Pressée de dégager le champ de nouvelles orientations syndicales, dont chacun peut aujourd’hui dresser le constat ( par exemple autour de l approbation par le SNETAA du protocole ministériel pour le démantèlement des BAC PRO en 4 ans et des BEP), le nouveau secrétaire général du SNETAA avait choisi le muscle pour tenter de se débarrasser en force, du précédent secrétaire général , quelques mois à peine après son départ volontaire à la retraite.
Son crime supposé : être le gardien apparemment trop charismatique du temple des orientations historiques du syndicat :
l’indépendance politique et revendicative;
une laïcité vigilante ;
l’autonomie syndicale;
le choix d’une promotion argumentée de la spécificité de l’enseignement professionnel et de son rôle d’ascenseur social pour les jeunes en difficulté …;
Rayé en son absence de la liste des élus de la tendance majoritaire, dés le premier conseil national, sans en être informé et sans autre forme de procès, ……
Interdit d’accès à ses archives syndicales ….. ;
Arbitrairement interdit d’exercer le mandat de délégué au congrès national donné par le congrès de son académie ;
Traîné en commission des conflits, ipso-facto et sans aucun examen réel de sa défense, pour s’y voir exclu définitivement du syndicat après 40 ans d’activité en son sein ;
Assigné en justice, avec l’intention de le faire taire définitivement, pour avoir révélé sur le présent blog l’approbation subreptice par le Bureau national d’un texte qui s’est révélé quelques jours après être fort proche de celui du protocole ministériel sur les bacs pro en 3ANS …..
Pas moins pour tenter, faute de mieux, de donner du sens et du crédit à une premier mandature de secrétaire général …. !
Tout à son offensive et à son égo, le cabinet de direction du SNETAA ne s’est embarrassé dans ses actes et plaidoiries ni de la retenue qu’exige le respect militant, ni des statuts et règlement intérieur du syndicat, ni des principes démocratiques de diversité et de débat inhérents à la nature même du syndicalisme ,ni même enfin du simple respect par des éducateurs républicains de la voix de la justice .
Deux arrêts de la cour d’appel de PARIS, pris à partir de trois référés, viennent de la rappeler à l’ordre démocratique sur l’ensemble de ses initiatives d’interdit et d’exclusion mises en œuvre depuis MARS 2007.°
Le mandat de congrès de B.. PABOT est confirmé et la condamnation du SNETAA pour l'avoir refusé maintenue.
Son exclusion du SNETAA suspendue,
L’arbitraire ambiant de la pratique de la direction syndicale est souligné .
Les auteurs de l’offensive sont donc désavoués sur l’ensemble de leurs pratiques .
Leurs initiatives désastreuses conduisent le syndicat à être condamné à la totalité des dépens de toutes les procédures.
C’est évidemment au syndicat, à ses adhérents et à ses responsables de tout niveaux, dans leur ensemble, de procéder à l’examen de ce dossier, à en dresser le bilan, à inventorier les responsabilités, et à prononcer s’il y a lieu les observations, les rappels à l’ordre ou les sanctions.
Et à remettre le Syndicat sur le chemin qu'il n' aurait jamais du quitter: celui de la démocratie pluraliste.
En toute volonté d’en découdre, la direction du SNETAA reste néanmoins libre, et à ses risques, de se pourvoir en cassation voire de procéder à une nouvelle exclusion …. pour déviationnisme !…
Il y a sans doute, à mon sens de rédacteur et d’ancien secrétaire général, bien d’autres choses plus profitables à faire en matière d’action syndicale.
.B.PABOT