen. Des éléments de laïcité apparaissent donc nécessairement dans toute société qui veut harmoniser des rapports sociaux marqués par des intérêts et des conceptions morales ou religieuses plurielles.

    Article 6. La laïcité, ainsi conçue, constitue un élément clef de la vie démocratique. Elle imprègne inéluctablement le politique et le juridique, accompagnant en cela l'avancée de la démocratie, la reconnaissance des droits fondamentaux et l'acceptation sociale et politique du pluralisme.

    Article 7. La laïcité n'est donc l'apanage d'aucune culture, d'aucune nation, d'aucun continent. Elle peut exister dans des conjonctures où le terme n'a pas été traditionnellement utilisé. Des processus de laïcisation ont eu lieu, ou peuvent avoir lieu, dans diverses cultures et civilisation, sans être forcément dénommés comme tels.

    Des débats de la laïcité

    Article 8. L'organisation publique du calendrier, les cérémonies officielles d'enterrement, l'existence de sanctuaires civiques liés à des formes de religion civile et, d'une manière générale, l'équilibre entre ce qui est issu de l'héritage historique et ce qui est accordé au pluralisme actuel en matière de religion et de conviction dans une société donnée, ne peuvent être considérés comme réglés de façon immuable et rejetés dans l'impensé. Cela constitue, au contraire, l'enjeu d'un débat laïque, pacifique et démocratique.

    Article 9. Le respect concret de la liberté de conscience, l'autonomie du politique et de la société à l'égard de normes particulières, la non-discrimination, doivent s'appliquer aux nécessaires débats concernant les rapports du corps à la sexualité, à la maladie et à la mort, à l'émancipation des femmes, aux questions de l'éducation des enfants, aux mariages mixtes, à la condition des adeptes de minorités religieuses ou non religieuses, des incroyants et de ceux qui critiquent la religion.clip_image002[1]

    Article 10. L'équilibre entre les trois principes constitutifs de la laïcité constitue également un fil directeur pour les débats démocratiques sur le libre exercice du culte, la liberté d'expression, de manifestation des convictions religieuses et philosophiques, le prosélytisme et ses limites par respect de l'autre, les interférences et les distinctions nécessaires entre les divers domaines de la vie sociale, les obligations et les accommodements raisonnables dans la vie scolaire ou professionnelle.

    Article 11. Les débats sur ces différentes questions mettent en jeu la représentation de l'identité nationale, les règles de santé publique, les conflits possibles entre la loi civile, les représentations morales particulières et la liberté de choix individuel, le principe de compatibilité des libertés. Dans aucun pays ni aucune société il n'existe de laïcité absolue; pour autant les diverses réponses apportées ne sont nullement équivalentes en matière de laïcité.

    La laïcité et les défis du XXIe siècle

    Article 12. En effet, la représentation des droits fondamentaux a beaucoup évolué depuis les premières proclamations des droits (à la fin du XVIIIe siècle). La signification concrète de l'égale dignité des êtres humains et de l'égalité des droits est en jeu dans les réponses données. Or le cadre étatique de la laïcité fait face aujourd'hui aux problèmes des statuts spécifiques et du droit commun, des divergences entre la loi civile et certaines normes religieuses et de conviction, de la compatibilité entre les droits des parents et ce que les conventions internationales considèrent comme les droits de l'enfant, ainsi que du droit au blasphème.

    Article 13. Par ailleurs, dans différents pays démocratiques, le processus historique de laïcisation semble être arrivé, pour de nombreux citoyens, à une spécificité nationale dont la remise en cause suscite des craintes. Et plus le processus de laïcisation a été long et conflictuel, plus la peur du changement peut se manifester. Mais de profondes mutations sociales s'effectuent et la laïcité ne saurait être rigide ou immobile. Il faut donc éviter crispations et phobies, pour savoir trouver des réponses nouvelles aux défis nouveaux.

