samedi 17 février 2007

éclairage ou persiflage ?

De retour sur mon blog .. ;il faut bien porter de la considération aux événements qui s’invitent dans votre existence… ;je suis informé que le secrétaire général de notre syndicat transpirerait sur la rédaction de son rapport d’activité ! Sauf à considérer qu’on ne transpire pas lorsqu’on s’active intellectuellement de gaieté de cœur, qu’y aurait-il d’anormal à préparer un congrès dont la démocratie, bien qu’elle soit par choix de tendance unique, exige encore avant d’approuver ( sans toutefois pouvoir désapprouver) , la production d’un rapport d’activité national ? Mieux , transpirer démontre l’importance de l’effort, en l’occurrence ici cérébral. J’aurais personnellement tendance à trouver que c’est une bonne chose ! D’autant que ce n’est pas tous les jours que le secrétaire général transpire sous l’effort ! Attention! En déduire qu’il n’y a pas toujours effort pourrait relever du persiflage A moins qu’il ne s’agisse en fait d’un éclairage ! L’avantage de notre secrétaire général est d’avoir un secrétariat transformé en cabinet. Je lui suggère donc de refiler à ses collaborateurs le soin de transpirer, une fois n’est pas coutume, et de se borner à collationner leurs copies. Il faut bien que le concept et les propos sur les délégations aient un sens Il faut bien au secrétariat du SNETAA D'AUJOURD'HUI qu’il y ait pour lepremier d'entre eux le siège, l'arbitraire du pouvoir et les égards des édiles; ET celuici offre aux autres autres le devoir, la flatterie et les déboires ! De plus ils seront légitimement flattés de leur propre importance !! Pour faire bon poids, ,il y a en outre un réel avantage à une telle démarche! S’il y a en effet de la contestation dans l’air ,on peut s’en débarrasser ipso-facto au profit des préposés à la plume! N’est ce pas d’ailleurs ,ce que le secrétaire général sait parfaitement faire dans le fonctionnement ordinaire du syndicat au profit d’un BN réduit à l’enregistrement ? Mais il faut aller au delà de ces rapports de cour . Je ne vois que deux cas où un secrétaire général de notre organisation, quelque peu éclairé ,peut être appelé à transpirer sur son rapport d’activité . Le premier c’est lorsqu’il n’ a rien à dire et que pour surmonter le syndrome de la page blanche, il lui faut disserter sur l’infiniment petit du style de « la Culture des petits pois en Finlande » .Cet exercice n'est semble t-il pas hors de la portée de notre secrétaire général et ne saurait lui être redoutable. Le second c’est lorsqu’il y a trop plein et qu’il faut trier dans l’abondance, choisir les priorités , concentrer les écrits, comprimer les paginations….. J’entends d’ici les ricanements !… . Pour autant je peux témoigner que cela a existé Alors quelle est selon vous la vraie situation?. Votre raison balance t-elle entre éclairage et persiflage ?? ? Pour avoir mesuré, depuis le banc de touche que le cabinet m'a respectueusement assigné,le vide de l’activité syndicale nationale ,l’inertie de la réactivité de son duo de dirigeants de sommet, la platitude de l’orientation, l’absence de projet et de lucidité, et la dimension hypocrite et velléitaire des rapports humains internes imposés: Pour avoir mesuré dans un passé proche l’attitude et la passivité syndicale nationale pour assurer la défense militante d’une personne atteinte d’une maladie qui lorsqu’elle s’invite un jour se fait craindre toujours et m’avoir contraint à assurer personnellement sa défense ,hors syndicat ; mon jugement sur l’activité nationale est fait . Mais je dis à tous ,en même temps,QU'il est fort heureux qu’il existe encore dans notre organisation, tout particulièrement dans les académies, des militants et des responsables qui savent encore ce que syndicalisme, solidarité et enjeux collectifs signifient au quotidien d’une organisation comme le SNETAA . Ceux là savent ce qu’était l’auréole du SNETAA et s’inquiètent, en dépit de leurs efforts ,de la voir pâlir. Fort judicieusement, la mise à l’écart des adhérents et l’injonction de se taire qui leur est ainsi notifiée sur le rapport d’activité , planifiées par sa non mise au vote directéviteront au secrétaire général et à son cabinet d’avoir à affronter les affres du gong de l’arène démocratique. Dans une telle situation syndicale, mieux vaut en effet,pour un secrétaire général attaché à sa pérennité ,un vote en congrès encadré par un appareil syndical tenté par la nomenklatura et véritable « vox dei » à celui de la « vox populi » des adhérents ; A propos: savez vous quel a été le score à la ceaucescu ,démocratie unique choisie oblige, du vote d’orientation ? Le nombre de votants en consacre t’il l’assise populaire ou le marque t’elle de la confidentialité du boudoir? Alors, Eclairage ou persiflage ? En toute démocratie…. Bernard Pabot