PETITS ET GRANDES PHRASES PRESIDENTIELLES POUR LA FONCTION PUBLIQUE au détour d’extraits de presse
/ Cormeilles-en-Parisis (6 mars 2007)
« On ne refera pas l’État sans les fonctionnaires. A fortiori contre eux. Je veux le redire : je n’aime pas la façon dont on parle des fonctionnaires dans notre pays. » « Au fonctionnaire qui subit depuis des années l’érosion de son pouvoir d’achat, je dis ma volonté qu’il y ait moins de fonctionnaires mais qu’ils soient mieux payés et mieux considérés. »
Ø Émission « À vous de juger » sur France 2 (8 mars 2007). -
« Je suis le seul candidat à avoir dit : il y a 450 000 fonctionnaires qui partent à la retraite d’ici à 2012, il faut qu’on en remplace un sur deux. (...) » « On ne peut pas continuer à embaucher sans cesse plus, alors qu’entre-temps, il y a eu l’Europe, la décentralisation, l’informatique, l’Internet, les nouvelles techniques de communication (...) » « Comme il y a beaucoup de fonctionnaires, ils sont mal payés, mal considérés, mal respectés. Je veux donc qu’on économise en remplaçant un fonctionnaire sur deux et que la moitié des gains de productivité, on les rende aux fonctionnaires sous forme d’augmentation de leur pouvoir d’achat. » >
Ø Discours à l’Institut régional de l’administration de Nantes, le 18 septembre 2007. - « Je veux refonder une fonction publique où les fonctionnaires n’auront pas le sentiment d’être réduits à l’impuissance, parce qu’ils ne savent pas toujours ce que l’on attend d’eux, parce qu’ils ont trop souvent le sentiment d’être mal aimés, mal considérés, parce qu’ils servent un État qui fonctionne mal, qui ne répond pas à ce que nos concitoyens sont en droit d’en attendre. » « Dans mon esprit, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux ne peut être que la conséquence de la redéfinition des missions et du changement de méthode et d’organisation. » « Je suis favorable à ce que l’on ouvre à tous les fonctionnaires la possibilité de quitter la Fonction publique contre un pécule comme on l’a fait dans le passé dans certains secteurs de l’État pour en accélérer la transformation. » « Ainsi le fonctionnaire aurait droit, à l’intérieur du service public ou à l’extérieur, à une seconde carrière. »
Ø « Le chef de l’Etat s’est fixé pour objectif de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Dans un passage de son discours écrit qu’il n’a finalement pas prononcé, il devait évoquer à Lille l’idée de ramener le niveau des effectifs « à ceux de 1992 ». »
Ø « Pour y répondre, le président a rappelé sa volonté de reverser aux fonctionnaires la moitié des gains de productivité réalisés grâce à la baisse des effectifs: ce partage constitue « la seule façon de pouvoir revaloriser les traitements ».
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Ø LILLE 11 janvier 2008•
« Ceux qui plaident pour des effectifs sans cesse plus nombreux ne seront pas ceux qui amélioreront le pouvoir d’achat, les conditions de rémunération, le statut », a-t-il déclaré lors d’un discours retransmis dans toutes les préfectures de France."
« J’assume pleinement l’objectif qu’il faut mieux payer les fonctionnaires mais ne pas considérer la question des effectifs comme un tabou "
« Le choix est très clairement aujourd’hui entre une politique qualitative pour la fonction publique ou une politique quantitative »,
« La réduction des effectifs ne peut pas se faire sans amélioration concomitante de la paye. J’ai proposé, et nous tiendrons avec le Premier ministre : réduction des effectifs et partage moitié-moitié des gains de productivité entre les agents et les finances publiques"
17 janvier 2008
Le 17 Janvier 2008 - (APM International) : Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a déclaré vendredi dernier qu’il voulait améliorer le pouvoir d’achat individuel des agents de la fonction publique ainsi que leurs conditions de vie au travail, lors de ses voeux aux fonctionnaires et aux corps constitués à la préfecture de Lille.
Alors que six des huit syndicats de la fonction publique ont lancé un appel à la grève pour jeudi 24 janvier afin d’obtenir un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de mener une politique qualitative et non quantitative dans la fonction publique, afin de « mieux payer, mieux considérer et mieux former » les fonctionnaires.