    Article 14. Là où ils ont eu lieu, les processus de laïcisation ont correspondu historiquement à un temps où les grandes traditions religieuses constituaient des systèmes d'emprise sociale. La réussite de ces processus a engendré une certaine individualisation du religieux et du convictionnel, qui devient alors une dimension de la liberté de choix personnel. Contrairement à ce qui est craint dans certaines sociétés, la laïcité ne signifie pas l'abolition de la religion mais la liberté de choix en matière de religion. Cela implique aujourd'hui encore, là où cela est nécessaire, de déconnecter le religieux des évidences sociales et de toute imposition politique. Mais qui dit liberté de choix dit également libre possibilité d'une authenticité religieuse ou convictionnelle.clip_image002[2]

    Article 15. Religions et convictions philosophiques constituent alors socialement des lieux de ressources culturelles. La laïcité du XXIe siècle doit permettre d'articuler diversité culturelle et unité du lien politique et social, tout comme les laïcités historiques ont dû apprendre à concilier les diversités religieuses avec l'unité de ce lien. C'est à partir de ce contexte global qu'il faut analyser l'émergence de nouvelles formes de religiosités, qu'il s'agisse de bricolages entre traditions religieuses, de mélanges de religieux et de non-religieux, de nouvelles expressions religieuses, mais aussi de formes diverses de radicalismes religieux. C'est également dans le contexte de l'individualisation qu'il faut comprendre pourquoi il est difficile de réduire le religieux au seul exercice du culte et pourquoi la laïcité comme cadre général d'un vivre-ensemble harmonieux est plus que jamais souhaitable.

    Article 16. La croyance que le progrès scientifique et technique pouvait engendrer du progrès moral et social se trouve, aujourd'hui, en déclin; cela contribue à rendre l'avenir incertain, la projection dans cet avenir plus difficile, les débats politiques et sociaux moins lisibles. Après les illusions du progrès, on risque de privilégier unilatéralement les racines. Cette situation nous incite à faire preuve de créativité, dans le cadre de la laïcité, pour inventer de nouvelles formes du lien politique et social capables d'assumer cette nouvelle conjoncture, de trouver de nouveaux rapports à l'histoire que nous construisons ensemble.

    Article 17. Les différents processus de laïcisation ont correspondu aux différents développements des Etats. Les laïcités ont pris, d'ailleurs, des formes diverses suivant que l'Etat se montrait centralisateur ou fédéral. La construction de grands ensembles supra-étatiques et le relatif mais réel détachement du juridique par rapport à l'étatique créent une nouvelle donne. L'Etat, cependant, se trouve peut-être plus dans une phase de mutation que de véritable déclin. Tendanciellement, il agit moins dans la sphère du marché et perd, au moins partiellement, le rôle d'Etat-providence qu'il a plus ou moins revêtu dans beaucoup de pays. En revanche, il intervient dans des sphères jusqu'alors considérées comme privées, voire intimes, et répond peut-être encore plus que par le passé à des demandes sécuritaires, dont certaines peuvent menacer les libertés. Il nous faut donc inventer de nouveaux liens entre la laïcité et la justice sociale, la garantie et l'amplification des libertés individuelles et collectives.

    Article 18. Tout en veillant à ce que la laïcité ne prenne elle-même, dans ce nouveau contexte, des aspects de religion civile où elle se sacraliserait plus ou moins, l'apprentissage des principes inhérents à la laïcité peut contribuer à une culture de paix civile. Ceci exige que la laïcité ne soit pas conçue comme une idéologie anticléricale ou intangible. C'est une conception laïque, dynamique et inventive qui donnera une réponse démocratique aux principaux défis du XXIe siècle. Cela lui permettra d'apparaître réellement comme un principe fondamental du vivre-ensemble dans des contextes où la pluralité des conceptions du monde ne doit pas apparaître comme une menace mais plutôt comme une véritable richesse.

    LISTE DES UNIVERSITAIRES SIGNATAIRES. Liste établie le 1er décembre 2005 comportant 212 noms d'universitaires provenant de 29 pays (Allemagne, Argentine, Belgique, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Cuba, Equateur, Espagne, France, Italie, Japon, Maroc, Mexique, Nicaragua, Norvège, Pérou, Porto Rico, République dominicaine, Royaume-Uni, Russie, Suisse, Tunisie, Turquie, Uruguay, Etats-Unis, Vietnam).clip_image002[3]

