dimanche 14 février 2010

POUR ÊTRE AU CLAIR

 

Il me revient par de grandes oreilles que des rumeurs, empruntés à des caniveaux de verbiage et subtilement utilisées pour l’odeur qu’elles répandent, circulent dans les couloirs de mon syndicat de cœur, le SNETAA, et m’attribuent sans frais de noirs calculs et de sordides manipulations.

Je serais dit-on terrorisé par l’action en moralité publique de M PIAU contre la nomenklatura syndicale au point d’être conduit à me jeter dans la collaboration de classe et à me faire le mouchard de service auprès du secrétaire général des informations qui me parviendraient.

Ce serait la raison et la preuve du ralentissement de mes écrits et de la réserve entretenue sur ce blog !

Le discrédit recherché n’a d’égal que la dimension pernicieuse des propos.

Certes, toutes les fois qu’il tonne, dit le dicton, la foudre ne tombe pas !

Mais tout de même, honni soit à qui le mal profite, et il n’est nul besoin de chercher très loin pour en avoir une idée précise.

Chacun sait, et il en est de notoriété publique, qu’après un long combat gagné contre une direction velléitaire, j’ai considéré que le syndicalisme d’accompagnement gouvernemental de la direction du SNETAA trahissait et dénaturait les valeurs du syndicalisme, et couvrait d’opprobre son héritage historique.

J’ai choisi de rompre pour ne pas avoir à cautionner des attitudes syndicales, des intérêts et des pratiques sans rapport avec les intérêts et les choix des adhérents et en totale opposition avec mes valeurs syndicales.

Il faut être frappé d’une cécité absolue ou volontaire pour ne pas voir la clarté de la ligne de mes écrits depuis plusieurs années.

J’y appelais de mes vœux une réaction des adhérents et des responsables pour redresser un syndicalisme déviant, pour louer la recherche d’idée et l’action contre l’effondrement de toute pensée syndicale et pour dénoncer la fainéantise de l’oligarchie.

Par défaut, ma plume était au service d’un combat contre une nomenklatura qui, aux frais des adhérents se sert du syndicalisme au lieu de le servir.

Aujourd’hui elle a moins de raison de côtoyer l’encrier dés lors qu’un mouvement collectif de redressement des valeurs et de l’éthique du syndical est engagé , avec les difficultés que lui réserve une absence totale de scrupules de l’appareil syndical sur le respect de la démocratie et des règles statutaires qui restaient jusqu'à présent dans l’organisation les seules valeurs communes pour traverser les tempêtes internes.

Leur mouvement est au contact des adhérents, plus engagé, plus audible, et parfaitement respectueux des choix historiques des adhérents du SNETA ;

Et en conséquence de ceux que j’ai porté 40ans comme adhérent et prés de trente ans comme responsable.

Le blanchiment des cheveux n’en a pas ni altéré ni affaibli le sens.

Mon combat personnel s’y retrouve et j’ai annoncé que je les soutenais sans réserve.

Je ne suis pas une girouette de la pensée syndicale et je ne peux donc que leur confirmer mon soutien discret.

Je n’ai aucune intention d’aller leur faucher l’herbe sous les pieds.

L’épitaphe, dit-on est la dernière des vanités.

Je n’en sollicite aucune !