Il a repris dans son discours plusieurs éléments du « pacte » intitulé « service public 2012 » dévoilé en septembre 2007. Il a notamment rappelé son ambition de « ramener les effectifs de la fonction publique aux proportions qui permettront d’avoir le travail le plus efficace au service des Français », c’est-à-dire ceux de 1992, afin de pouvoir revaloriser les traitements des fonctionnaires.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé la mise en place d’une « garantie individuelle de pouvoir d’achat » qui assurera à chaque fonctionnaire que « son traitement indiciaire de base évoluera au minimum au même rythme que l’inflation ».
»La gestion uniforme de la rémunération des fonctionnaires par la revalorisation du point d’indice et les mécanismes d’ancienneté sont coûteux pour le contribuable, faiblement intéressants pour les agents publics, (...) ne prennent pas suffisamment en compte l’effort et la performance individuelle » et « surtout ne garantissent nullement à chaque fonctionnaire qu’il ne perd pas de pouvoir d’achat », a-t-il expliqué.
Le président de la République souhaite que « beaucoup d’heures supplémentaires soient effectuées par les agents publics, d’abord parce que le travail des uns crée le travail des autres, ensuite parce que les besoins existent », notamment pour la « prise en charge adéquate des malades dans les hôpitaux ».
Administrations publique : hausse de 1,7% du salaire moyen en 2007
'Insee table jeudi 20 décembre sur une hausse de 1,7% du salaire moyen dans les administrations publiques en 2007.
L'étude de conjoncture précise qu'il s'agit d'une progression de 0,2%, si on tient compte de l'inflation.
En 2006, le SMPT (salaire moyen par tête) avait augmenté de 1,3% (-0,3% en termes réels).
"Dans la Fonction publique d'Etat, le point d'indice a augmenté de 0,8% au 1er février 2007 et l'indice minimum garanti a été rehaussé de trois points au 1er juillet".
VOUS NE LE SAVIEZ PAS ?
14 JANVIER
Il (le Président de la république) a rappelé son ambition de « rupture » dans la gestion des carrières de la fonction publique, qui doit s’appuyer, notamment sur :
la rémunération au « mérite » ;
la promotion interne par la prise en compte de l’expérience professionnelle ;
la mise en place d’un capital « seconde carrière » ;
l’intégration des enfants de l’immigration.
Enfin, tout en saluant les syndicats de la fonction publique et, maniant une fois de plus la tactique de la douche écossaise, il a estimé nécessaire que ce soient les fonctionnaires eux-mêmes qui donnent leur opinion sur les missions du service public car « nul n’a le droit de monopoliser la parole des fonctionnaires »
18 Janvier
Mais au-delà, Nicolas Sarkozy a affirmé son intention de décloisonner les évolutions de carrière, de remettre en cause les mécanismes de l'ancienneté et des concours, de mieux représenter la diversité de la population au sein de la Fonction publique. Concernant les salaires proprement dits : "Le mérite et l'effort doivent jouer une part beaucoup plus importante dans la rémunération". Concernant les promotions : "Il faut su pprimer l'académisme des concours internes, prendre en compte l'expérience professionnelle". Nicolas Sarkozy a prôné également la gestion des carrières en fonction des "métiers" et non "des statuts", pour rendre les mouvements plus faciles au sein de la Fonction publique... voire vers le privé. Par ailleurs, il s'est attaqué à "la promotion à l'ancienneté" qui "a découragé les plus jeunes et les plus doués".
Aussi, a promis Nicolas Sarkozy, "nous allons mettre en place une garantie de pouvoir d'achat pour les fonctionnaires". L'indice de base ne suit pas l'évolution des prix ? "Le traitement indiciaire de base évoluera au minimum sur l'évolution de l'inflation". Mais ce "rattrapage" doit faire aussi par un recours accru aux heures supplémentaires : "Les heures supplémentaires des agents publics sont rémunérées 25% de plus depuis le 1er janvier que les heures normales", a rappelé le chef de l'Etat. Donc, comme dans n'importe quelle entreprise privée, alors qu'elles étaient jusqu'à présent moins payées... Une incitation aux fonctionnaires à "travailler plus".
EN SAVEZ VOUS ASSEZ POUR FAIRE GREVE LE 24 JANVIER ?
Non ?
Alors ECOUTEZ ATTALI !
ET SUPPRIMEZ AVEC LUI DEUX EMPLOIS de FONCTIONNAIRES sur TROIS LIBERES !
OTEZ MOI D’UN DOUTE : LE VOTRE, , il sera libre QUAND ?