    ABELMALEK Aït, Université Rennes-II, France / ACOSTA Olga, université de Rosario, Colombie / AGADJANIAN Alex, Université d'Etat de Russie, Russie / AGUILAR Andres, Université de Medellin, Colombie / ALVERES Mario, université de Medellin, Colombie / AMIR MOEZZI Mohammad Ali, Ecole pratique des hautes études, France / AMIROU Rachid, université de Perpignan, France / ANDRADE Suzana, université San Francisco de Quito, Equateur / ANDRE Valérie, FNRS, Belgique / ANZOLA Marcela, université de Rosario, Colombie / ARTEAGA GARCIA Arnulfo, UNAM, Mexique / ATORTHUA Clara, université de Medellin, Colombie / AUBERT Marcel, université de Laval, Canada / AUGUSTIN Jean-Pierre, université Bordeaux-III, France / BALAS Marie, Ecole des hautes études en sciences sociales, CEIFR, France / BARRALES GUZNAM Katerin, FLASCO, Chili / BASTIAN Jean-Pierre, université Marc-Bloch, France / BAUBEROT Jean, Ecole pratique des hautes études, GSRL, France / BELALCAZAR Alaxandra, université Juan-Carlos, Colombie / BEN SLAMA Raja, Université de Mannouba, Tunisie / BENNETT-MOUSLI Béatrice, université de Californie du Sud, Etats-Unis / BERENSON Edward, université de New York, USA / BLANCARTE Roberto, El Colegio de Mexico, Mexique / BERTOSSI Christophe, IFRI, CNRS, France / BIRMAN Patricia, université de Rio de Janeiro, Brésil / BOBE Bernard, Ecole supérieure de chimie, France / BOCANUMENT Mauricio, université de Medellin, Colombie / BOGONO Milena, université Juan-Carlos, Italie / BOLLE DE BAL M, université de Bruxelles, Belgique / BOLOGNESI Pietro, IFED, Italie / BONNET Jean, université Paris-XII, EPHE, France / BOST Hubert, Ecole pratique des hautes études, France / BOTERO Andres, université de Medellin, Colombie / BOTERO John, université de Medellin, Colombie / BOTERO Luis, université de Medellin, Colombie / BOURDIN Bernard, Institut catholique de Lille, France / BOURDIN Jean-Claude, IESR, EPHE, France / BOURGEY André, Inalco, France / BOWEN John, université Washington, Etats-Unis / BOUTAN Pierre, IUFM de Montpellier, France / BOZZO Anna, université Rome-III, Italie / BROUWER Christian, université de Bruxelles, Belgique / BUENO LAZARO Isabel, université Iberoamerica, Mexique / BULHER Pierre, université de Zurich, Suisse / CARCHON BOUAZIZ Isabelle, Ecole pratique des hautes études, France / CARDACI Dora, UAM, Mexique / CAREAGA PEREZ Gloria, UNAM, Mexique / CARNEIRO Sandra, université de Rio de Janeiro, Brésil / CASTILLO Reina, université Juan-Carlos, Mexique / CASTRO JOVER Adoracion, Université del Pays, San Sebastian, Espagne / CHABERT Michèle, Ecole pratique des hautes études, Inserm, France / CHALINE Jean, Biogeonsciences, CNRS, EPHE, France / CHELINI-PONT Blandine, université d'Aix-Marseille, France / CHRÉTIEN Jean-Pierre, CNRS, université Paris-I, France / CHRISTIANS Louis Léon, université de Louvain, BuUniversité de Rio de Janeiro, Brésil / CONTRERAS Lourdes, Institut technologique Intec, République dominicaine / CORSINA Nohemi, université Juan-Carlos, Italie / COSME MELLAREZ Carlos, Institut pour la promotion de la culture, Pérou / COUREL Marie-Françoise, Ecole pratique des hautes études, France DA / COSTA Nestor, Institut universitaire CLAEH, Uruguay / DANG NGHIEM Van, IRR, Institut national sciences sociales, Vietnam / DAPHY Eliane, Laboratoire d'anthropologie urbaine, CNRS, France / DAVID Eric, université de Bruxelles, Belgique / DANVERS Francis, université Lille-III, France / DELATTRE Joëlle, HALMA, CNRS, Université de Lille III, France / DIAS Castor, université Juan-Carlos, Espagne / DIDES Claudia, FLASCO, Chili / DIENI Eduardo, Université de Milan, Italie / DOMIANELLO Sarah, université de Messine, Italie / DONOSO Francisco, université de la Serena, Mexique / DONZELOT Jacques,clip_image002[4] université Pari- X, France DUBOIS Jean-Pierre, université Paris-XI, France / DUCOMTE Jean-Michel, Institut d'études politiques,Toulouse / DURAND Jean-Paul, Institut catholique de Paris, France / EHRARD Jean, université de Clermont-Ferrand, France / EHRARD Antoinette, université de Clermont-Ferrand, France / ESTIVALEZES Mireille, GSRL, CNRS-EPHE, France / ESTRADA Marco, El Colegio de Mexico, Mexique / FALABELLA Soledad, université Diego-Portales, Chili / FATH Sébastien, GSRL, CNRS-EPHE, France / FERNANDEZ LIESA Carlos, université Carlos-III, Espagne / FERRARI Alexandro, université de l'Insubria, Italie / FERRARI Silvio, université de Milan, Italie FLORES Carlos, université de Medellin, Colombie / FIORETA Nicola, université de Florence, Italie / FLUSIN Bernard, université Paris-IV, EPHE, France / FORAY Philippe, université de Saint-Etienne, France / FOREST Alain, université Paris-VII, France / FOUGERE Denis, CREST, CNRS-INSEE, France / GALLINAR Eugenio, université de Buenos Aires, Argentine / GARCIA FIGUEROA Gabriela, El Colegio de Sonora, Mexique / GEISSER Vincent, CNRS, France / GINGRAS François-Pierre, université d'Ottawa, Canada / GONZALEZ Felipe, Université interculturelle, Mexique / GUERRA Pedro, université Juan-Carlos, Espagne / GUILLERMO FIGUEROA Juan, El Colegio de Mexico, Mexique / GUTIERREZ David, Université nationale de Colombie, Colombie / GUNN Jeremy, université Emory, USA / HAARSCHER Guy, Université de Bruxelles, Belgique / HAMAYON Roberte, Ecole pratique des Hautes Etudes, GSRL, France / HAMUI Liz, UNAM, Mexique / HARGRAEVES Alex, université de Floride, Royaume Uni / HATTORI Hejdi, université de Reitaku, Japon / HASQUIN Hervé, université de Bruxelles, Belgique / HERNANDEZ MADRID Miguel, El Colegio de Michoacan, Mexique / HIVERT-MESSICA Yves, GSRL, CNRS-EPHE, France / INGERFLOM Claudio, Collège universitaire de Londres, CNRS, France / JDUEJELBEIN Elre, université Juan-Carlos, Allemagne / KAHN Pierre, IUFM de Caen, France / KASTORYANO Riva, université Harvard, France / KOUSSENS David, université du Québec à Montréal, France / LAFONT Jean-Marie, université de Delhi, France / LAGERWEY John, Ecole pratique des hautes études, Etats-Unis / LAHLOU Mehdi, Insea, Rabat, Maroc / LAMBERT Yves, CNRS, GSRL-EPHE, France / LE BOULLUEC Alain, Ecole pratique des hautes études, France / LECLERC-OLIVE Michèle, CNRS, France / LEITE Marcia, université de Rio de Janeiro, Brésil / LELIEVRE Claude, université Paris-V, France / LE RIDER Jacques, Ecole pratique des hautes études, France / LERNOUT Geert,université d'Anvers, Belgique / LIAUZU Claude, université Paris-VIII, France / LIBERA Alain de, université de Genève, EPHE, France / LORY Pierre, Ecole pratique des hautes études, France / LOEFFEL Laurence, IUFM d'Amiens, France / LONDONO Beatriz, université de Rosario, Colombie / LOPERA Monica, université Juan-Carlos, Colombie / LOSONCZY Anne-Marie, Ecole pratique des hautes études, France / LOZANO HERRERA Ruben, université Iberoamericana, Mexique /clip_image002[5] LÖWENTHAL Paul, université de Louvain, Belgique / LOZANO Harold, université Juan-Carlos, Colombie / LUC Jean-Noël, université Paris-IV, France / MACHADO Carly, université de Rio de Janeiro, Brésil / MAFRA Clara, université de Rio de Janeiro, Brésil / MAGNIN Paul, GSRL, CNRS-EPHE, France / MALLIMACI Fortunato, université de Buenos Aires, Argentine / MARCHAT Jean-François, université de Limoges, France / MARIN Gustavo, université de Medellin, Colombie / MARSILY Ghislain, Paris VI, EPHE, Académie des sciences, France / MARTIN Jean-Paul, université Lille-III, GSRL, CNRS-EPHE, France / MARTINEZ HASSAD Carlos, UNAM, Mexique / MENGET Patrick, Ecole pratique des hautes études, France / MERGAL Margarita, université de Puerto Rico, Porto Rico / MERINI Corinne, IUFM de Versailles, France / MERINO ROSAS Alejandro, UNMSM, Pérou / MERLE Gabriel, université Paris-I, France / MESLIN Michel, université Paris-IV, France / MILOT Micheline, université du Québec à Montréal, Canada / MIGUELEZ Roberto, Université de Ottawa, Canada / MINELLO MARTINI Nelson Jorge, El Colegio de Mexico, Mexique / MIURA Nobutaka, université Chûô (Tokyo), Japon / MOJICA Carlos, université de Medellin, Colombie / MOLINAS Andres, université de Medellin, Colombie / MOLINA Carlos, université de Medellin, Colombie / MONDRAGON Carlos, UNAM, Mexique / MONTENEGRO Sofia, CINCO, Nicaragua / MONTOYA Sol, université de Medellin, Colombie / MORELLI Anne, université de Bruxelles, Belgique / MOTTA Roberto, université de Récife, Brésil / NARVAEZ LORA Adriana, université Iberoamericana, Mexique / NAVARRO Marysa, Dartmouth College, Etats-Unis / NGUYEN Kim Hien, IRR, Institut national sciences sociales, Vietnam / NGUYEN Xuan, université Tôn Duc Thang, Vietnam / OKUYAMA Michiaki, université de Nazan, Japon / ONID Francesco, université de Florence, Italie / OZOUF Mona, CNRS, France / OUELLET Fernand, université de Sherbrooke, Canada / QUERVAL Sylvie, université Lille-III, France / PAROIS Claire, université Juan-Carlos, France / PELLEGRINI Macarena, université Juan-Carlos, Chili / PEREZ Ofelia, CIPS, Cuba / PERRIN Anne, GSRL, CNRS-EPHE, France / PIAULT Marc, CEA, CNRS, France / PIZARRO Rafael, université de Cordoba, Espagne / PLESNER Ingvill, université d'Oslo, Norvège / POZO Felipe, UNAM, Mexique / POULAT, Emile CNRS-EHESS, France / RANDAXHE Fabienne, université de Saint-Etienne, GSRL, France / RESTREPO Lina, université de Medellin, Colombie / RESTREPO Patricia, université de Medellin, Colombie / RINGLET Gabriel, université de Louvain, Belgique / RODRIGUEZ CHADOW Maria, INAH, Mexique / ROUSSELET Catherine, CERI, CNRS, France / RUDELLE Odile, CEVIPOF, Sciences-Po, France / SABROVSKY JAUNEAU Eduardo, université Diego-Portales, Chili / SALAZAR Octavio, université de Cordoba, Espagne / SAINT MARTIN Isabelle, Ecole pratique des hautes études, France / SAINZ MESCHWITZ Madela, CLADEM, Bolivie / SALAZAR Gloria, université Bolovariana, Chili / SANCHEZ Carlos, université de Rosario, Colombie / SANCHIS Amalia, université de Cordoba, Espagne / SCHREIBER Jean Philippe, université de Bruxelles, Belgique / SHABUROV Nicolay, université d'Etat de Russie, Russie / SIERRA Carolina, université de Medellin, Colombie / SUAREZ Hugo José, université de Guanajuato, Mexique / TARCHIANI Dottessa Francesca, université de Florence, Italie / TEDO Kiyonobu, université Lille-III, EPHE, Japon / TORRES GUTIERREZ Alejandro, université de Bavarra, Pampelune, Espagne / TOVAR MENDOZA Jesus, El Colegio de Veracruz, Mexique / WATANABE Hirohito, Université des langues étrangères de Tokyo, Japon / WILLAIME Jean-Paul, Ecole pratique des hautes études, GSRL, France / WIHOLD DE WENDEN Catherine, CERI, CNRS, France / YAGUE Carmen, université Juan-Carlos, Espagne / ZANNOTTI , université de Florence, Italie / ZINS Max-Jean, CERI, CNRS, France / ZORRILLA Rafael, université Juan-Carlos, Mexique / ZUBER Valentine, Ecole pratique des hautes études, GSRL, France.

    La Déclaration est diffusée en langues anglaise, arabe, espagnole, française et vietnamienne.

    12.2005.

     

    NDLR:Ce texte d' une grande qualité de réflexion ,publié sur les sites de la ligue et de l' Association internationale des Droits de l' Homme ne répond pas pleinement à mes analyses et à mes choix  personnels.

    Peut-être ou sans doute,  sont -ils trop marqués par une éthique de laïcité à la française qui n'a nul besoin d' être ouverte ou moderne pour être entendue, d' être bousculée pour assurer l' intégration et forger le creuset de nos valeurs nationales de liberté, d' égalité, et de fraternité, et dont la dimension positive établie  n' est pas à conquérir,  mais à valoriser et à respecter . 
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